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C'était hier - Page 155

  • C’était hier : L’alambic d’Aristide Peyronnie sous l’objectif de la caméra

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du mardi 7 janvier 2003.

    aristide peyronnieAristide Peyronnie détient tout le savoir-faire d’un métier qui se perd (Photo archives, Avril 2001, Toques et Clochers à Villelongue-d'Aude).

    Au service des bouilleurs de cru depuis 1950, Aristide Peyronnie fait partie des quinze bouilleurs ambulants répertoriés à la chambre des métiers de Foix. Les quinze derniers peut-être car cette activité qui ne dit pas son âge est de plus en plus menacée par une ordonnance gouvernementale datant de 1960. Jusqu’alors, le droit de distiller était accordé à tout exploitant agricole (pour l’occasion baptisé bouilleur de cru) récoltant des fruits provenant de sa propriété et cotisant à la Mutuelle Sociale Agricole. Or cette ordonnance vise à supprimer la transmission de ce droit aux descendants, exception faite des conjoints. Avec le temps qui file, cette exception prend des allures de sursis, et l’existence du gratifiant métier de « brulou de vin » est bel et bien en péril.

    aristide peyronnie

    Photo archives, Janvier 1994 à Villefort

    Natif de Massat, la patrie des bouilleurs ambulants, Aristide affiche malgré tout, une sérénité aussi limpide que son divin nectar. Fruit d’une sagesse acquise au fil d’un demi-siècle d’expérience à peine troublé par deux années de conscription sur les rivages tunisiens de Carthage. A la nuit tombée sur les rives du Blau ou de l’Hers, Aristide laisse éteindre sa belle machine à remonter le temps, évoquant les riches souvenirs que distillent les serpentins de sa mémoire. La délectable mission de notre maître alchimiste qui continue à relever le défi autant par amour du métier que par nécessité, reprendra demain à la première heure, avec une nouvelle flambée et le retour de subtils effluves d’alcool.

    Ce quotidien presque hors du temps a fait l’objet d’un tournage mettant en scène Aristide Peyronnie et son alambic. Un superbe sujet réalisé avec le concours du conseil général de l’Aude qui sera présenté en avant-première le jeudi 16 janvier prochain à 18 h 30 au musée du Quercorb à Puivert.

  • C'était hier : Les hauts-de-hurlevent au sommet du pic Saint-Barthélémy

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 6 janvier 2003.

    saint-barthélémyLes randonneurs sous les 27e rugissants du St Barth (photo archives Décembre 2002).

    Comme la tradition a du bon, le cercle des marcheurs du Kercorb est reparti à l’assaut de ce bon vieux pic Saint-Barthélémy, imperturbable du haut de ses 2348 mètres, tout aussi enneigés que les 2368 mètres du pic Soularac, son éternel complice.

    saint-barthélémyC’était le 27 décembre dernier et les randonneurs espéraient, en prenant un peu de hauteur, apercevoir à l’horizon une année 2003 annoncée. Les premiers mètres effectués à l’abri des vestiges de la mine désaffectée ne laissaient aucunement présager de la suite de l’ascension. A la hauteur du Trou du Vent, le trop bien nommé, un vent extrêmement violent va rejoindre la cordée, gênée dans sa progression jusqu’au sommet par des bourrasques permanentes.

    saint-barthélémyFace aux éléments, les marcheurs chevronnés vont adopter une technique peu orthodoxe mais efficace, chacun tenant d’une main ferme, le « titoulet » du béret de celui qui le précédait. Ainsi assurée, la cordée effacera un à un les pièges tendus par les névés ou bien le traître « gispet » qui est, comme chacun le sait, hallucinogène de juillet à décembre, et aphrodisiaque pour le reste de l’année.

    saint-barthélémy

    Jean et Christian marchant dans les traces de Francis qui marchait lui-même dans les traces des isards, le trio va rapidement accéder au sommet d’un Saint-Barth fouetté par le vent. Du haut des 2348 mètres du pic, le plaisir d’admirer le panorama sera plutôt bref, la force des bourrasques venant de la mine de talc de Luzenac représentant un danger évident. Un coup d’œil vers la Montagne Noire perchée au-dessus de la brume, le château des Comtes de Foix éclairé par un filet de soleil (photo), ou encore les eaux marron du lac de Montbel, et les marcheurs rebroussaient chemin, rendant la montagne ariégeoise à sa solitude hivernale.

    saint-barthélémy

  • C’était hier : Le FCC vise la place de leader

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 5 janvier 2003.

    fc chalabre footballLe FC Chalabre présente ses meilleurs vœux pour 2003 (Photo archives, novembre 2002).

    Après la belle soirée de la Saint-Sylvestre à laquelle était conviée la grande famille des footballeurs chalabrois, l’heure est venue de retrouver le chemin des stades et de la compétition. L’équipe fanion du Kercorb sera au grand complet aujourd’hui pour un périlleux déplacement à Lasbordes, club solidement installé aux commandes de la première division. Face à un adversaire que les Chalabrois connaissent parfaitement, le coach Tony Colomer demandera à ses joueurs de faire montre du même sérieux qui leur a permis de boucler avec succès une série de six rencontres.

    Troisième à deux petits points des Lauragais, le FCC jouera cet après-midi à quitte ou double, histoire de s’adjuger le fauteuil de leader. Cette première rencontre de 2003 face à un des prétendants à la montée en promotion honneur, sera un excellent révélateur pour les troupes du président Raymond Dumay, lesquelles ont hâte de retrouver le ballon et la compétition. Pour l’heure, les dirigeants et les joueurs du FC Chalabre sont heureux de présenter leurs meilleurs vœux de bonheur et santé à l’ensemble de la population.

  • C’était hier : La section « Sport nature » du collège a le vent en poupe

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 4 janvier 2008.

    collège antoine-ponsLes potaches ont parfaitement démontré qu’ils avaient le pied marin (Photo archives, décembre 2007).

    Les élèves du collège Antoine-Pons bénéficient depuis la rentrée de septembre dernier d’une section « sport nature », créée sur la base d’un projet  présenté par Monique et Patrick Rault, professeurs d’EPS et de SVT. L’initiative a obtenu l’adhésion de nombreux élèves, invités en octobre dernier à s’adonner à la pratique de la voile sur le plan d’eau de la Ganguise, sous la houlette de moniteurs agréés. Trois jours en pleine nature et une expérience très appréciée, sur laquelle les élèves ont eu le plaisir de revenir tout récemment, à l’occasion d’une rencontre organisée au foyer du collège. En présence de Yannick Callat, leur principal, les apprentis matelots ont proposé un compte-rendu circonstancié à leurs parents et à leurs professeurs.

    Maquettes à l’échelle et photos à l’appui, les potaches ont détaillé leur séjour sur la base du Lauragais, initiant à leur tour un auditoire attentif aux techniques de la voile. Comment ramener le spinnaker, quand tirer des bords, sans oublier de respecter la règle d’or de tout bon marin, « une main pour le bateau, l’autre pour le matelot ». Au terme de l’exposé, la soirée s’est poursuivie autour d’une table agréablement garnie, l’occasion d’aborder le thème de la course d’orientation, prochaine animation au programme de la section. 

    collège antoine-pons

    Base nautique de Belflou, lac de la Ganguise

    Photos archives, juin 2007

    collège antoine-pons