L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mercredi 2 mai 2001.
Un circuit de maniabilité était proposé aux élèves. Sous le casque, Gaël Planas (Photo archives, Avril 2001). 
Dans le cadre d’une campagne de sensibilisation sur la sécurité, la Prévention Routière intervient dans les collèges du département, opération effective depuis le mois d’octobre 2000. Par l’intermédiaire du sous-brigadier de police Guy Tort et de l’adjoint de sécurité Rodolphe Guilhem de la CRS 57, commandée par le capitaine de police Saforcade, les élèves du collège Antoine-Pons ont été tout récemment informés sur la réglementation et sensibilisés sur la sécurité pour la conduite d’un cyclomoteur.
Tout comme les 4013 élèves des 31 établissements déjà visités, les potaches du canton de Chalabre ont été invités à parcourir un circuit dit de maniabilité. Ici, pas de vitesse mais plutôt la maîtrise du cyclomoteur dans des situations bien particulières. Sachant qu’il ne suffit plus depuis 1998 d’avoir 14 ans pour piloter un cyclo mais qu’un permis (brevet de sécurité routière) est exigé, les apprentis cyclomotoristes ont été particulièrement attentifs aux conseils prodigués par les policiers carcassonnais.
Initiation pour les uns, perfectionnement pour les autres, chacun a pu juger au travers des obstacles et difficultés représentés sur le circuit, le bien fondé de cette campagne de prévention.

« Arrivant le 1er mai sur le lieu de la lutte, le colonel Jeanningros y trouva un seul des hommes de la 3e compagnie du 1er régiment étranger encore vivant ; c’était le légionnaire Laï, tambour de la compagnie. Il était percé de sept coups de lance et de deux balles. Laissé pour mort sur le terrain, dépouillé de ses vêtements, il avait manqué être enterré vivant. Ce fut lui qui, le premier, fit le récit du combat de Camerone » (Sources, Le livre d’or de la Légion Etrangère).
Parmi les cadavres qui purent être identifiés par le colonel Jeanningros au lendemain du 30 mai 1863, se trouvait celui du Capitaine Danjou. Il fit prendre la main articulée en bois, devenue depuis l’un des symboles de la bataille de l'hacienda Santa Isabel de Camaròn de Tejeda. Un combat pour l'Histoire, au cours duquel les soixante-trois hommes du Capitaine Jean Danjou tiendront pendant dix heures, face à deux mille partisans mexicains, emmenés par le colonel de Paula-Milàn (photo). 





L’essai de la délivrance, signé Jérémy Roncalli (Photos Patrick Pierron, compte-rendu Sébastien Danjou).








