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  • C'était hier : Descente du col de Festes : retour vers le futur

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du jeudi 31 octobre 2013.

    Les amateurs de cette course surréaliste peuvent laisser leur imagination en roue libre et fabriquer des engins extraordinaires.

    course du col de festes

    Les Chalabrois Dave Compston et Pete Newbury devraient être au départ

    Photos archives, Novembre 2010

    En 2011, les organisateurs de la célèbre « Descente du Col de Festes », avaient été contraints d'annuler un rendez-vous qui attire depuis trois décennies maintenant, tout ce que le Kercorb et la Haute-Vallée comptent de partisans inventifs et désireux de porter l'imagination au pouvoir.

    La bonne nouvelle est que les spécialistes de la discipline vont pouvoir se concentrer à nouveau sur la confection de prototypes, au volant ou au guidon desquels ils affronteront les virages serrés du col.

    Parcours sécurisé     Et ceci en toute sécurité puisque plusieurs aménagements du règlement ont été apportés, ainsi que la mise en place de balles de paille tout au long des six kilomètres d'un parcours sinueux.

    Dans ce contexte, il y a fort à parier que David Compston et Peter Newbury, citoyens chalabrois qui avaient vu la victoire leur échapper d'une roue en 2010, seront au sommet du col le samedi 9 novembre, pour une nouvelle tentative que Dave et Pete espèrent voir cette fois couronnée de succès.

    course du col de festes

  • Marie-Noëlle Marty n'est plus

    marie-noëlle marty née penandoVendredi 20 octobre dernier, une cérémonie civile a permis de rendre un dernier hommage à Marie-Noëlle Nieves Marty, née Penando. Décédée des suites d'une très longue maladie à l'âge de 70 ans, le mercredi 18 octobre à l'Ehpad des Hauts de Bon-Accueil à Chalabre.

    Marie-Noëlle était née le 16 janvier 1953 à Sidi Bel Abbes (Algérie), où ses parents François et Joséphine résidaient. Son père y exerçait le métier de forgeron, avant que la famille ne vienne s'installer à la métairie des Bouzigues sur la commune de Saint-Benoît. François dépose son tablier de forgeron pour s'investir avec Joséphine dans le métier d'agriculteur. Marie-Noëlle est alors âgée de 3 ans, tous trois rejoindront bientôt la ferme du Col de l'Espinasse (La Bezole), François assure la fonction de régisseur de la propriété.

    Marie-Noëlle a fréquenté l'école primaire de Saint-Benoît, avant de vivre son adolescence aux côtés de ses parents. Au décès de Joséphine en 1979, elle secondera son père aux travaux de la ferme, avant d'intégrer les effectifs de l'usine de chaussures Canat, le 28 avril 1980. Elle y cessera son activité en 1985, après un départ volontaire. Elle occupera bien plus tard et trois années durant, un emploi à mi-temps au sein du personnel de la crèche-halte-garderie, alors installée dans les locaux du centre des Cèdres.

    marie-noëlle marty née penandoLe 26 février 1983, Marie-Noëlle épouse Jean-Claude Marty, le jeune couple rejoint Madame Joséphine Marty, résidant rue du Capitaine Danjou, où Marie-Noëlle épaule sa belle-mère. Après le décès de cette dernière, Jean-Claude et Marie-Noëlle viendront s'installer rue des Boulangers, y résidant pendant ces sept dernières années. Des ennuis de santé se déclarent au printemps 2020, puis, au terme de sept mois passés à la clinique Christina, elle entre à l'Ehpad des Hauts de Bon-Accueil, le 7 avril 2022. Bénéficiant des soins d'un personnel très attentionné, elle quitte les siens en cet automne 2023. Adepte du tricot et du crochet, animée par le plaisir de créer, elle laisse le souvenir d'une personne discrète et bienveillante.

    Marie-Noëlle a été accompagnée vers sa dernière demeure, au cimetière de Chalabre, où elle repose désormais auprès de Joséphine. En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à Jean-Claude son mari, à ses soeurs, Geneviève et Marie-Christine, à ses neveux et nièces, Laurent, Vanessa, Sabrina et Mickaël, à toutes les personnes que ce deuil affecte.

  • C'était hier : Les agriculteurs en « brament »

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du samedi 30 octobre 1993.

    dédou mamet

    Le maïs dans un triste état

    Photo archives, Octobre 1993 au tournant de l'enfer

    Mardi soir, quelques gros producteurs de maïs de la région s'étaient donné rendez-vous chez Joseph Mamet dit Dédou, président de la société de chasse de Chalabre, pour évoquer les dégâts occasionnés à leurs cultures par le gros gibier.

    Et nous avons été très surpris ! Comme les communs des mortels, nous pensions que les sangliers étaient les ravageurs des champs de maïs. Détrompez-vous ! Comme le faisait remarquer un des présents, « C'est bien beau d'écouter le brame du cerf au moment des amours. Quand on n'est qu'amoureux de la nature et non producteur, on peut goûter à ce concert idyllique. Mais nous, agriculteurs, avons à protéger les fruits de notre travail. Ce ne sont pas les sangliers qui actuellement causent le plus de dégâts. Ce sont les cerfs, les biches et les chevreuils qui fréquentent régulièrement nos champs et gaspillent inutilement des centaines de pieds de maïs en les renversant sur leur passage et en les piétinant. Les responsables de la chasse doivent se rendre à l'évidence, cerfs et biches sont trop nombreux dans notre région ».

    Et là, de s'adresser au responsable des chasseurs : « Vous devriez vous arranger grâce à des battues -sans fusil s'il le faut- à faire fuir ces bêtes vers la montagne. Ou bien que les responsables revoient leur plan de chasse et donnent davantage de médailles à chacune des sociétés de la région. Ceci ne peut durer ».

    Quand on sait que les chasseurs de gros gibier ont vu monter leur timbre spécifique de 50 à 100 puis à 150 F pour payer les dégâts et que ces dégâts sont de plus en plus importants, eux aussi finiront par mêler leurs protestations à celles des producteurs.

    Ce qui pourrait faire faire un drôle de brame.

    dédou mamet