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  • « Dernier hommage à notre ami, à un brave copain »

    Le jeudi 22 avril au Peyrat, un dernier hommage était rendu à Daniel Sarda, enlevé à l'affection de sa famille et de ses amis à l'âge de 64 ans. Présent et efficace sur de nombreux terrains d'activité, Daniel Sarda assurait les fonctions de coprésident de l'US Kercorb-La Bastide-Le Peyrat XV. Ultimes instants partagés à la faveur d'une cérémonie empreinte d'émotion, au cours de laquelle son ami Bernard Cnocquart lui a adressé des derniers mots d'adieu.

    daniel sarda

    Photo Pascal Villalba

    « Dernier hommage à notre ami, à un brave copain »

    « C’est fini, l’arbitre a sifflé la fin de la partie, pas de prolongation, pas de cris, pas de clameurs car aujourd’hui, il n’y a que des perdants. Pourtant, toi Daniel si solide, pour ce dernier match tu as lutté avec courage au milieu des ces mêlées et ces rucks, tu as sauté bien haut à chaque touche pour échapper à ce mal implacable, mais l’adversaire était trop redoutable, alors épuisé tu t’es incliné nous laissant tous désemparés.

    Daniel, le dernier de la fratrie des Sarda, le petit de Fernande et de Jean, n’avait que quelques années de moins que moi. Nous avons fréquenté la même école, participé aux mêmes jeux, car il était toujours, lui le plus petit aux basques de ses grand frères Jean-Claude et Gérard. Je me souviens de ces années 1960, 1970 dans ce village du Peyrat que tu n’as jamais quitté, de ces bons moments bien simples passés entre copains, les soirées au foyer, les tustets, les vols de cerises et ces mémorables méchouis du côté de Constantine.

    Mais Daniel, c’est surtout le rugby, ce joli sport qui forme les hommes et renforce l’amitié. Il les a porté bien haut les couleurs rouge et noir, joueur exemplaire de cette USBP chère à beaucoup d’entre nous. Il en a été le capitaine et même aussi le Président dans des périodes difficiles, quand le club a rencontré certaines turbulences. 

    Toujours dans ce milieu de l’ovalie, il était le co-président de l’entente USC Kercorb-La Bastide-Le Peyrat. Cause de cette pandémie, il était fort déçu de ne pouvoir applaudir ses poulains, mais toujours optimiste il attendait la reprise de ces matchs sur les stades Jean-Costes ou Lolo-Mazon et les chants des joueurs et supporters égayant les victoires.

    Ayant été son coéquipier sous le maillot rouge et noir, son capitaine et aussi son entraîneur durant de très longues années, croyez que j’ai bien sur apprécié l’homme fidèle, sur qui l’on pouvait toujours compter et qui ne trichait jamais. Pas méchant pour un sou, il ne restait pourtant pas en arrière des hostilités, mais son sourire malicieux dégageait une certaine bonté.

    Si Bimbo aimait bien le rugby, il aimait aussi faire la fête. Dans ce rugby amateur bien loin de ces clubs pros aseptisés, tout le monde sait dans nos villages que dans un match de rugby, il n’y a pas que deux mi-temps. Sur que la troisième mi-temps est toujours importante pour renforcer les liens d’amitié autour du comptoir, ah ces sacrées soirées chez Arlette et Pierrot.

    Mais pour Daniel et bien d’autres, il y avait l’avant match qui se déroulait le plus souvent en nocturne le samedi soir. Pas d’extinction des feux aux alentours de 22 heures, mais bien souvent les premières lueurs de l’aube mettaient un terme à ces drôles de préparations rugbystiques. Pourtant le dimanche, comme si rien n’était, il était bien présent pour mouiller son maillot sur les stades de Midi-Pyrénées.

    Si à la sortie de son adolescence, pour plaire à sa maman Fernande il avait obtenu son CAP de mécanique, il n’était guère bricoleur et il n’est pas resté longtemps les mains dans le cambouis. Il a alors fait toute sa carrière dans le textile aux établissements Michel Thierry. Pur Peyratais, il a alors construit sa maison pour vivre des jours heureux avec Edwige, Thomas et Lucas. Depuis quelques années à la retraite, il avait tout pour passer encore des moments de bonheur mais le destin en a voulu autrement.

    Je ne peux passer sous silence son engagement au sein de l’équipe municipale car son dévouement, sa disponibilité et sa générosité étaient très appréciés pour le bien de tous les villageois.

    Daniel, tu avais beaucoup de courage, mais homme lucide tu te doutais bien que ce dernier match serait difficile à gagner, que tu ne pourrais pas déjouer les pronostics. Malgré les douleurs, l’incertitude, sous ton traditionnel béret tu avais gardé cet humour dont tu étais coutumier. C’était il y a simplement quelques jours, le 24 mars dernier, tu avais laissé un message sur ta page facebook. On y voyait un personnage entouré de belles filles avec un texte dont il me semble voir ton sourire quand tu l’as transcrit : « ça y est, c’est fait. La nouvelle loi d’accompagnement en fin de vie vient d’entrer en vigueur ».

    Et oui, c’était tout cela Bimbo.

    Mais aujourd’hui Daniel, toi qui était connu comme le loup blanc dans tout le Pays-d’Olmes et même au-delà, ce n’est pas une dizaine de personnes qui t’entourent mais plus d’une centaine qui sont venus t’accompagner pour ton dernier voyage, ta famille, tes amis, tes copains rouges, noirs, blancs et bleus, les larmes au bord des yeux.

    Selon tes dernières volontés, tu as désiré nous quitter sans fleurs, ni plaques et ni couronnes. Mais tu ne pouvais partir comme un simple quidam, alors emportes avec toi ce maillot rouge et noir que tu as tant aimé. Tu vas retrouver au ciel des coéquipiers bien trop tôt décédés et alors au bord d’une verte pelouse, vous referez les matchs en parlant de victoires et de défaites.

    Adieu Daniel, Adieu Bimbo ».       Le 22 avril 2021

  • C'était hier : Une championne de rugby au collège Antoine-Pons

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du mardi 26 avril 2011.

    Jeudi 21 avril, les élèves de 6e et de 5e du collège Antoine-Pons ont eu la chance de rencontrer la championne internationale de rugby, Aline Sagols.

    groupe_au_stade.jpgAline Sagols (debout au centre) a pris plaisir à partager son expérience avec les collégiens et les enseignants (Photos archives, Avril 2011).

    Jeudi 21 avril, les élèves de 6ème et de 5ème du collège Antoine-Pons ont eu la chance de rencontrer la championne internationale de rugby Aline Sagols. Cet événement s'est déroulé dans le cadre d'un projet, mené conjointement par Mmes Monnot (professeur d'histoire-géographie) et Castel (professeur-documentaliste), et M. Idjellidaine (professeur d'E.P.S.). Un travail autour de l'égalité et des stéréotypes sexistes a été mené en Education civique et en Anglais (Mme Martinez), qui a abouti, pour les 5ème, à la création d'une exposition sur ce thème, intitulée « L'égalité fille/garçons, où en est-on ? ». La volonté de proposer aux élèves des modèles atypiques s'est alors imposée, et Aline Sagols s'est très généreusement prêtée au jeu, en acceptant de rencontrer les élèves et de partager avec eux son expérience.

    Point d'orgue à un projet entrepris depuis le début de l'année, cette rencontre s'est déroulée sur tout l'après-midi. Dans un premier temps, les élèves ont questionné leur invitée sur son parcours personnel et sportif, ainsi que sur les difficultés qu'elle avait pu rencontrer en tant que femme dans un milieu traditionnellement masculin. Ils ont été très impressionnés par son palmarès : quatre fois championne de France avec son club, l'USAP, et ancienne capitaine de l'équipe de France dans laquelle elle a été sélectionnée 63 fois, avec à la clef plusieurs « Grand Chelem » ! 

    Ensuite a eu lieu l'inauguration de l'exposition, au cours de laquelle les élèves de 5ème ont présenté à l'assemblée les panneaux qu'ils avaient réalisés pour dénoncer les stéréotypes sexistes. Enfin, les élèves sont allés au stade du Champ Legrand, futur stade Roger Raynaud, pour un petit tournoi de rugby (mixte, évidemment !), sous l'oeil attentif d'Aline Sagols, qui a pu leur prodiguer quelques conseils.

    Ce qui est certain, c'est que les élèves retiendront de cette rencontre le mot d'ordre que leur a transmis la championne : « Fille ou garçon, lorsque l'on souhaite réellement quelque chose, il faut le faire à fond, et vivre ses rêves sans se préoccuper de ce que pensent ou disent les gens ! ».

  • C’était hier : Souvenirs, souvenirs : Tome II

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 26 avril 1996.

    il était une fois chalabreIls espèrent avoir bien travaillé (Photo archives, Novembre 1995).

    Samedi 20 mars se tenait au centre socio-culturel des Cèdres, l’assemblée mensuelle des membres de l’association « Il était une fois Chalabre ». Avant de présenter l’ordre du jour, le président Michel Brembilla saluait l’assiduité de ses « troupes » chargées de rassembler documents et témoignages relatifs à la vie chalabroise du début de ce siècle. Et à l’évidence, le méticuleux travail de recherches qui se poursuit depuis le mois de janvier porte ses fruits, puisque le deuxième tome tant attendu devrait prochainement voir le jour, certainement vers le début de l’été.

    Sensiblement différent du Tome I qui faisait la part belle aux cartes postales anciennes, et vendu à ce jour à plus de 500 exemplaires, le second ouvrage permettra d’évoquer des thèmes plus précis : origine des monuments, fêtes traditionnelles, naissance des associations sportives, vie scolaire, état des commerces, gastronomie locale, le tout illustré bien sûr par de nouvelles cartes postales et clichés.

    Présenté aux Chalabroises et aux Chalabrois dans les derniers jours de décembre 1995, le premier tome avait obtenu un brillant succès auprès des nombreux souscripteurs. Résultat très encourageant pour les membres de « Il était une fois Chalabre », qui espèrent faire aussi bien à l’occasion de leur deuxième publication. Le pari est engagé et l’équipe du président Michel Brembilla vous donne rendez-vous aux alentours de la Saint Pierre.