Frédéric Boussioux et son équipe de cueilleurs ont bouclé une nouvelle saison dans les pommiers.

Lundi 12 décembre, sous une pluie fine et froide, les dernières pommes Delisdor glissaient depuis un picking bag arrivé en fin de mission, et rejoignaient leurs consoeurs pelotonnées à la surface d’un pallox lui aussi sur le départ. Un bel alignement d’échelles plus tard, la campagne 2022 engagée à la mi-août prenait fin, cueillette marquée par un contexte météorologique particulier. En effet, tout au long d’un trimestre dédié à la pomme, chaleur et douceur n’auront eu de cesse d’accompagner cueilleuses et cueilleurs, au détriment d’un fruit fragile qui aura pâti de ce contexte inhabituel. Après un premier semestre consacré aux travaux de taille, arcage, éclaircissage, et marqué par les épisodes de gel de début avril *, la pomme qui mûrissait au rythme tranquille des saisons, a souffert cette année de la sécheresse estivale et des fortes températures enregistrées.

Beaucoup de fruits cueillis et relevant des variétés précoces auront subi éclatement et chutes anormales. Comme l’explique Frédéric Boussioux, pomiculteur en charge de la plantation de 29 ha, « Si certaines pommes ont moins subi que d’autres, une baisse du calibre a été constatée, et les variétés tardives ont eu un problème de coloration, ce qui a entraîné beaucoup de retard dans la cueillette ». En dépit de ces aléas, la trentaine de cueilleurs en action au plus fort de la campagne, auront accompagné vers leur destin, 1430 tonnes de fruits, contre 1350 tonnes récoltées en 2021.

Red Chief, Chantelou, Pink Lady, Fuji, Pinova, Golden, Jonagold, Granny, Elstar, Ladina, Gala, Reine des Reinettes, Honey Crunch, Reinette grise du Canada, Crimson Crips, Chantecler, Regaliou, Dalinette, Opal, tout un assortiment est proposé à la vente au magasin de Sonnac-sur-l’Hers, du lundi au vendredi de 8 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30. Les Vergers de la Galante proposent également un service de distribution 24 h sur 24, en complément du lieu d’accueil ouvert aux amateurs de pommes (06 83 12 78 02).

* (http://chalabre24hactus.blogspirit.com/archive/2022/04/08/gel-les-grands-moyens-deployes-dans-les-vergers-de-la-galant-3267265.html)

Nos amis les oiseaux sont aussi des artistes

Raymond et la pomme, une belle amitié de 30 ans

Un chevreuil dépité, en quête d'une pomme oubliée

Les deux échos mis en ligne avaient paru dans l’Indépendant, édition du jeudi 18 décembre 1997.

C'était hier : Les haut-parleurs se sont tus.

Nos haut-parleurs sont restés sans voix

Photo archives, Février 1998, rue du Presbytère

« Allo ! Allo ! M. René Berland, marée à Chalabre est arrivé à son magasin cours Colbert, avec du poisson frais et de toutes qualités ». A l'image de la sirène de l'usine Canat, dont les sons stridents ont cadencé la vie de plusieurs générations de Chalabrois, les haut-parleurs annonçant depuis la mairie, leur lot quotidien d'informations, faisaient partie intégrante du décor des rues chalabroises. Chacun pouvait vaquer à ses occupations sans qu'il n'échappât à personne la présence en nos murs de M. Trillou, volailler à La Tour du Crieu, ou celle du pâtissier de Labastide-sur-l'Hers, venus rendre une visite aux ménagères du Kercorb.

En se faisant l'écho du glas de Saint-Pierre, le haut-parleur venait également informer les Chalabrois du décès de l'un des leurs. Mais les temps changent, apportant nouveautés et contraintes. Déclaré hors normes, le réseau de nos chers haut-parleurs va disparaître pour laisser la place à des panneaux lumineux chargés de prendre le relais de « l'info » locale. Mis en place au nombre de deux avant la fin du mois de décembre, ces panneaux distilleront les nouvelles depuis le Pont du Blau et la place François-Mitterrand. Après cette voix familière et caractéristique qui résonna si longtemps et sans exception dans chaque ruelle, dans chaque quartier, les haut-parleurs vont à leur tour cesser d'émettre.

C’était hier : Saint-Pierre illuminé.

Photo archives, Décembre 2015

Lorsque les cloches de Saint-Pierre égrèneront les sons de l’angélus du soir le 20 décembre prochain, nos concitoyens découvriront alors la nouvelle illumination de leur église et de son clocher. Cette mise en valeur de la flèche de Saint-Pierre qui du haut de ses 46 mètres veille sur Chalabre depuis 1529, concrétise la volonté affichée par l’équipe municipale, soucieuse à la fois de préserver et de mettre en avant le patrimoine local. De la même manière, la halle place Espérance-Folchet et la mairie, cours Sully, bénéficieront d’un éclairage destiné à offrir une nouvelle perspective de la capitale du Kercorb enveloppée dans la nuit.   

Mardi 6 décembre, un dernier adieu était adressé à Martine Gérard née Pianetti, enlevée à l’affection de ses proches et amis en ce premier dimanche de décembre, à l’âge de 58 ans. Née le 30 juillet 1964 à Lavelanet, Martine était issue d’une famille chalabroise et avait grandie rue du Presbytère, passant par les bancs de l’école Louis-Pergaud, le collège Antoine-Pons, avant d’entreprendre une formation au métier du secrétariat  à Lavelanet. C’est dans ce même Pays-d’Olmes qu’elle entrera très tôt dans la vie active, au service d’une enseigne de matériel médical. Vers la fin des années 1990, elle intègre l’étude de maître Duchan, rue du Communal à Chalabre, où elle exercera jusqu’à l’automne 2018.

Dans l’intervalle, elle fera la connaissance de Philippe Gérard, jeune Chalabrois qui fait les beaux jours du football club du Kercorb, leur union sera célébrée le 29 juillet 1995. Deux beaux garçons, Cyril et Quentin, agrandiront le cercle de famille et viendront égayer un quotidien marqué par une implication assidue au service du ballon rond et du FCC. Lorsque la mise en sommeil des équipes seniors est actée en juin 2000, l’école de football prend le relais à la rentrée de septembre, et Martine prend la responsabilité du secrétariat au sein du club, une fonction qu’elle assurera de nombreuses années durant.

Bénévole très active auprès des jeunes pousses du FCC, Martine était également passionnée par la cuisine et les séjours en bord mer, partageant à présent un peu de son temps avec ses chères petites-filles Giulia et Mila. Jusqu’à ce que le mal ait raison d’une volonté usée par les épreuves.

Après les messages d’affection témoignés lors de la bénédiction célébrée en l’église Saint-Pierre, chacun a manifesté soutien et sympathie à ses proches, avant un dernier au revoir et l’inhumation dans le caveau familial. Très sincères condoléances à Philippe son mari, à ses enfants, Cyril et Quentin, à Simone sa maman, à Corinne et Jean-Jacques sa sœur et son frère,  à Giulia et Mila ses petites filles, à Justine sa belle-fille, à toutes les personnes que cette disparition afflige.

Nadine, Coline et Johan peuvent se féliciter d’une telle réalisation.

C’était en l’an zéro de notre ère, ou peut-être l’an sept, un corps céleste guidait Gaspard, Melchior et Balthazar, jusqu’au berceau de Bethléem. Mais sous le ciel du petit village de Saint-Benoît, l’astre brillant a choisi de s’effacer devant les magnifiques vitraux de l’église du village. Lesquels ne manquent pas d’attirer le regard et invitent à venir jusqu’au parvis de cet ancien prieuré, établi au XIIe siècle.

Il suffit alors de pousser la porte pour découvrir une superbe réalisation, véritable chef-d’œuvre minutieusement créé à l’initiative de Johan Brouns, Nadine Van Wesenbeeck et Coline Noell. Bénévoles mobilisés au cœur d’un édifice religieux de toute beauté, où de nombreuses maquettes d’édifices et de décors viennent compléter la crèche traditionnelle.

Comme le précise Johan Brouns, « ces constructions éphémères symbolisent le mystère de la Nativité, afin que chacun puisse vivre la magie de Noël, dans un lieu où plus aucune messe de Noël n’a été célébrée depuis bien longtemps ». L’invitation est lancée, il suffit désormais de franchir le parvis de l’église, où l’œuvre de nos trois Bénédictins devrait enchanter petits et grands.

 L’église Sainte-Agathe est ouverte au public le week-end de 18 h à 20 h, (samedi 17 décembre de 18 h à 19 h 30). Les visites peuvent également se faire en semaine (de 18 h à 19 h), en prenant rendez-vous auprès de Johan Brouns au 06 23 53 22 28.

L'esprit de Bruegel dans la création de Nadine Van Wesenbeeck