Eloi Alabert charge un des fours de l'usine Garrouste au Cazal
Photo Maurice Mazon
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Eloi Alabert charge un des fours de l'usine Garrouste au Cazal
Photo Maurice Mazon
La crémation de Monsieur Robert Portejoie, résidant 27 avenue Rhin et Danube, aura lieu le mardi 22 juin à 10 h 30 au crématorium de Trèbes, suivie de l’inhumation de l’urne au cimetière de Chalabre à 15 h 30. Sincères condoléances à la famille.
Jean-Pierre Boulbès sur son Ferguson TEC n° 26.773, le lundi 23 février 2015.
A l’heure où le foin demande à être rentré, quand la faux a été supplantée par la motofaucheuse, il est un témoin encore très actif, témoin d’un passé déjà lointain, quand nos vertes campagnes s’ouvraient à la mécanisation.
Témoin mais aussi et surtout acteur, ce tracteur à essence de marque Ferguson, aura eu la particularité d’avoir été acheté à trois reprises, par une même famille de propriétaires. L’histoire commence au début de l’année 1956, un tracteur d’un gris bleu rutilant, fait sa première sortie des ateliers de fabrication. Depuis les Ets Cazanave et Cie de Carcassonne, jusqu’à la forge d’Etienne Bauzil à Chalabre. Cette transaction correspondait à une commande passée par M. Roger Boulbès. Il est agriculteur à Toulemon, et à la tête d’un beau corps de ferme qui ne se reflète pas encore dans les eaux du lac de Montbel.
Le 28 février 1956, les Ets Cazanave et Cie enregistrent une commande émanant de l'établissement « Forge et Maréchalerie Bauzil », pour un tracteur de marque Ferguson, une charrue monosoc réversible à carrelets, et une faucheuse portée.
Le 2 mars suivant, M. Roger Boulbès reçoit le document confirmant l’enregistrement de sa commande.
Le 28 mai, une facture détaillée est remise au propriétaire d’un tracteur flambant neuf, réceptionné, comme convenu, à la « Forge et Maréchalerie Bauzil ». Auparavant, MM. Etienne et Louis Bauzil accompagnés de M. Roger Boulbès, s'étaient rendus en voiture jusqu'à Carcassonne, pour prendre livraison de la machine. Une machine qui ralliera le Kercorb par la route, sous la conduite du jeune Louis Bauzil.
A compter du 20 juin, la mise en circulation est effective, sous l’immatriculation 357 BM 11.
En septembre 1971, et après quinze ans de bons et loyaux services, l’engin change de main, et quitte la ferme de Toulemon pour la ferme de Bon-Accueil. Désormais, son nouveau propriétaire s’appelle Maurice Gracia.
En juin 1974, le Ferguson quitte le Kercorb pour Villelongue d’Aude, où il poursuivra sa carrière entre les mains d’Eugène Boix, ouvrier agricole.
Jean-Pierre Boulbès, fils de Roger, se souvient parfaitement du tracteur de Papa, sur lequel il a fait ses premières armes de petit laboureur. En septembre 1987, il se rend à Villelongue et rachète le tracteur, qu’il ramène à Toulemon.
Aux premiers jours de l’année 1990, le tracteur s’apprête à quitter à nouveau l’exploitation de Toulemon. Pour un court trajet qui l’emmène juste de l’autre côté de la colline, jusqu’à Chalabre-Plaisance. La vente se fait au bénéfice de Raymond Fort, chef des fourneaux du France, et gentleman-farmer à ses heures.
Le 16 novembre 1997, la machine reviendra dans son hangar d’origine. Après le décès le samedi 12 avril du regretté Raymond Fort, et une dernière transaction avec Alice Fort, le Ferguson boucle la boucle, sur les terres de ses premières manoeuvres.
Un grand merci à Jean-Pierre Boulbès, pour ses souvenirs intacts, et ses documents scrupuleusement archivés.
L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 19 juin 2006.
Aristide a livré quelques secrets liés à la technique de la distillation (photos archives, juin 2006).
Le musée du Quercorb, qui met en valeur l’histoire et la culture locale, vient de s’enrichir d’un nouvel atout avec l’aménagement d’un verger au sein duquel trône en bonne place, un superbe alambic d’époque. Initiés en 2005 par la Communauté de communes du Chalabrais, ces travaux auront contribué à la mise en valeur du village de Puivert. L’impact esthétique de cette réalisation est en effet direct, puisque visible depuis la route départementale et sa muséographie un appel aux visiteurs de passage pour une visite du musée.
En présence de Roger Rosich, conseiller général du canton de Chalabre, Lucien Clergue, président de la CCC accompagné de ses vice-présidents, Gaston Bauzou maire de Puivert, Christian Guilhamat maire de Chalabre, Jacques Laffont maire de Montjardin, Jean-Pierre Salvat maire de Rivel, Aristide Peyronnie, bouilleur ambulant, Gisèle Sabatier, responsable du musée, le nouvel espace a été officiellement ouvert au public, à quelques jours du début de la saison touristique. Une inauguration au cours de laquelle Lucien Clergue mettait en avant la complémentarité du musée et du verger, appelés à œuvrer pour la conservation du patrimoine en Kercorb.
Roger Rosich saluait la politique de développement local menée par le Conseil général, partenaire privilégié dans la réalisation de ces actions à travers le contrat de développement du territoire. Contrat mis en place en partenariat avec les territoires ruraux depuis plus de dix ans, et qui ne cesse de porter ses fruits. Le conseiller général concluait en remerciant Christian Nys et Manuela Crossman, maîtres d’œuvre, les entreprises et les employés techniques de la CCC. Une visite guidée du verger en compagnie du maître bouilleur Aristide a permis de conclure cette soirée inaugurale.