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C'était hier - Page 118

  • C'était hier : En flânant au hasard des rues

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du samedi 5 juillet 2003.

    Gégé Labaud-1.JPG

    Le pont du Blau, une passerelle vers la nostalgie

    Photo archives Années 1990

    C'est un lieu de promenade prisé par les Chalabrois et régulièrement cadré dans l'objectif des nombreux visiteurs de passage, le pittoresque quartier du Blau renvoie l'image intacte d'un autre temps. Avec ses façades en torchis dansant sur le miroir des eaux paisibles de la rivière "bleue", ce lieu abrite quelques-unes des plus vieilles maisons de la capitale du Kercorb. Il garde aussi quelques vestiges d'un passé moins éloigné, lorsque la société de consommation en était à ses premiers balbutiements.

    Le terme publicité n'était pas encore entré dans le langage usuel et pourtant les réclames commençaient à s'afficher çà et là, comme sur le mur de l'épicerie tenue pendant la première partie du siècle dernier par la famille Huillet. Pour la ménagère allant chez Marceau, il était alors impossible de manquer le coup de promotion au bénéfice d'un ancêtre du gel coiffant, destiné à des consommateurs qui le valaient bien.

    Dans les années 1950, ce commerce laissera la place à un dépôt de journaux tenu par Justin et Jeannette Navarro lesquels continuèrent à percevoir pendant dix ans encore, la coquette somme de 100F par an, versée à leur endroit par le roi de la brillantine. Les tarifs publicitaires n'atteindraient des sommets que beaucoup plus tard, le coup de pinceau avait encore quelques belles années devant lui. L'avènement de l'image virtuelle n'était plus bien loin pourtant.

  • C’était hier : L’Ariégeoise conquise par les cyclos-voltigeurs du Kercorb

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 4 juillet 2003.

    cyclo vtt club du chalabraisMonique et Patrick Rault sur les pentes de la Haute-Ariège (Photo archives, Juin 2003).

    Incorrigibles ces cyclos chalabrois, ils ont à nouveau cédé aux avances d’une Ariégeoise qui pour la neuvième fois, leur tendait les bras. Il faut dire que les profils de cette cyclosportive au départ de Tarascon-sur-Ariège avaient tout pour séduire, pour preuve la présence de 2 777 concurrents sur la ligne. Au menu du jour, une balade en bordure de la rivière Ariège entre Tarascon et la cité comtale de Foix, puis cap vers le Pays-d’Olmes et Lavelanet. Les plus gaillards se voyaient proposer une boucle par la forteresse de Montségur, avant le retour pour tout le monde en Haute-Ariège, et l’ascension finale vers le plateau de Beille. Une montée redoutable qui a mis le peloton chalabrois a contribution sur seize kilomètres de virages enchaînés sous la canicule.

    Sur le grand circuit long de 147,2 km pour 3 109 m de dénivelé, la palme revient à Patrick Rault qui coupe la ligne au sommet de Beille, en 176e position sur 764 concurrents, avec un chrono de 6 h 03’ 59’’. Jean Navarro arrive 415e en 6 h 43’ 33’’, Jean Quério 432e en 6 h 46’ 21’’, le vétéran Roger Garros 666e en 7 h 37’ 22’’, Monique Rault 726e en 8 h 05’ 13’’. Victime d’une chute trois jours auparavant dans la descente du col de Peyrinet, cette dernière a puisé dans ses réserves pour goûter l’ivresse des sommets.

    Sur la Pitchouno (108,7 km, 2 479 m de dénivelé et 1 037 concurrents), Pierrette Fayet boucle la ronde en 5 h 02’ 46’’ (199e), suivie de Jean-Luc Mourières 465e en 5 h 40’ 50’’, Jean-Luc Delpech 903e en 6 h 53’ 07’’ et Robert Guilhemat 993e en 7 h 29’ 33’’. Parti le matin sous l’orage, ce peloton émérite a grandement apprécié la présence à ses côtés de Maryse Amouroux, présidente des CCC, porteuse d’eau et pourvoyeuse d’encouragements lors de la montée finale. Pleinement grisés par des paysages et des dénivelés à couper le souffle, les Cyclos du Kercorb ont promis de rallier la ligne de départ de la Xe édition prévue en juin 2004.   

  • C'était hier : Deux heures de plaisir sur le bon tempo avec le foyer

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du mercredi 2 juillet 2008.

    foyer d'éducation populaire chalabreLes chorégraphies proposées ont enchanté une salle comble (Photos archives, Juin 2008).

    Comme chaque année avec l’arrivée de l’été, la section "danse hip-hop" du Foyer d'éducation populaire organisait son gala de danse. Cette manifestation qui clôture une saison visant à encourager l’expression corporelle s'est déroulée le mardi 24 juin au théâtre municipal, sous la direction de Sandrine Prenant, professeur de danse.

    foyer d'éducation populaire chalabre

    Sur des chorégraphies très soignées, la soirée aura été tout aussi rythmée que conviviale, avec le renfort très apprécié des élèves de l'école de danse de Mirepoix. En véritables artistes, les élèves ont présenté un répertoire varié et de qualité, alternant avec beaucoup d’assurance des rythmes empruntés à Olivia Ruiz, Amy Winehouse, Lorie ou Gotan project. Le bonheur des enfants sur scène conjugué à celui des parents et amis venus très nombreux assister à cette représentation ont comblé les responsables du F.E.P qui ont adressé de chaleureux remerciements à toutes et tous par la voix de Gisèle Courthez.

    Rendez-vous en juin 2009 et excellent été aux petits artistes ! La section reprendra les cours en septembre prochain, pour tout renseignement contacter le secrétariat du F.E.P au 04 68 69 24 87.

  • C'était hier : Les choeurs du Chalabrais à la chapelle de Roubichoux

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du jeudi 2 juillet 1998.

    chorale eissalabraLa chorale Eissalabra a fait chanter les pierres (Photos archives, Juin 1998).

    Août 1964, un grondement sinistre dans le petit matin préfigure la triste disparition d’une petite chapelle oubliée des hommes et vaincue par le temps. Juin 1998, dans le soleil couchant, ce qui semble être une colonne de paroissiens se dirige lentement vers la chapelle de Saint-André-de-Roubichoux, joyau du patrimoine en passe de recouvrer toute sa splendeur d’antan, grâce à la volonté des Compagnons de Roubichoux.

    Depuis 1990 en effet, et à la faveur du dynamisme de cette association de bénévoles, une église a retrouvé ses murs en pierre de parement, sa voûte en arc de cercle brisé, sa nef, son abside, sa charpente, sa croix en fleur de lys et sa cloche.

    chorale eissalabra

    Un cadre ressuscité et enchanteur dans lequel se produisait samedi, le groupe vocal du Kercorb Eissalabra au grand complet, emmené par son maître de musique Edouard Garcia. Les Sonnacoises et les Sonnacois qui avaient répondu nombreux à l’invitation, ont particulièrement apprécié la prestation magistrale des chœurs du Chalabrais, heureux d’apporter leur soutien à Jean-Luc Bénet et ses compagnons bâtisseurs de cathédrales. Une occasion en cette période où la musique est en fête, d’apporter leur pierre à un édifice dont l’existence remonte à 1115, selon des sources tirées de documents du Prieuré de Notre-Dame de Camon.

    « Au Moyen-âge, le genre humain n’a rien pensé d’important qu’il ne l’ait écrit en pierre » (Victor Hugo). Dans la nef de Saint-André-de-Roubichoux, Eissalabra a fait chanter les pierres, en prélude à une inauguration particulièrement attendue que les Compagnons envisagent pour l’an 2000 prochain.

    chorale eissalabra