L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 1er octobre 1999.

Gilles et Guilaine Bourquin (à gauche) ont passé le témoin à Bernard et Bernadette Boffy

Photo archives, Septembre 1999

Les nombreux lecteurs présents au rendez-vous quotidien avec la presse locale auront le privilège d’assister en ce vendredi 1er octobre, à un petit événement au coeur de la Maison de presse du Cours François d’Aguesseau. En effet, Guilaine et Gilles Bourquin, Chalabrois depuis le mois de janvier 1995, ont décidé de passer le témoin en ce début d’automne. L’occasion de nous associer à leur fidèle clientèle pour leur manifester simultanément remerciements et souhaits de réussite, dans les nouvelles activités qui seront les leurs.

Dans le même temps, leurs successeurs ont déjà trouvé leurs marques dans ce qui demeure aujourd’hui le lieu de rencontre avec une clientèle dont « la gentillesse » a grandement contribué à rendre agréable l’arrivée en Kercorb de Bernadette et Bernard Boffy, nouveaux dépositaires, auxquels nous sommes très heureux de souhaiter la bienvenue.

Tous deux sont originaires de Lapradelle-Puilaurens et privilégient la qualité de vie ainsi que les rapports humains, le cadre chalabrois les a déjà conquis. Pour notre part, nous formulerons à l’égard de Bernadette et Bernard Boffy, des vœux de réussite et de parfaite adaptation dans la belle et accueillante cité du Kercorb.

L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du vendredi  30 septembre 1994

François Lopez et René Escande (au centre), plongés dans des souvenirs qui se bousculent

Photos archives, septembre 1994

Le canton de Chalabre a vécu une fin de semaine doublement placée sous le signe de l'engagement  sportif, et si le 24 septembre était proposé par le ministère de la Jeunesse et des Sports pour une journée de sensibilisation et de découverte, le district de développement du Chalabrais proposait pour sa part la mise en service officielle du nouveau stade route de Lavelanet. L'inauguration d'une structure et d'une surface qui n'a rien à envier à certains gazons britanniques s'est déroulée en présence de Jacques Montagné maire de Chalabre, président du district et conseiller général, entouré de MM. Raymond Courrière président du conseil général de l'Aude, Jean-Paul Dupré, député-maire de Limoux, Jacques Talmier, trésorier de la fédération française de rugby à XV, Jean-Claude Baqué pour le comité Midi-Pyrénées, Aldo Quaglio international maintes fois capé, Olivier Carbonneau champion de France en titre avec ses équipiers du Stade Toulousain. Etaient également présents les élus du canton dont le rôle déterminant devait être mis en exergue par le président du District du Chalabrais.

Cette année inaugurale a fourni l'occasion de revoir aux abords d'un lieu riche en souvenirs, les représentants de plusieurs générations de sportifs chalabrois venus fouler du bout des pieds « la moquette du paradis ». Un brin de nostalgie se lisait dans les yeux des vétérans François Lopez et Georges Escande, qui évoluèrent avant les années 1940 sur cette propriété privée mise à la disposition des sportifs du Kercorb par les Comtes de Mauléon. Lesquels donnèrent aussi leur nom au premier terrain de sport chalabrois. Six décennies plus tard, un rêve impossible prend forme grâce à l'efficacité de l'intercommunalité. A l'instar de la Juventus de Turin qui a son « estadio comunale », le Chalabrais possède désormais son « stade intercommunal ».

Les travaux d'aménagement confiés à l'entreprise  catalane « Paysage synthèse » du Soler (photo ci-dessus) ont été réalisés sur une période de trente jours et les techniques utilisées font l'objet d'un brevet français qui s'exporte pour le mieux vers le Canada, l'Italie, la Suisse et même l'Angleterre, ce qui constitue une réelle performance. Seule petite ombre au tableau, qui devrait se dissiper très rapidement, l'enracinement actuel du gazon n'est que de 7 à 8 cm, footballeurs et rugbymen devront par conséquent rester encore un peu dans les starting-blocks.            

La prochaine réunion de travail du District de développement du Chalabrais devrait permettre de donner le nom de Lolo Mazon, fidèle serviteur du rugby et du sport trop tôt disparu, à ce nouveau et superbe terrain de sport.

A l'heure du geste symbolique

De gauche à droite, Osmin Bor, Hubert Carcy, Jean-Paul Dupré, Roger Rosich, Raymond Courrière, Jacques Talmier, Jacques Montagné, Aldo Quaglio, Olivier Carbonneau

L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du mardi 28 septembre 2004.

Une partie de l'équipe enseignante aux côtés de Daniel Wagner, le principal du collège

Photos archives, Septembre 2004

La rentrée 2004 au collège Antoine-Pons s'est déroulée de manière très satisfaisante, avec une nouvelle augmentation des effectifs. Une encourageante progression pour le plus petit des 26 collèges audois, qui accueille depuis le 2 septembre dernier, 150 élèves. Au terme d'un premier mois studieux, les potaches du canton de Chalabre ont adopté un bon rythme de croisière, sous l'impulsion d'une équipe enseignante dynamique, renforcée par l'arrivée d'un nouveau professeur titulaire d'histoire et géographie. Il est à noter que cinq des enseignants exerçant à Antoine-Pons effectuent un service partagé sur deux établissements.

Après les travaux d'extension ayant permis l'ouverture de plusieurs salles de classe, les élèves disposent en cette rentrée 2004 d'un nouveau foyer mis à leur disposition au rez-de-chaussée. L'escalier d'accès à l'étage a également été refait à la faveur des vacances d'été.

Jeudi 2 septembre 2004, jour de rentrée au collège Antoine-Pons 

Si elle est prometteuse, la hausse des effectifs ne va pas sans poser quelques problèmes, notamment au niveau de l'accueil des demi-pensionnaires au nombre de 88. Avec les repas servis aux élèves des classes du primaire, les services de la cantine scolaire devraient pouvoir s'adapter dans un futur proche.

Initiée en septembre 2003, la section européenne a été reconduite et permet aux élèves de 3e de préparer une matière de leur choix, en langue anglaise. Comme par le passé, l'établissement a confirmé sa participation à l'opération ELA destinée à lutter contre les leucodystrophies, une association qui fêtera cette année son dixième anniversaire. Avant une animation prévue au printemps, les élèves se sont tout dernièrement soumis avec plaisir à l'exercice de la dictée ELA, sur un texte écrit par Philippe Claudel, prix Renaudot 2003.

Avec un taux de réussite de 77% au brevet des collèges 2003, le collège Antoine-Pons signe une nouvelle rentrée dans un cadre toujours plus fonctionnel, conditions idéales pour réussir une année studieuse et bénéfique, qu'il faut souhaiter aux élèves et à leurs professeurs.

L'équipe éducative pour l'année 2024-2025, aux côtés de Barbara Combe principale du collège

Photo vendredi 30 août 2024 

L'article en ligne avait été publié dans les colonnes de l'Indépendant, édition du lundi 27 septembre 2004.

A l'heure de la signature des actes de jumelage entre Chalabre et la ville mexicaine de Camaròn de Tejeda

De gauche à droite, colonel Michel Auzias, Christian Guilhamat, Marco Antonio Menes Couttolenc, Roger Campariol  

Photos archives, Septembre 2004

La cérémonie des actes de signature des actes officialisant le jumelage de la ville mexicaine de Camaròn de Tejeda avec la cité chalabroise, s'est déroulée en présence de MM. Marco Antonio Menes Couttolenc maire de Camaròn de Tejeda, Christian Guilhamat maire de la commune, Roger Campariol sous-préfet de Limoux, aux côtés du colonel Michel Auzias attaché militaire à l'ambassade de France à Mexico, et des représentants du 4e RE de Castelnaudary et de la gendarmerie du village.

Cette cérémonie très fraternelle, destinée à établir des liens d'amitié entre le pays qui a vu naître le capitaine Jean Danjou et le pays dans lequel il repose à jamais, aura offert aux Chalabrois le plaisir d'apprécier la présence chaleureuse « del señor presidente » de Camerone.

Une petite ville dans l'état de Vera Cruz, à l'est du Mexique, dont le nom lointain, inscrit dans la mémoire collective du Kercorb, évoque depuis 141 ans, un combat désespéré livré le 30 avril 1863 par les 62 légionnaires de la 3e compagnie du 1er régiment étranger, face aux guerilleros mexicains du colonel Milàn.

Si cet épisode a été oublié par les historiens, peu enclins à s'étendre sur l'échec d'une expédition initiée par Napoléon III et destinée à mettre sur le trône l'archiduc Maximilien d'Autriche, le capitaine Jean Danjou et ses légionnaires auront contribué à titre posthume à faire de ce 20 septembre, une insigne journée placée sous le signe du rapprochement entre les peuples. Comme devait le préciser Marco Antonio Menes Couttolenc, « le souvenir de ce fait d'armes est très marqué à Camaròn où se déroule, chaque 30 avril, une cérémonie en présence du gouverneur de l'état de Vera Cruz et de l'ambassadeur de France, événement très respecté par mes compatriotes qui adressent aujourd'hui leur salut affectueux au peuple français ».

Artisan de ce jumelage, le colonel Michel Auzias, arrière petit-fils du Docteur Lafitte, exprimait son bonheur d'avoir permis aux citoyens de Camaròn de Tejeda de nouer des liens avec leurs homologues de la commune, « des liens qui pour nous, militaires, sont très importants ». Après avoir rendu un hommage appuyé au peuple mexicain, Roger Campariol, sous-préfet de Limoux, se félicitait que « des contacts aient été envisagés entre les élèves du collège Antoine-Pons et ceux de Camaròn, ce jumelage constituant la première pierre d'une future et belle coopération ».

Avant la signature des actes, Christian Guilhamat remettait la médaille de la ville à son homologue mexicain, ce dernier offrant à la ville le blason de Camaròn, et deux flacons de terre issue du mausolée franco mexicain et de la fosse commune où reposent le capitaine Danjou et ses légionnaires.

L'hommage rendu devant la maison natale du Capitaine Danjou