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  • C’était hier : Quel avenir pour le pavillon du château ?

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 3 novembre 1998.

    Pavillon Octobre 1998.JPG

    Le temps pousse les pierres du pavillon

    Photos archives, Octobre 1998

    Trônant à deux pas du Pont-Neuf au pied des allées menant vers la demeure des De Mauléon, le pavillon du château vit-il ses dernières heures ? C’est la question que se posent nombre de Chalabrois préoccupés par l’état de délabrement d’une bâtisse autrefois superbe et aujourd’hui visiblement laissée à l’abandon. Une situation qui n’a pas manqué d’attirer l’attention de nos élus, lesquels ont alerté Anne de Villette, héritière de la maison Mauléon-Narbonne. A l’évidence il est urgent d’entreprendre des travaux de remise en état, ne serait-ce que pour assurer la sécurité des passants sur une voie particulièrement fréquentée. Toiture éventrée, volets battant aux quatre vents, façades lézardées, le « pavillon » n’en finit pas de subir les outrages du temps dans l’indifférence la plus complète.

    Erigé en 1802, l’imposant édifice de l’avenue Auguste-Cathala verra-t-il ses belles pierres mises à bas ou bien sera-t-il restauré ? Considéré comme part du patrimoine local par nombre de nos concitoyens, qui le verraient avec plaisir franchir le cap d’un nouveau siècle, son avenir est-il définitivement scellé ?

    Autant de questions qui viennent alimenter les conversations chalabroises au sujet d’un pavillon recélant encore au plus profond de ses longs couloirs, les souvenirs d’enfance de nombreux petits Chalabrois ayant grandi à l’ombre du château. Couloirs dans lesquels résonne encore le marteau à battre d'Antoine le cordonnier. 

  • C’était hier : Il était une fois Chalabre veut faire parler la toile

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 3 novembre 2003.

    il était une fois chalabre

    Pour l’abbé Raymond Cazaban, les symboles abondent dans ce tableau

    Photos archives, Octobre 2003

    Le 31 mai dernier, l’association chère au président Michel Brembilla dévoilait aux Chalabrois, le tableau offert trois ans auparavant par Mme Veuve Jean Mamet, œuvre sauvée de l’oubli puis restaurée dans un atelier du Lauragais (Cenne-Monestiés). Jusqu’alors, chacun à l’association avait osé croire que les longs travaux de réhabilitation permettraient de révéler le nom de l’artiste mais aussi sa source d’inspiration : espérances déçues car l’auteur de ce chef-d’oeuvre reste à ce jour désespérément anonyme.

    Etait-ce un moine capucin du XVIIIe siècle pensionnaire au couvent du Cours Sully (actuelle maison Taillefer) ? Les religieux représentés sur la toile emmenaient-ils les reliques de Sainte-Colombe en provenance du Vatican vers la chapelle de Notre-Dame des Sept Douleurs sur le calvaire ? Autant d’interrogations restées sans réponse qui ont amené les membres de Il était une fois Chalabre à solliciter l’appréciation d’un homme d’église. Présent samedi dans la maison commune, l’abbé Raymond Cazaban a relevé sur une toile obstinément silencieuse, la présence de nombreux symboles, comme autant d’indices susceptibles de révéler la nature et les dessins de son créateur.

    Une analyse que l’abbé Cazaban a accepté de compléter par écrit, à la demande de Michel Brembilla et de son équipe, étude destinée à figurer en bonne place dans le septième tome que l’association va bientôt éditer.

  • Les ombres du soir ont plané sur « Eissalabra »

    Les vacances de la Toussaint ont offert aux petits pensionnaires de l'école de football du FC Chalabre la chance de sacrifier à une coutume venue d'Outre-Atlantique, voire même d'Outre-Manche, sinon d'Outretombe. A la faveur d'ateliers de bricolage improvisés, à grand renfort de costumes, d'accessoires et de cucurbitacées évidées, une cohorte de sorcières et fantômes a très vite plongé dans l'ambiance fantastique du phénomène Halloween.

    Et c'est donc tout surnaturellement que le mardi 31 octobre, de petits monstres sortis de nulle part ont décidé de transformer les paisibles artères de la cité en effrayantes avenues. Lugubre et ténébreux, le cortège a investi la vieille cité d’Eissalabra, au départ de la place Espérance Folchet. Ainsi acoquiné, tout ce petit monde s'est livré à une furtive promenade, ravi de récolter les friandises généreusement distribuées par nombre de commerçants et habitants gentiment tirés de leur pénates. Les ombres du soir allaient continuer à pousser la citrouille jusqu'à la place Charles-Amouroux, pour un grand bal, paré et masqué cela va de soi.

    Le grand mystère d'Halloween venait de faire son oeuvre, et derrière les créneaux de la demeure des Mauléon, le Sieur Jacques Fleury avait du mal à trouver le sommeil.