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C'était hier - Page 115

  • Un jour, deux images

    us chalabre xiii

    François Sanchez en place pour un énième placage. Au fond à gauche, Jean Garros, à droite, Pierrot Calvet ?

    Ces deux photos mises en ligne (Collection Francine Sanchez) datent peut-être de 1955, si l'on se réfère à la lecture de la page 86 du Tome V édité par Il était une fois Chalabre.

    « Après le mémorable titre de Champion de France Honneur décroché le 20 mai 1951 au stade Jean de Mauléon à Chalabre contre Toulon (13-8), quatre années s'écouleront avant que le groupe treiziste chalabrois ne retrouve une place au sommet et un titre, de Champion de France de Promotion cette fois. La rencontre a lieu au stade Albert-Domec à Carcassonne et Capendu est l'adversaire du jour, pour une finale disputée devant 12 000 spectateurs, en ouverture de la demi-finale de Coupe de France opposant Lyon à Avignon.

    us chalabre xiii

    François Sanchez, Antoine Hernandez ?

    A maintes reprises, le public de la Pépinière aura l'occasion de vibrer grâce au jeu développé par les partenaires « du toujours jeune Roger Raynaud, grand chef d'orchestre du bloc », pour reprendre les termes du chroniqueur local.

    En fin de rencontre et alors que Chalabre mène de très peu au planchot, Pierre Calvet d'abord puis Joseph Calvet ensuite enfoncent le clou, parachevant la victoire finale de leurs couleurs. Sur le score de 15 à 5, l’USC enlève son deuxième titre national à XIII ».

  • C'était hier : Ils ont rendez-vous avec Fluris

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du mercredi 9 décembre 1998. L'occasion de rappeler un rendez-vous avec la tradition, prévu ce mercredi 13 décembre 2023 à 18 heures sous la halle, place Espérance Folchet.

    fluris

    « Arrossegaïres » de tous âges, unissez-vous !

    Photo archives décembre 1993

    Les petits Chalabrois accueillent le mois de décembre avec une joie bien compréhensible, parce qu'il faut parer au plus vite à la confection du traîneau pour Fluris : celui-ci naît de l'imagination, il faut traquer dans le moindre recoin la chose métallique. Bidons, vieilles casseroles, voire même poêle sans ses bûches, tout y passe sortant des caves et des greniers pour briller de mille étincelles sur le pavé chalabrois. Depuis la nuit qu'il faut imaginer glaciale du 13 décembre 1697, le souvenir de Fluris qui fut le contemporain d'une France sur laquelle régnait Louis XIV, est resté intact dans l'imaginaire chalabrois.

    Planant au-dessus des « arrossegaïres » garants « d'un brave rambalh », un air de nostalgie va hanter les rues samedi soir, l'espace d'une nuit. Ainsi tous « les petits enfants de Chalabre et ceux qui le restent », pour reprendre la belle formule de Malou, seront samedi dans la rue. Et comme dit l'ami Robert, « Asclaïres, s'abstenir ! ».

  • Un jour, une image

     

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    Photo Collection Francine Sanchez

    De gauche à droite, accroupis, Jean-Jo Romero, Jacques Roques, Justin Navarro. Debout, Emile Laffont, Louis Bénet, Antoine Escande, Georges Sénié, René Boyer, Pierrot Baby, ?, Paul Bigou 

  • C’était hier : Omar Rincòn quitte le sacerdoce pour la vie publique

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 8 décembre 2003.

    omar rincònOmar Rincòn prendra ses fonctions de maire le 1er janvier (photo archives, Octobre 2003).

    Juillet 1996 en l’église Saint-Pierre, l’abbé Omar Rincòn officiait une dernière fois à Chalabre aux côtés de Monseigneur Despierre, à quelques heures d'un départ vers sa Colombie natale. Ce jour-là, le bonheur légitime de retrouver les siens n'était pas parvenu à masquer l'immense regret de quitter un pays qui l'avait accueilli et adopté. A la fin du mois de novembre 2003, le pays chalabrais avait renouvelé ses voeux de bienvenue à Omar Rincòn, de retour en Kercorb afin de raviver son énergie auprès de ses nombreuses amitiés. Si elles avaient pris congé d'un frère lazariste évoquant sous la nef de Saint-Pierre, les thèmes de la fraternité et de la tolérance, ses mêmes amitiés ont retrouvé six années plus tard un homme public, premier magistrat fraîchement élu de la commune de Paratebueno, cité riche de 10 000 âmes située à quatre heures de route de Bogota.

    De père à maire, Omar Rincòn a donc franchi le pas, un choix qui ne l'empêche pas de « continuer à pratiquer sa foi catholique auprès de ses semblables ». Avant son retour vers la Colombie et Paratebueno où il doit prendre ses fonctions de maire le 1er janvier prochain, Omar Rincòn avait invité les Chalabrois à venir débattre avec lui des nouvelles orientations données à son existence, et notamment de son engagement aux côtés des plus démunis de la région de Cundinamarca.

    Une fois évoquées les raisons l'ayant amené à troquer la robe pour l'écharpe, le futur maire a présenté « el municipio de Paratebueno » situé dans le centre de la Colombie. En campagne électorale depuis deux ans, Omar Rincòn aura pu recenser les nombreux besoins d'une population très disséminée, vivant essentiellement de la culture du maïs, du manioc et de la banane. S'il nourrit d'ambitieux projets dans le domaine de la culture, de la santé et de l'éducation, il sait surtout qu'il « aura fort à faire avec une corruption élevée au rang d'institution ». Avant de repartir pour le Nouveau Monde, Omar Rincòn a lancé un appel vers la création d'un comité de coopération entre Paratebueno et le Pays Chalabrais. Omar s'est envolé début novembre vers les siens, il sera ensuite joignable à l'adresse postale suivante : Omar Rincòn, Paratebueno, Cundinamarca, Colombia.