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C'était hier - Page 117

  • C'était hier : Le collège Antoine-Pons affiche son écocitoyenneté

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du jeudi 27 juin 2019. 

    Education. Une journée consacrée à l'environnement.

    collège antoine-pons

    Le cours d’eau du Chalabreil a apprécié la visite des collégiens

    Photos archives, Juin 2019

    Les berges de la rivière Chalabreil ont connu une fréquentation inhabituelle mercredi 19 juin, à l’heure où un groupe d’élèves éco-responsables du collège Antoine-Pons, prolongeait son initiative au service de l'environnement. Cette action intervenait après une matinée durant laquelle les élèves de 6e, 5e et 4e, répartis par équipe, ont été sensibilisés au changement climatique et à la protection du milieu ambiant. Les ateliers animés par Patrice Salerno, président de l’association Atout-fruit, aux côtés de Karine Fridman professeure documentaliste et Nicolas Discala, créateur pour l’occasion d'un hôtel à insectes et d’un nichoir, ont d’abord porté sur le thème des plantations et de la saisonnalité des aliments.

    collège antoine-pons

    Un pique-nique collectif partagé sur la voie verte à proximité de l'ancienne gare, a ensuite permis à chacun de respecter la consigne zéro déchet, avant la perception de sacs poubelles de couleur. Les élèves rejoints par quelques adultes ont investi le lit du Chalabreil, prenant le relais des biquettes de Cédric, maternées par un sympathique Patou des Pyrénées. Depuis son embouchure jusqu’au gouffre de la première « piche », nos écocitoyens ont prélevé nombre de détritus divers, la part belle revenant sans conteste aux mégots.

    Cette démarche née de la volonté d’un groupe d’élèves préoccupés par leur avenir, a obtenu le soutien de la mairie, du collège, et mérite d’être saluée.

    collège antoine-pons

    collège antoine-pons

  • C'était hier : Prélude à la magie du Tour avec les Artistes de la route

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du mercredi 26 juin 2019.

    dave compston

    David Compston, aussi talentueux sur un vélo que face à son chevalet

    Photos archives, Juin 2019

    La bibliothèque municipale accueille jusqu’au vendredi 2 août, « Une célébration en acryliques et procédés mixtes, de sportifs et sportives qui choisissent de relever les plus grands challenges cyclistes ». A travers les créations de David Compston, l’exposition propose au visiteur « d’être le témoin de la douleur, de la gloire et de l'héroïsme absolu, des Artistes de la Route », révélés par un self made man originaire du comté du Yorkshire (Royaume-Uni).

    dave compston

    Coach en cyclisme, David Compston dirige avec son épouse Toni, le camp d’entraînement cycliste Bespoked, désormais bien connu en Chalabrais. S’il a jusqu’alors exposé ses toiles chez lui et pour le plus grand plaisir de ses hôtes, venus des quatre coins du monde, il s’agit là de la première exposition publique de ses créations. En présence d’une assemblée nombreuse et bilingue, accueillie par Noëlle Danjou lors du vernissage, l’artiste a remercié chacune et chacun, avant d’exprimer sa passion « for the bicycle ».

    dave compston

    « Qu’il soit engagé dans une course de vérité, mettant en lice l’athlète, la mécanique, la route et le temps, ou qu’il soit un grimpeur à la plastique d’oiseau, le cycliste est une sculpture vivante, déchirée, façonnée et ciselée par des milliers d’heures d’union avec sa machine, il est une œuvre d’art ». Ainsi s’exprime David Compston, dont les toiles révèlent l’artiste dans le cycliste, et pour qui cycliste et bicyclette sont de la poésie en mouvement. Poésie mais aussi musique, lorsque le peloton fonce vers la ligne d’arrivée, tel un orchestre en répétition générale, presto, allegro, vivace, dans la perspective du crescendo final. Puis, dans une cacophonie de sons, les fans martèlent les barrières et hurlent, tandis que les sprinters font fi de leurs cocottes de frein, et se ruent vers l’emballage final, exécutants d’une partition pour artiste solo.

    dave compston

    dave compston

  • C'était hier : Enzo, Hugo et Arnaud sont champions de France de rugby

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du mardi 25 juin 2019.

    centre du kercorb

    Bouclier en main, Arnaud Molini encadré par Enzo Molini et Hugo Carbonnel, ses cadets

    Photo archives, Juin 2019

    Si les inconditionnels de la balle ovale en Kercorb et Plantaurel ont accepté de s’infliger une trêve estivale, ils seront heureux d’apprendre que leurs couleurs ont encore brillé sur les pelouses. Et plus précisément sur les pelouses varoises de Hyères et La Garde, où se déroulait dernièrement le 18e Championnat de France de Rugby à XV des Sapeurs-Pompiers.

    Une compétition à laquelle participaient Enzo Molini, Hugo Carbonnel et l’indestructible vétéran Arnaud Molini, éléments de l’équipe de rugby du SDIS de l’Aude, sacrée Championne de France de Rugby 2e division, face à son homologue de la Dordogne.

    Après avoir disposé de la Haute-Savoie en quart de finale (19-0), puis du quinze des sapeurs-pompiers de Paris en demi-finale (11-0), nos Audois retrouvaient en finale, les représentants du Périgord. Un adversaire qu’ils avaient battu 12 à 0 lors de la phase de poule (3), et qui aura été plus difficile cette fois à manoeuvrer, le score final étant de 10 à 9, acquis au terme d’un match très disputé.

    Aux côtés de ses partenaires du SDIS de l’Aude, notre trio chalabrois a goûté au plaisir de toucher du bois, de quoi mettre un peu de baume au coeur d’Hugo Carbonnel, défait le 9 juin dernier en demi finale du championnat de France 3e série avec l’USCKBP. Et un plaisir renouvelé pour Arnaud Molini, qui fut Champion de Midi-Pyrénées avec l’USC Kercorb XV, en mai 2005. Félicitations à tous les participants, et aux vainqueurs, invités à défendre leur titre en 2020, sur les terres d’Indre-et-Loire.

  • C'était hier : Les cyclos changent d'altitude

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du vendredi 24 juin 1994.

    (ndlr : Le nez dans le guidon une grande partie de la journée, les photographes embarqués ce jour-là dans le peloton n'auront eu à aucun moment, hélas, le loisir de graver cette sortie sur la pellicule. D'où l'obligation d'illustrer l'article avec une photo du mois d'avril 1993, lors d'une pause à Saint-Victor-Rouzaud.

    cyclo vtt club du chalabrais

    De gauche à droite, Aline Guilhemat, Denis Mamet, Robert Béret, Hervé Franot, Jean Marquié, Robert Duchan, Luc Diaz, Robert Guilhemat, Roger Théron      

    Après avoir longtemps mouliné sur les plates étendues voisines du Chalabrais, les cyclos du président Roger Théron ont eu le loisir, beau temps oblige, de prendre un peu de hauteur sur les pentes du col de Jau. Les premiers hectomètres à la sortie de Sainte-Colombe-sur-Guette vinrent sèchement rappeler à nos cyclos, à certains du moins, qu'il ne faut pas se compromettre avec des grimpeurs rompus à l'exercice de l'escalade, lesquels n'ont pas attendu le dimanche 12 juin pour commencer l'entraînement. Arrivés au dernier des 1.513 m, l'espoir de goûter à un peu de répit fut balayé par un fort vent violent venu de Prades et Molitg-les-Bains, un par un les cyclos du Kercorb durent redescendre sur Counozouls. La montée sur Le Bousquet, passage obligé afin de mériter le casse-croûte, emmena le groupe pouponné par Aline, Guido et Roger, vers les cols du Garabel (1.262 m) et Moulis (1.099 m).

    Après ce menu de choix concocté un soir d'hiver confortablement calé dans un fauteuil, la descente sur Escouloubre fut une véritable délivrance, si bien qu'il fallut user des quatre patins pour s'assurer de ne pas manquer le ravitaillement. Un effort payant qui prit toute sa valeur lorsque Roger, Guido et Aline eurent installé la table et servi le repas. Le cyclo de passage, invité impromptu, comprend tout de suite pourquoi la musette a totalement disparu du paquetage du cyclo du Kercorb.

    Cette belle journée avait déjà permis à chacun de souhaiter la fête à Guido, et lorsque la blanquette fit irruption sur la table, près des trois sources escouloubraises d'eau sulfureuse, Aline vint avouer qu'elle avait un an de plus, ce que personne n'accepta de croire. Après avoir apprécié les vertus thermales et reconnues du plus vieux brut du monde, l'équipe au grand complet ralliait Aunat et Rodome via Munès, rejoignait la vallée du Rebenty pour remonter à nouveau sur le plateau de Belvis par la côte de Joucou.

    La traversée des bois de Picaussel favorisa la rencontre imprévue avec les membres pique-niquant de la chorale Eissalabra, lesquels entonnèrent aussitôt un chant apprécié par le peloton fourbu mais reconnaissant. Ainsi remotivés, les CCC arrivaient au siège du café de la Paix chez l'ami José. Prochaine sortie au programme, le plateau de Beille, où un nouveau pique-nique familial est prévu.