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C'était hier - Page 157

  • C'était hier : Aristide « le brulou de vi » est de retour

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du samedi 3 janvier 2009.

    aristide peyronnie

    Aristide Peyronnie surveille « la blanche » qui sort du serpentin

    Photo archives, Décembre 1994 à Villefort

    Ce jour-là, Justin Canal présent sur les lieux avait assuré  l'éclairage, à l'aide d'une lampe

    Il est l’un des derniers distillateurs à faire bouillir un alambic, Aristide Peyronnie émigre année après année depuis son Couserans natal pour venir à la rencontre des bouilleurs de cru du pays chalabrais. Accompagné de sa drôle de machine, notre alchimiste prend d’abord position sur le chemin des Martres à Sonnac, puis au bord du Blau à Villefort, il remontera ensuite la vallée vers Puivert, ultime étape avant de rallier le Pays de Sault et Roquefeuil. Et ainsi de décembre à février, exposé aux quatre vents, Aristide scrute ce petit flotteur calibré semblable à un thermomètre, qui lui permet de contrôler au degré près la qualité d’une fine qui fera à coup sûr le bonheur des amateurs.

    Intervention délicate et qui ne présente aucune difficulté pour Aristide, distillateur ambulant depuis 1950 et originaire de Massat, petit village ariégeois au pied du col de Port. En 58 ans de métier, Aristide se souvient d’avoir perdu deux saisons tout au plus, en 1954 et 1955, lorsque son statut de conscrit l’avait emmené vers les rivages de l’Afrique du Nord. Notre « brulou de vi » a vécu la lente évolution des habitudes, depuis 1950 lorsque la croûte de marc sec était distillée par ses soins à Rouvenac, pour les Villefortois et les Puivertains notamment, jusqu’à ce que les vignes disparaissent du décor. Les prunes, les pommes et autres fruits remplaceront alors pépins et peaux de raisin dans la « cucurbite » (bouilloire).

    Trêve du Nouvel An oblige, Aristide et sa machine à remonter le temps ont interrompu un art qu’ils exercent au premier degré. Entracte durant lequel les connaisseurs ne vont pas manquer de goûter à des arômes aussi riches que variés, et que d’aucuns appellent «riquiqui ».

    Retour à présent sur une visite que les élèves de l'école Louis-Pergaud avaient effectué auprès d'Aristide, quand l'alambic faisait escale à Villefort. C'était au mois de décembre 1985 et les écoliers étaient accompagnés par Thérèse Carcy et Jean Plauzolles, leurs enseignants. 

    aristide peyronnie

    Aristide Peyronnie va contrôler la qualité de la fine

    Photos Jean Plauzolles, Décembre 1985

    aristide peyronnie

    Petit Louis et son voisin mettent a main à l'ouvrage

    aristide peyronnie

    La classe de Louis-Pergaud rassemblée aux abords du pont sur le Blau. Au second plan, les ruines du Casteillas 

  • C'était hier : Le Saint Barth est à nous !

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du dimanche 3 janvier 1999.

    st barthélémy

    Thierry, Jean et Jeannot à la cime du pic Saint-Barthélémy

    Photo archives, Décembre 1998

    Tandis que le Père Noël remisait sa hotte, tandis que les rennes fourbus commençaient à reprendre leur souffle, les randonneurs du Kercorb munis de leur bâton de pèlerin mettaient le cap sur le Saint-Barthélémy. Conservateurs impénitents, nos quatre marcheurs ont entrepris une visite vers leur pic fétiche avec une régularité de métronome qui les a tout simplement emmenés jusqu'au sommet.

    Ce qu'ils ne réussissaient plus depuis longtemps, parce que trop de neige, pas assez de soleil ou trop de brouillard. Mais en ce samedi 26 décembre, 2 348 m ont été prestement gravis en dépit d'une neige tombée en abondance à la veille d'une douce nuit. Et donc tout semblait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes, hélas l'ami Emile était absent, et avec lui, la bourriche d'huîtres qu'il a l'habitude d'emmener, en cas.

    Arrivés à la cime d'un Saint-Barthélémy givré à merveille, l'oeil rivé sur les vignobles du Cabardès, nos randonneurs ont eu bien sûr une pensée pour leur ami élevé au pays des Mille et un muids. Jeannot, Thierry et Jean ont alors bu le divin spectacle offert par la chaîne enneigée des Pyrénées, du Vignemale au pic des Trois Seigneurs, avant d'entreprendre la périlleuse descente crampons aux pieds, vers le col de Girabal et le Pays-d'Olmes. A présent remisés, les sacs ressortiront en juin, nos marcheurs reviendront sur les pentes d'un Saint-Barthélémy qui aura alors reverdi, sous l'abondance d'un « gispet » aux vertus cachées.

  • C'était hier : « La Diane de Sonnac » fait bonne chasse

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du samedi 2 janvier 1999.

    1999 Chasse Sonnac.jpg

    Roger Rosich et Pascal Bénédet ont réussi deux beaux coups de fusil

    Photo archives, Décembre 1998

    Les dernières heures de 1998 auront été fatales pour deux superbes sangliers « estourbis » sur les hauteurs du Cammazou, commune de Corbières, par l'équipe des chasseurs de Sonnac-sur-l'Hers. Deux spécimens impressionnants et déterminés à vendre chèrement leur peau face aux Nemrods sonnacois, qui au terme de la bataille déplorent dans leurs rangs la perte d'un chien. Un jeune fox-terrier prénommé Arthur et qui n'a pas survécu à l'impitoyable corps à corps livré face à l'un des deux porcins acculé au ferme.

    A l'arrivée, les deux « singularis porcus » accusent les poids respectables de 90 et 140 kg, abattus par les redoutables gâchettes de l'équipe, Roger Rosich et Pascal Bénédet. Après avoir grandement contribué au beau succès de leurs maîtres, les chiens ont sagement escorté l'équipe emmenée par Julien Cathala jusqu'au village, où ils ont eu l'insigne honneur de se joindre au festin. Un petit bout de viande, et une petite pensée pour leur copain Arthur.

  • C'était hier : Le FCC veut rebondir après la trêve

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du jeudi 1er janvier 2009.

    fc chalabre football

    Le FCC II repart en campagne à Sainte-Eulalie

    De gauche à droite, debout, Paul Lagarde, Davy Dumay, Romain Cantos, Christian Matéo, Mickaël Padet, Hugo Defernez, Yohan Khadri, Raymond Dumay. Accroupis, ?, Jérôme Escande, William Nys, Laurent Delayen, Antoine Salas, Renaud Dumay.   Photo Archives, Novembre 2008 

    A trois journées de la fin d’une phase aller suspendue pour cause d’intempéries, le Football Club Chalabrois engagé en championnat de promotion honneur se retrouve en fâcheuse posture juste devant Cuxac-d’Aude et Cazilhac. Avec quatre défaites, trois nuls et une seule victoire, le FCC I qui frise la zone de relégation devrait accueillir le leader Conques le 4 janvier, avant d’aller à Pezens (3e) le 11 janvier. Face à l’adversité, le coach Philippe Lara espère retrouver ses troupes au complet, rétablies à la faveur d’une trêve de Noël susceptible de jouer les prolongations, mauvais temps oblige.

    Après la défaite concédée chez le leader Palaja, les réservistes du FCC II occupent la quatrième place du général de 3e division poule B. Les joueurs entraînés par Raymond Dumay comptent un match en retard et devraient reprendre du service le 11 janvier à Sainte-Eulalie.

    A l’orée d’un nouveau départ, les footballeurs seniors présentent un bilan mitigé mais le FCC est souvent parvenu à renverser la tendance, avec le soutien inconditionnel de ses supporters et partenaires. A l’image de l’année 1985, lorsque l’entreprise T2L Chimie avait apporté son soutien au club du président Roger Dumay, avec un équipement offert par Patrick Privat directeur de la société. Pour l’anecdote, l’équipe fanion du Kercorb qui évoluait déjà en PH, une division créée en 1980, fut la première équipe à décrocher le titre de champion de promotion honneur. Souvenirs « vieux » d’un quart de siècle ou presque, et l’occasion de saluer un onze qui évoluait sous des couleurs inhabituelles.

    fc chalabre football

    De gauche à droite, debout, Alain Crovetti, Philippe Gérard, Jacques Garcia, Alain Marzura, Raymond Dumay, Patrick Privat. Accroupis, Didier Cambon, Jean-Philippe Discala, Gérard Crovetti, Guy Sanchez, José Planas, Claude André.