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C'était hier - Page 133

  • C’était hier : Les motards « Los Petafums » étaient sur un petit nuage

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 28 avril 2003.

    petafums,abbé raymond cazabanL’abbé Raymond Cazaban a donné la bénédiction aux motards (Photos archives, Avril 2003).

    Un parfum d’irréel flottait sur la place Charles-Amouroux à l’heure où l’abbé Raymond Cazaban accueillait les membres d’une toute nouvelle association de motards répondant au doux nom de « Los Petafums ». Engoncés dans leurs blousons de cuir, les adeptes des deux-roues ont été particulièrement sensibles aux paroles de l’abbé, lui-même surpris mais heureux d’avoir été sollicité pour célébrer cette cérémonie. Laquelle a permis à la nombreuse assistance de découvrir un poème de Bob Dylan avant la bénédiction des Rameaux, et la mise en route des belles cylindrées pour une balade-découverte.

    petafums,abbé raymond cazaban

    Au terme d’un court périple sur les routes du canton, la « horde » pacifique a reposé la béquille du côté de la Cazalette, avant de rejoindre la place Charles-Amouroux où la fête s’est prolongée, autour d’un repas et d’une soirée dansante très animée. Bonne route à la joyeuse équipe de « Los Petafums », emmenés par leur président d’honneur Gilbert Barthès. Présidente : Stéphanie Lacko, vice-président : Thierry Ferrier, trésorière : Laurence Ferrier, secrétaire : Séverine Ferrier.     

  • C’était hier : Pas de clémence pour Badaluc

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du samedi 25 avril 1998.

    badaluc 1998Le prince de Carnaval avait rendez-vous avec son destin (Photos archives, Avril 1998).

    Surprise, incompréhension, révolte même, ont submergé les carnavaliers du Kercorb, à l’heure où ils assistaient gorge nouée à la fin brutale de Badaluc XXXe du nom, apôtre de la fête et prince du carnaval chalabrois.

    Ce champion nonchalant, ardent défenseur de la « petite reine », avait pourtant conquis son monde, les édiles locaux allant même jusqu’à lui remettre les clefs d’or de la ville.

    badaluc 1998

    Tour à tour, les enfants de l’école Louis-Pergaud puis la chorale Eissalabra dirigée par l’excellent maître de choeur Edouard Garcia, mettront tout en œuvre pour honorer leur illustre invité. Après le vin chaud concocté par l’ami Gilbert, la liesse populaire pouvait s’emparer des rues chalabroises, orchestrée par les virtuoses de l’OPVC. Ces rois de la double dièse et du bémol vont donner le plus endiablé des tempos à une joyeuse troupe grimée, qui va pacifiquement prendre possession de la capitale du Kercorb.

    badaluc 1998

    Mais voilà, de gigantesques flammes infernales ont mis un terme à la visite courtoise de celui qui la veille sur le cours d’Aguesseau, avait fait naître les espoirs les plus fous. Jugé dans le cadre inhabituel de la Métairie de la Ville, Badaluc s’est dignement évanoui dans des volutes de fumée montant vers les lugubres remparts du château de Mauléon. Des remparts sur lesquels nombre de citoyens auraient aperçu le spectre de Fluris, venu soutenir un compagnon d’infortune victime d’un tribunal des plus arbitraires.

    En nous gardant bien de contester un tel verdict, il faut adresser les félicitations les plus vives à Yvon, Thierry, Jean-José, Edouard, Richard, Sophie, Francis, Gilles, Popo, Jean-Claude, Nanard, Linda, Tony, Joël,… en un mot, à la fringante équipe des « festejaïres », qui brûle de remettre çà en 1999. Badaluc, qui sera alors sur son « 31 », tirera sa plus belle révérence devant le siècle qui se termine. Badaluc XXX est mort, vive Badaluc XXXI !

    badaluc 1998

    Retour vers le jour d'avant avec Thierry et Yvon, à l'oeuvre sous la charpente de l'ancien abattoir

    badaluc 1998

    La réception en place François-Mitterrand a mis le vélo à l'honneur

    badaluc 1998

    Ces messieurs du tribunal paradent sur les cours

    badaluc 1998

    En cette année de Mondial, Footix (au deuxième plan) est de la fête

    badaluc 1998

    Avec Popo, Gilles, Jean-Claude, Francis... les notes de l'OPVC montent rue du Barry-Neuf

    badaluc 1998

    L'instant à la tribune est crucial...

    badaluc 1998

    ... mais la destinée de Badaluc XXX est scellée

  • C’était hier : Challenge Lolo-Mazon, toujours la même passion

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 24 avril 1998.

    école de rugby chalabreLes petits Chalabrois et leur marraine réunis autour de la stèle Lolo-Mazon (Photos archives, Avril 1998).

    La XIIIe édition du Challenge Lolo-Mazon réservée aux poussins et aux benjamins réunissait sur la pelouse chalabroise, une centaine de petits rugbymen heureux de se retrouver autour du ballon ovale. De passes croisées en crochets intérieurs, les gros nuages gris qui assombrissaient le ciel du Kercorb ont à leur manière participé à cette nouvelle fête du rugby, en se gardant bien de la gâcher.

    Invités par l’équipe du président Francis Routélous, les représentants des clubs de rugby ariégeois avaient fait le déplacement jusqu’à Chalabre. Tandis que les formations de Foix, Laroque-d’Olmes, Prat-Bonrepaux et Saverdun préparaient leur entrée sur le terrain, les petits Chalabrois encadrés par leurs aînés ont déposé une gerbe au pied de la stèle érigée le 24 avril 1993 à la mémoire de Lolo-Mazon. Présents au rendez-vous du souvenir aux côtés de Jacques Montagné maire et de Mme Andrée Mazon, épouse de Jean Mazon et marraine du challenge, Jean-Joseph Romero, Roger Raynaud et Aldo Quaglio ont honoré la mémoire de leur compagnon de jeu.

    Une confrontation aussi amicale qu’engagée s’est alors déroulée tout au long de l’après-midi, le point d’orgue étant une finale opposant Saverdun à Foix. Avec cinq essais contre quatre, les benjamins de Saverdun enlèvent le 13e Challenge Lolo-Mazon devant Foix et Chalabre, succédant ainsi à Laroque-d’Olmes. Dans la catégorie poussins, c’est Prat-Bonrepaux, la commune chère à Edouard Garcia qui l’emporte, devant Foix et Chalabre. Enfin, la tombola a fait deux heureux gagnants, Monique Baby (panier garni) et Jean-Pierre Brembilla (jambon).

    A l’heure des récompenses, les jeunes passionnés de l’ovale étaient toujours aussi enthousiastes, prêts à renouveler l’expérience. Rendez-vous donc en 1999, pour une nouvelle fête du rugby et félicitations à toute l’équipe de bénévoles qui a assuré la pleine réussite d’une journée placée sous le signe de l’amitié et du souvenir.

    école de rugby chalabre

    Jean-Joseph Romero, Roger Raynaud, Jacques Montagné et Aldo Quaglio ont fleuri la stèle de Lolo Mazon 

  • c'était hier : Les vestiges du Chalabreil

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du mercredi 22 avril 1998.

    chalabreilA hauteur de la rue du Pont Vieux, les pointes de bois telles qu’elles apparaissaient en décembre 1996 (photo archives, Décembre 1996).

    Dans la nuit du 30 novembre au 1e décembre 1996, les trois cours d’eau qui traversent la cité du Kercorb atteignaient l’un après l’autre leur cote d’alerte. Gonflés par les chutes de pluie, l’Hers, le Blau et le Chalabreil charriaient des flots noirs et chargés, provoquant des crues qui allaient se répéter à huit jours d’intervalle. Au lendemain de ces inondations, le cours du Chalabreil débarrassé de ses alluvions par les eaux furieuses devait laisser apparaître les vestiges de piliers de bois semblables à des supports de passerelle ou de pont. 

    D’après les archives conservées en mairie, il est dit que le pays de Kercorb devint après 1210, frontière de la France, du comté de Foix et du royaume d’Aragon. Un pacte fut alors signé entre le Roi de France et le Kercorb, à la condition que les habitants gardent les châteaux forts et les frontières. De ce jour, le Kercorb devint Terre Privilégiée. Plus tard en 1366, mission est confiée au premier Baron de Bruyères-Chalabre « de faire clore la ville d’un mur entouré d’un large fossé, pour la mettre en état de résister aux ennemis du Roy ». Comme le rapporte un document extrait du magazine Chemin-Faisant, ce mur d’un mètre d’épaisseur ceinturait la citadelle et seuls « deux ponts en bois de chêne enchâssés dans des embrasures en pierre de taille » en permettaient l’accès.

    Ces pointes de bois mises à jour en décembre 1996 seraient-elles les vestiges d’un des ponts qui permettaient le contrôle des allées et venues dans la bastide de Chalabre ? Rien n’est moins sûr mais il est permis de le penser. Le mur d’enceinte quant à lui, servit également de protection lors des épidémies de peste. Avant son édification, une première épidémie avait décimé plus de la moitié de la population chalabroise, c’était en 1348. Aujourd’hui et depuis 189 ans, les pierres de cette muraille mise à bas donnent leur force aux racines des platanes qui ornent les cours d’Aguesseau, Docteur Joseph Raynaud, Sully et Colbert.