Les espoirs du football chalabrois sont à bonne école.
L’épilogue d’une nouvelle édition du stage annuel organisé par le FCC à l’occasion des vacances pascales, s'est déroulé mercredi 15 mai, aux abords du club-house du stade Lolo-Mazon. Une cérémonie programmée le 30 avril dernier, mais célébrée au final en léger différé, pour cause de colis en souffrance. Qu’importe, les jeunes pousses étaient bien là, rassemblées autour de l’équipe dirigeante, pour recevoir un diplôme et un trophée souvenir, en récompense du soin apporté par chacun à soigner notamment, la maîtrise du pied droit, puis celle du pied gauche.
Comme à l’habitude, le club du président Alexandre Pereira (photo) a pu compter sur l’investissement d’éducateurs qui ont pris plaisir à partager leur expérience du ballon rond. Aux côtés de petits footballeurs âgés de cinq à quatorze ans, heureux de mettre à profit les conseils de leurs cadets.
Au final, un président heureux n'avait plus qu'à remercier l’ensemble des participants, ainsi que les partenaires du FCC, au premier rang desquels la municipalité, pour l’occasion représentée par Jean-Jacques Aulombard maire, et Bruno Carbonnel adjoint aux sports. Rendez-vous était pris pour 2020, mais dans l’immédiat, une séance d’entraînement a remis tout ce petit monde sur le pré, ballon au pied.
Aujourd'hui dimanche 19 mai, les seniors du FCC effectueront leur dernière sortie à domicile, en accueillant le CO Castelnaudary, leader de D2 (1ère division). Une belle affiche de clôture à Lolo-Mazon, avec la perspective d’une revanche pour le onze emmené par Fabrice Canal.
Une partie des élèves du Lauragais, devant la cabane des Maquisards.







L’église Saint-Pierre accueillait dernièrement parents et amis, venus adresser un ultime adieu à Jeanne Bauzil née Mamet, décédée à l'âge de 98 ans. Originaire du Haut-Doubs où elle avait vu le jour le 20 décembre 1920, Jeanne avait quitté sa Franche-comté natale à l’adolescence, en compagnie de ses parents Joseph et Bernadette. Elle découvrira le pays chalabrais en 1933, avec un premier pied à terre au domaine de Falgas, puis à la ferme de l'Anglade. Elle fait la connaissance de Louis Bauzil, jeune rugbyman et maréchal-ferrant de son état, avec qui elle fonde un foyer le 12 décembre 1942. Tous deux vont contribuer aux côtés de leurs trois filles, à faire prospérer la maréchalerie familiale, installée aux abords du pavillon du château. Avec le décès de Louis en décembre 2010, la forge s’éteindra définitivement, et Jeanne continuera le chemin, entourée de l’affection de sa grande et belle famille. Au terme de la bénédiction célébrée sous la nef de Saint-Pierre, Jeanne Bauzil a été inhumée dans le caveau de famille, où elle repose désormais aux côtés de Loulou.