L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du mardi 2 février 1999.

Les Poussins ont le vent en poupe

De gauche à droite, debout, Philippe Gérard, Florian Guilhemat, Cyril Gérard, Quentin Seyve, Michel Dufour, Thomas Iles, Benjamin Courthez, Hugo Roussel, Alain Guilhemat. Accroupis, Sylvain Lambert, Alexandre Barrière, Davy Dumay, Pierre-Quentin Lanes, Shane Bailey, Elie Franot, Frédéric Noy.

Photos archives, Janvier 1999

En accueillant les footballeurs de Cazilhac, les Chalabrois n'ont pas laissé passer l'occasion de confirmer un redressement opéré la semaine dernière face au leader trébéen. Une courte mais précieuse victoire a conclu un après-midi au cours duquel les protégés de Antoine Salas ont fait montre d'une belle vaillance pour s'offrir enfin quatre points libérateurs. Un but inscrit en première période par Frédéric Granel sur un service parfait de Jérôme Bucchière devait libérer des « bleu et blanc » qui ont jeté toutes leurs forces dans une bataille farouchement disputée face à des visiteurs eux aussi en quête de points. Le tournant de la rencontre aura lieu en seconde période lorsque Fabrice Jean repousse une balle que tout le monde voyait au fond. Sauf « Papillon », bien sûr, qui signe là un nouvel et superbe arrêt dont il a le secret.

Le manager Paul Lagarde et ses réservistes se déplaçaient au stade de la Gatète où ils ont échoué face à la formation de Villesiscle, score final 2 à 0. A la décharge des poulains du coach Santiago Martinez, trop de défections de dernière minute, et l'absence d'éléments clefs sollicités pour renforcer le team fanion. Malgré des aléas inhérents à toute équipe réserve, le FCC II réalise un parcours très honnête en deuxième division.

Moins de 15 ans

De gauche à droite, debout, Mathieu Cassagnaud, Olivier Beauvais, Fabrice Canal, Jérémy Amouroux, Mickaël Padet. Accroupis, Kévin Soulas, Jérémy Roncalli, Eric Sanchez, Jean-Raymond Pizon, Mathieu Canal, Michaël Rosich.

Ecole de football     Samedi l'école de football était elle aussi sur le pont, deux rencontres à domicile, une à l'extérieur. Les Moins de 15 ans se déplaçaient à Armissan où ils ont signé une nouvelle victoire sans appel 3 à 0, le coup du chapeau pour l'ex-keeper et neo-goleador Jean-Raymond Pizon. Félicitations à Fabrice Canal et à sa belle équipe, qui confortent leur place de leader. A 14 h au stade Lolo-Mazon, les Poussins du Limouxin étaient les hôtes d'une équipe chalabroise prometteuse mais qui a bien failli subir la loi des petits blanquetiers. Cyril Gérard avait ouvert la marque pour le FCC mais les visiteurs égalisaient aussitôt pour mener ensuite deux puis trois à un. Philippe Gérard et Alain Guilhemat aiguillonnaient leurs protégés, ceux-ci trouvant les ressources nécessaires pour refaire leur retard, par Cyril Gérard à nouveau puis Pierre-Quentin Lanes. A trois partout le nul semblait définitif mais Thomas Iles monté depuis les lignes arrières viendra donner une victoire sur le fil à ses partenaires, score final 4 à 3 pour les poussins du FCC.

A 15 h, les Benjamins de Roger Rosich engageaient face aux Carcassonnais du FAC IV. Une première période très équilibrée verra des occasions manquées de part et d'autre, avant que le FAC n'exploite une erreur de relance pour scorer juste avant les mandarines. Les Chalabrois repartiront à l'attaque pour égaliser sur un coup-franc ajusté par Anthony Rosich, sous la transversale et dans l'équerre, superbe. Le match va ensuite basculer en faveur des visiteurs qui inscrivent deux buts successifs, tandis que les partenaires du capitaine Aurélien Moralès ratent un penalty et une occasion de revenir au score. 1 à 3 au trille final, sifflé par Raymond Dumay référé bénévole de la rencontre.

Benjamins

De gauche à droite, debout, Lionel Chastang, Lionel Martinez, Aurélien Barrière, Anthony Rosich, ?, Frédéric Le Foll, Vincent Doublet. Accroupis, Sébastien Boulbès, Jonathan Razeyre, Sylvain Dumons, Alexandre Cassagnaud, Philippe Boussioux, Aurélien Moralès.

L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du lundi 1er février 1999.

Les Rois de la galette, « hors-fève » en la matière

Photo archives, Janvier 1999

Une sympathique effervescence régnait vendredi soir au foyer du collège Antoine-Pons, où les membres de l'association sportive et leurs parents, étaient réunis à l'invitation de Monique Rault, professeur d'EPS. Pas de chrono, pas de chaussures à pointes, le tout pendu au clou, pour une soirée plutôt décontractée qui a permis à chacun de revivre en photos et en images, les différentes manifestations sportives auxquelles nos potaches ont brillamment participé. Depuis le cross de district de Castelnaudary, le cross départemental et les qualifications pour la finale académique du 16 décembre en Lozère, les jeunes coureurs du Kercorb ont démontré qu'ils avaient énergie et souffle à revendre. Ce que les nombreux parents présents ont pu constater avec plaisir, au travers d'une rétrospective vidéo retraçant les meilleurs moments d'un mémorable voyage au Malzieu.
Après avoir vanté les beautés de l'Aubrac, les rois du chrono ont fondu sur de moelleuses galettes, en promettant de donner le meilleur d'eux-mêmes le vendredi 12 février prochain, à l'occasion du traditionnel cross du collège. Rendez-vous est pris.

Voilà déjà vingt-cinq ans, les petits Chalabrois avaient décidé de dépoussiérer un jouet qui allait réussir son retour sur les cours chalabrois. L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du dimanche 31 janvier 1999.

Le pendule, une figure maîtrisée par notre champion local, Fabrice

Photo archives

On le croyait définitivement relégué au rayon des antiquités et vaincu entre autre par la déferlante des consoles vidéo, il n’en est rien. Celui que les révolutionnaires de 1789 avaient baptisé émigrette ou coblence est remis au goût du jour, grâce à un phénoménal retour en force le yoyo est à nouveau parmi nous.

A Chalabre comme ailleurs certainement, la folie du yoyo s’est emparée de la rue où de nombreux jeunes amateurs rivalisent d’adresse avec une impressionnante dextérité. Le pendule, le tour du monde, le chien, la Tour Eiffel, le dormeur…, autant de figures réalisées sans mode d’emploi mais à grand renfort de ficelle, une ficelle mise à rude épreuve par un yoyo qui virevolte en tous sens et dont il vaut mieux surveiller la trajectoire.

1999 sera-t-elle l’année du yoyo ? Fabrice et ses copains en sont persuadés.

L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du mercredi 30 janvier 2019

Depuis décembre dernier, le comité de carnaval fignole le protocole

Photo archives, Décembre 2018

C’est à la faveur d’un week-end pascal à venir, que la capitale du Kercorb accueillera sa Sérénissime Altesse Badaluc le 51e, digne successeur d’une intrépide dynastie, remarquable de par ses capacités d’auto combustion. Au terme de longs et savants calculs établis sur les bases du calendrier solaire romain de 365 jours d’une part, et du calendrier lunaire de 354 jours d‘autre part, le comité d’accueil chargé du protocole et les émissaires de sa majesté Badaluc LI ont réussi à fixer la venue du prince de l’éphémère le samedi 20 avril prochain, jour de Sainte Odette.

Deux jours de liesse attendent les sujets de la capitale du Kercorb, invités à pavoiser afin que cette visite qui suscite une multitude d’espoirs soit une réussite complète. Samedi 20 avril sous la halle aux blés, les notables locaux drapés dans leur légitimité et entourés des autorités militaires et ecclésiastiques bâtiront un pont d’or à l’attention du prince de tous les bienfaits. Afin d’éviter l’incident diplomatique et de ne pas mettre en péril l’existence d’un visiteur dépêché par la Providence, le cortège empruntera un circuit pour l’heure gardé secret.

Aux discours de bienvenue succédera vers 21 h 30 le traditionnel tour de fecos, suivi d’une sauterie au théâtre Georges-Méliès. Les festivités se poursuivront dimanche 21 avril avec les cuivres locaux et leur cortège de masques. Le jugement du monarque pourrait intervenir aux alentours de 18 h sous les platanes de la place Charles-Amouroux. Que Badaluc LI subisse ou non les foudres du tribunal, le comité de carnaval proposera à l’assistance de conclure autour d’un verre.