« La caserne Jean Cabanier a fait peau neuve ». Sous ce titre, l'article mis en ligne avait paru dans l'indépendant, édition du 27 septembre 2013.

La découpe du ruban, avant la remise officielle des clefs

Photos Michel Brembilla, archives septembre 2013

Le quartier de la gare était en effervescence, vendredi 20 septembre, à l'heure où les pensionnaires du centre de secours s'apprêtaient à intégrer des locaux entièrement réaménagés. Au terme de deux phases de travaux financés par le SDIS, et avec l'achat des locaux à la commune de Chalabre, l'investissement total en faveur de ce centre d'intervention et de secours, s'élève à 270 000.00 €.

Des locaux mieux adaptés aux missions     Entouré par les sapeurs-pompiers vétérans, par l'effectif en activité des centres de Sainte-Colombe-sur-l'Hers et Chalabre, l'adjudant-chef Stéphane Ferrier, chef de corps, avaient le plaisir d'accueillir André Viola, président du conseil général, Jacques Hortala, président du SDIS, le colonel Henri Bénedittini, directeur du SDIS, Julien Mario conseiller général de Belpech, ainsi que Christian Guilhamat, maire de la commune et Jean-Jacques Aulombard, conseiller général du canton. Les élus des villages voisins étaient également présents, à l'heure où chaque intervenant saluait l'aboutissement d'un projet qui va permettre aux soldats du feu du Kercorb, de disposer enfin de locaux adaptés. Afin de faire face aux risques présentés par un secteur couvrant 20 002 hectares, dont 15 684 ha boisés, pour une population de 3429 habitants.

Après le traditionnel partage du ruban inaugural, l'assemblée était conviée à visiter des locaux fonctionnels, dotés notamment d'une salle d'alerte, d'un bloc sanitaire et d'un vestiaire féminin. Il faut rappeler que l'effectif riche de trente et un sapeurs-pompiers volontaires, est mixte depuis plusieurs années, et compte aujourd'hui dans ses rangs, trois éléments féminins.

Yves Berenguer commandant     Il bénéficie également des services d'un infirmier et d'un capitaine médecin-chef, Yves Berenguer. Ce dernier étant pour l'occasion, élevé au grade de commandant, par le colonel Henri Bénedittini, avec les félicitations d'André Viola, Jacques Hortala, et l'ensemble des personnels présents (photo).

Cette journée inaugurale, s'est poursuivie par un vin d'honneur dans la grande salle associative d'un centre de secours Jean-Cabanier entièrement rénové, avec le concours d'entreprises essentiellement audoises.

L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du dimanche 27 septembre 1998.

Fin prêts au lever du jour

Photo archives, Septembre 1998

Le jour était à peine levé lorsque le peloton emmené par le président Francis Amouroux s'élançait vers la vallée du Touyre, direction Laroque-d'Olmes. Au pied du Castella et à l'approche des Quatre-Chemins, la jonction s'opérait avec les cyclos du président Francis Gailly.

Une randonnée commune pour une bonne cause, cyclos audois et ariégeois allaient rouler de concert sous la bannière des Virades de l'Espoir. Une sympathique chevauchée qui verra les cyclos du Kercorb enrouler sur les magnifiques routes des crêtes de la Terre Courage. Point culminant et point d'orgue de la journée, l'arrivée au sommet du col des Marrous offrira à nos neuf représentants une vue imprenable sur des sommets pyrénéens impatients de recevoir leurs premiers flocons.

Une pause bienvenue qui va surtout permettre à nos CCC d'apporter leur modeste mais sincère contribution au bel élan de solidarité initié en direction des enfants atteints de mucoviscidose. Au coeur d'un peloton arborant les couleurs de l'espoir, les cyclos du Chalabrais ont pris plaisir à participer à cette nouvelle édition des Virades de l'Espoir dont le but premier reste l'aide à la recherche. Un dernier dimanche d'été au cours duquel les cyclistes chalabrois ont offert la preuve si besoin était, qu'ils avaient des jambes, mais aussi du coeur.

L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du samedi 26 septembre 1998.

Le Chalabreil en son quartier

Photos archives, Septembre 1998

Vue du ciel, la cité de Chalabre semble profondément enracinée dans les méandres d'un delta imaginaire au pied des Petites Pyrénées. L'eau est partout, l'eau n'a jamais manqué dans le pays du Chalabrais et pour cause, la capitale du Kercorb est baignée depuis toujours par trois vénérables cours d'eau qui n'ont jamais cessé de se jeter dans les bras l'un de l'autre.

En apparence paisibles, l'Hers, le Blau ou le Chalabreil ont pourtant inquiété maintes générations de riverains anxieux et perplexes face à la soudaine montée des eaux. Rien de comparable avec le célèbre zouave du pont de l'Alma mais tout de même, les anciens n'avaient pas leur pareil pour jouer avec la cote d'alerte, avant de se résoudre finalement et promptement à monter les meubles au premier.

Véritables artères ayant autrefois irrigué le coeur industriel du Kercorb, ces trois cours d'eaux dont les noms étaient par trop souvent ignorés du visiteur sont sortis tout récemment de leur anonymat. Grâce à une initiative prise par le conseil municipal d'apposer une carte d'identité sur chaque pont les enjambant. De l'Hers au Blau, ou du Blau au Chalabreil, toute confusion est à présent impardonnable.

Aujourd'hui bien aménagé, le Blau a gagné en quiétude

L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 25 septembre 1998.

Un agréable moment de détente, bien trop rare pour le personnel de l’hôpital (photo archives, septembre 1998. De gauche à droite, Florence Bernard, Odette Zabouraeff, Patricia Farré, Anne-Marie Amiel, Dominique Martinez, Muriel Fort, Visita Lorca, Anne Danjou, Marie-Do Röösli, Christine Sanchez, Aline Guilhemat, Viviane Allias, Suzette Ferrier, Pascale Fort, Annie Buscail, Joëlle Fort).

A force de se croiser dans les couloirs, de galoper d’un étage vers l’autre, les filles de l’hôpital local de Chalabre en arrivaient à ne plus se voir, à l’évidence, la communication « inter-personnel » avait un sacré coup dans l’aile. L’heure semblait grave, et dans l’urgence il fut décidé que l’été ne darderait pas ses derniers rayons de soleil, avant que toutes ces fringantes et pimpantes jeunes filles ne s’assoient enfin autour d’une bonne table.

Ce qu’elles firent dès le premier vendredi venu, mettant le cap sur la vallée du Blau et plus précisément Puivert, où le dépaysement allait être total. Accueillies par de sympathiques Lusitaniens en un lieu convivial nommé « Rio d’Ouro », les ange gardiens de nos grands-mères et grands-pères auront goûté à cette ambiance qui fait battre le cœur de Braga, Guimaraes ou Matosinhos.

En ce haut-lieu encore méconnu de la gastronomie ibère et portugaise, chacune d’entre elle aura oublié l’espace d’une « zarzuela », ces petits soucis qui nourrissent l’ordinaire. Bien sûr, la nuit fut des plus courtes, mais qu’importe, puisqu’au petit jour venu et avec un cœur gros comme ça, elles allaient retrouver leurs protégés impatients de découvrir par le menu, tous les détails d’une soirée en vérité très réussie.