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C'était hier - Page 156

  • C'était hier : La boutique Frip Maillot accorde l'art et la mode

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du lundi 7 janvier 2019.

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    Cécile Foury accueille du mardi au dimanche

    Photo archives, Décembre 2018

    Avec quelques jours d'avance sur 2019, une nouvelle enseigne est arrivée en pays chalabrais, à l'initiative de Cécile Foury, passionnée de mode et d'art. Dans un espace ouvert sur le chemin du Calvaire, qui rappellera aux plus anciens les années d'une industrie prospère, et qui abritait il y a peu les créations d'Olivier Foursin, artisan ébéniste, la boutique Frip Maillot accueille le public depuis le 4 décembre dernier.

    Du mardi au dimanche, de 14 heures à 18 h 30, Cécile Foury propose un large éventail de vêtements, chaussures, accessoires, pour hommes, femmes et enfants, avec une très appréciable variété d'articles de qualité, faisant la part belle au look rétro. La porte une fois franchie, chacun peut également découvrir un éventail d'œuvres d'art, en exposition et à la vente. Avec un choix original de petite brocante, qui procure une atmosphère vintage, Cécile Foury souhaite que sa boutique galerie, soit également un lieu d'échanges, réunissant dans un même cadre, art et mode.

    En ravivant ce lieu chargé de mémoire, Cécile Foury s'inscrit dans une démarche de développement durable. La dépose d'articles est possible, « afin de donner une deuxième vie aux vêtements, et éviter toute forme de gaspillage ». Meilleurs souhaits de réussite, donc, à Cécile Foury, que l'on peut joindre au 04 30 07 34 05 ou sur la page Facebook de Frip Maillot.

  • C'était hier : Une page se tourne à la maison de la presse

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du samedi 5 janvier 2019

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    José Sanchez a passé le relais à Mireille Sanchez

    Photo archives 31 décembre 2018

    Les nombreux lecteurs présents au rendez-vous quotidien de l’information, auront eu le privilège d’assister, en ce lundi 31 décembre, à une passation de témoin entre José Sanchez, aux portes de la retraite, et Mireille Sanchez, qui lui succède aux commandes de la maison de la presse.

    En place au n° 2 de la rue du capitaine Danjou depuis décembre 2011, José Sanchez avait pris la succession de Bernadette et Bernard Boffy, lesquels avaient abaissé le rideau d’un débit de tabac et maison de la presse, ouvert sur le cours Henri-d’Aguesseau. Une institution avait alors définitivement fermé sa porte sur un monde de souvenirs, pour renaître dans un cadre lui aussi fleurant bon le passé, gardien de la recette des Tougnols de Yoyo.

    Après quinze années derrière le zinc du café de la Paix et dix-huit années au comptoir de la Boutique, l’ami José qui s’apprête à clore un bail marqué par une assiduité sans faille, remercie l’ensemble de sa clientèle, pour la confiance et la fidélité témoignées. En souhaitant une heureuse et paisible retraite à José Sanchez, nos meilleurs vœux de réussite accompagnent Mireille Sanchez, attachée à perpétuer les bonnes habitudes, en réservant le meilleur accueil à chacun.

    Pour toute information complémentaire, contacter le 04 68 69 24 16.

  • C'était hier : Kercorb Patrimoine a baissé le rideau sur l'artisanat paysan

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du 1er janvier 2019 

    kercorb patrimoine

    Durant six années, Frédéric Paillard aura assuré l’accueil dans son atelier public du cours Colbert

    Photo archives, 29 décembre 2018

    A l’été 2012, l’association Kercorb Patrimoine dont l’objectif premier est la promotion et la transmission de l’artisanat paysan, s’était offert une vitrine sur le cours Colbert, en l’occurrence, l’ancien local de feu le syndicat d’initiative du Chalabrais. Depuis lors, Frédéric Paillard animateur assidu de l’association, accueillait le chaland dans un univers faisant également la part belle à la découverte du patrimoine naturel du Kercorb.

    Initialement installé à la Bâtisse, au n° 15 de l’avenue de Lavelanet, notre maître vannier exposait là, toute une gamme de réalisations créées à partir de nouvelles techniques de vannerie. Vannerie, fenaison, Frédéric Paillard prenait plaisir à perpétuer les savoir-faire d’une époque révolue, remettant au goût du jour, certaines pratiques oubliées. Le tout enveloppé dans un tempo festif, puisque la musique est encore une autre de ses passions.

    Avec la vente intervenue récemment de la maison qui hébergeait ce lieu de rencontres, Frédéric Paillard a choisi de cesser son activité, postulant ainsi à une retraite officieuse mais néanmoins méritée. Ce qui ne l’empêchera pas de continuer à pratiquer ses passions, au cœur de la Bâtisse, où les personnes qui le souhaitent, pourront continuer à aller à sa rencontre.

    La porte de ce lieu d’accueil prédestiné s’est refermée en ce 31 décembre 2018, l’occasion de remercier Frédéric Paillard pour son sens du partage et sa constance au service du patrimoine.

  • C'était hier : Les hérétiques ont délaissé le Saint-Barth pour le Mont-Fourcat

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du 4 janvier 2014

    le fourcat

    Cernés par la brume, les randonneurs ont finalement opté pour une pause au refuge des Carmilles

    Photos archives, Décembre 2013

    Les randonneurs du Kercorb rechargeaient tout dernièrement leur sacs-à-dos, invités à honorer une tradition qui les transporte en altitude, entre ces deux grands rendez-vous festifs qui clôturent l'année. Cette fois pourtant, la coutume aura été sérieusement mise à mal, en raison d'une météo inclémente peut-être, et en l'absence de Maître Jean, guide et gardien des habitudes, surtout.

    A l'ascension d'un pic Saint-Barthélémy fortement menacé par des risques d'avalanches, le trio muni des équipements adéquats, ignorera perfidement le Pog de Montségur, pour filer sur la vallée de Mercus, que surplombe le Mont-Fourcat (2001 mt). Une longue ascension à travers de verts pâturages, jusqu'au hameau de Croquié, laissera augurer d'une ascension vers le sommet plutôt facile.

    le fourcat

    La situation se compliquera hélas peu après une halte face au monument érigé à la mémoire des maquisards Paul Balasc, Raoul Bonnafous, Robert Dussart, Henri Marrot et Manuel Serra. Une brume sournoise va d'abord effacer du paysage le majestueux château de Foix, avant que la cordée ne soit à son tour cernée par un brouillard givrant et inquiétant. Certes le pic de la Lauzate (1800 mt) a été franchi, mais le Fourcat si proche, semble si lointain.

    le fourcat

    La carte IGN rangée dans le sac, les marcheurs se laisseront guider par la prudence, jusqu'au bois de l'Aynat et le refuge des Carmilles, où un feu paraît allumé. L'occasion de fraterniser avec un quatuor venu de la cité des Violettes, autour d'un café et de quelques controverses ovaliennes. Lesquelles vont inspirer l'idée d'éditer un calendrier, sitôt dit sitôt fait, le mois de décembre était dans la boîte. Le retour vers la vallée ne sera que simple formalité, seul restait à trouver l'alibi qu'il allait bien falloir fournir au retour en Kercorb.

    le fourcat

    Les deux « cordées » sont revenues ensemble dans la vallée