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C'était hier - Page 153

  • C’était hier : Car’Al’Oulo frappe les trois coups

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 14 janvier 2003.

    car'al'ouloTom Torel chante Léo Ferré (Photo archives).

    En ouverture de sa saison 2003, le réseau culturel du Chalabrais Car’Al’Oulo, propose de vivre une histoire d’amour d’un soir avec Léo Ferré. Grâce au duo Tom Torel et Bruno Degaille de la Compagnie du Clapas, interprètes d’un spectacle intitulé « Si au moins ça pouvait ressembler à l’Italie », sur des textes de Léo Ferré extraits de « Poètes… vos papiers ».

    « Léo, on ne sait s’il sortait d’un bal populaire au petit matin, les yeux rougis et tout transpirant d’avoir trop dansé le tango avec une jolie môme ou bien d’une barricade érigée en plein front de la bêtise humaine . En tout cas l’homme au regard de fou et aux cheveux d’ange a ouvert sa grande gueule et ses paroles de visionnaire sont restées intactes, pour ne pas dire d’actualité. Il faut dire qu’un poète « anar » ça laisse des traces ».

    Avec Léo l’Italien, et ces grands bonheur de l’écriture que sont Louis Aragon et Jean-Roger Caussimon, mais aussi Charles Baudelaire et Guillaume Apollinaire, le spectateur est invité à une promenade plus ou moins paisible au pays des hommes, le vendredi 17 janvier à 21 h, salle de la mairie à Puivert.   

  • C’était hier : « L’Armanac del Quercòrb » vient de paraître

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 13 janvier 2003. L’occasion d’informer de la parution de la version 2023 de l’almanach du COQ, disponible au secrétariat de la mairie ou auprès d’un membre du cercle.

    cercle occitan du quercorb,la sauze

    Octobre 1993, La Sauze (à droite) avec Alan Roch

    L’archive qui suit permet également d’évoquer la mémoire d’Alain Sauzel, dit La Sauze, décédé lundi 9 janvier 2023. Présent à Chalabre le 16 octobre 1993 aux côtés de son ami Alan Roch, il avait été l’invité privilégié d’une journée consacrant la naissance officielle del Cèrcle Occitan del Quercòrb. Journée que La Sauze avait clôturée par un tour de chant, « faisant un tabac » avec ses chansons empreintes d’humour, de poésie, de tendresse et de colère.  Un dernier hommage lui sera rendu ce lundi 16 janvier en l'église d'Ouveillan (10 h).   

    cercle occitan du quercorb,la sauze

    « En Josep » et son équipe informent de la parution de l’almanach 2003 du COQ

    Photo archives, février 1998

    L’atelier de langue du Cercle Occitan du Quercorb a le plaisir d’annoncer qu’il vient de mettre la dernière touche à son Almanach 2003, deuxième du nom. Mis en oeuvre par une équipe composée de Sophie Jacques, Robert Roncalli, Marie-José Bernard, Raymonde Chopineau, Christine Vanbatten, José Navarro, aidée dans les manipulations par Jean Plauzolles, cet almanach a été relié par l’imprimerie de l’Hers.

    « L’Armanac del Quercòrb » propose des conseils de jardinage, des recettes de cuisine, des histoires drôles, des noms de lieux explicités, des chansons de notre patrimoine, des événements qui ont marqué l’Histoire de Chalabre… et bien sûr, un calendrier de l’année 2003. Le tout en langue occitane évidemment. Les membres de l’atelier du COQ vous invitent à venir effeuiller avec eux l’almanach 2003, autour d’un apéritif, ce mardi 14 janvier à 18 h 30 à la salle du conseil municipal, cours Sully.

    cercle occitan du quercorb,la sauze

    Photo archives, février 1998

  • C’était hier : Inaccessible Saint-Barth

    Une toute dernière escapade vers le pic du Saint-Barthélémy (c'est promis), avec un article qui avait paru dans l’Indépendant, édition du lundi 12 janvier 1998.

    randonneurs du kercorbHeureusement, la cabane du « pastre » n’est plus très loin (Photos archives, Décembre 1997).

    Dans le prolongement de la colline de Roquefère, les Chalabrois ont une vue imprenable sur les petites Pyrénées et les crêtes acérées du pic de Soularac. Et là-haut, oublié par les rayons d’un soleil distrait, le névé du Lac Noir a attendu tout l’été avant de disparaître sous les premières chutes de neige. Arrêtés par cette poudreuse tombée en abondance, les randonneurs du Kercorb n’ont pu aller beaucoup plus loin que le fameux Trou du Vent le bien nommé. Surpris dans la brume et les tourbillons de neige, nos quatre marcheurs devront se résoudre à écourter leur pèlerinage vers le Saint-Barth pour trouver un abri. Blottie au-dessus des ruines de l’ancienne mine, la cabane du berger va offrir un refuge inespéré dans lequel notre quatuor transi va s’évertuer à allumer une petite flambée.

    randonneurs du kercorb

    Ainsi requinqués, l’idée de procéder à l’ouverture d’une bourriche d’huîtres tirée du sac de l’ami Emile sera adoptée à l’unanimité. A la lueur d’une demie bougie qu’il faudra penser à remplacer avant l’été et le retour du berger, Jean, Emile, Jean et Christian vont laisser tomber la neige. Et dans le même temps, faire honneur à une « tortilla » aux petits oignons, accompagnée d’un Chardonnay bonifié par l’altitude (1 437 m).

    randonneurs du kercorb

    A contrecœur et avant la nuit, nos montagnards ont abandonné leur retraite, en ayant une pensée pour un « pastre » qui leur aura rendu une fière chandelle, en laissant la porte de son refuge entrouverte.

    randonneurs du kercorb

  • C'était hier : Les randonneurs du Kercorb ont retrouvé leur refuge

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du vendredi 11 janvier 2013.

    randonnée,saint-barthélémyLa controverse du Saint-Barthélémy a fait rage, dans un refuge riche en souvenirs (Photos archives, décembre 2012).

    Un peu avant que l’année 2012 ne fasse ses adieux, les randonneurs du Kercorb se sont transportés sur les pentes de leur pic fétiche. Un sommet ariégeois qu’ils honorent de leur présence entre Noël et 1er de l’An, quelle que soit l’épaisseur du manteau neigeux.

    Le Pog de Montségur se dégageait à peine de l’obscurité lorsque les six marcheurs apercevront l’étang de Moulzoune, premier palier de l’ascension vers le pic Saint-Barthélémy, via les mines de Fangas et de la Porteille. L’énorme quantité de poudreuse va sérieusement ralentir la progression de la cordée, munie de crampons, mais dépourvue de raquettes. Un oubli volontaire puisque l’objectif de cette journée n’était pas de rallier un St Barth immaculé, mais plutôt de rejoindre à l’heure dite, le refuge des Cimes (club d’initiation à la montagne escalade et ski). Lieu fixé pour une rencontre avec Jean, Annie, Maryse et Muriel, partis sur les traces du groupe de six, un peu plus tard dans la matinée.

    randonnée,saint-barthélémy

    Après la jonction réussie aux abords de l’énigmatique Monument aux Vivantes, l’équipée rassemblée ouvrira la porte d’un lieu mythique, théâtre voilà bientôt trente ans, de mémorables veillées. Lorsque les sociétaires du « Pitcharra Club » emmenés par leur président Christian Amouroux, passaient prendre la clef chez Victor Arcens à Montferrier, avant de préparer l’ascension vers le pic, autour d’une nécessaire flambée et éventuellement, d’une fondue bourguignonne.

    randonnée,saint-barthélémy

    Réunis en ce 28 décembre 2012 autour d’une table convenablement garnie, les légataires du « Pitcharra Club » n’auront pas échappé à la question récurrente, qui aura maintes fois par le passé, mis en péril la cohésion du club : « Lequel du Soularac et du St Barthélémy, est-il le pic le plus haut ? ». En réalité, la réponse a été donnée depuis longtemps, par Adelin Moulis, chantre de l’Ariège né au pied de Montségur. Le Soularac est composé de trois sommets : d’est en ouest, la pique d’Estang Tort, le menhir du Soularac et la pique du Diable. Lors de la réalisation d’une carte d’état-major au 1/80 000e, un officier soucieux de ne pas la surcharger, choisit l’une des trois altitudes et commit une erreur, en prenant la plus basse, en l’occurrence, la pique du Diable (2343 m). Mais avec 2368 m pour le Soularac, contre 2348 m pour le Saint-Barth, la discussion était définitivement close, et la cordée pouvait refermer la porte du refuge, avant le retour vers le Pays-d’Olmes et le Kercorb.