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C'était hier - Page 162

  • C'était hier : L'ordre national du mérite pour le commandant Jacques Mamet

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du samedi 9 décembre 2017.

    jacques mametFamille et amis entourent le nouveau promu (Photos archives, Novembre 2017).

    Un Chalabrois était à l’honneur samedi 11 novembre, à l'occasion des cérémonies célébrées à Périgueux, où le commandant Jacques Mamet a été promu Chevalier de l'ordre national du mérite, par le colonel commandant le CNEFG de Saint-Astier (Dordogne, Centre national d'entraînement des forces de gendarmerie).

    Cette distinction vient couronner une carrière de trente-cinq ans en gendarmerie mobile exclusivement, à l’exception d’un détachement auprès du ministère des affaires étrangères en tant que responsable du service de sécurité de l'ambassade de France à Quito en Équateur (1996-1999). Ce parcours commencé à l'escadron de gendarmerie mobile de Périgueux en 1982, verra Jacques Mamet exercer à Mirande, Pamiers et Saint-Gaudens, avant d'être nommé officier (2008). Il commandera alors le peloton montagne de l'escadron de Saint-Gaudens, puis l'escadron de gendarmerie mobile de Mont-de-Marsan (22/2).

    jacques mamet

    A présent chef d'escadron, le commandant  Mamet occupe la fonction d’officier instructeur au centre d'entraînement des forces de gendarmerie (CNEFG) basé à Saint-Astier. Mission qui l’emmène parfois à l’étranger, afin de former gendarmes ou policiers locaux, notamment en Mauritanie, au Paraguay, et régulièrement au Pérou.

    Ce rendez-vous national du souvenir, aura permis à quelques-uns de ses amis chalabrois, d’effectuer le déplacement, et de partager la journée d’un récipiendaire ému et heureux. Félicitations à Jacques Mamet, à présent invité par ses amis quinzistes de la confrérie des Badalucs, à rallier le Kercorb au plus tôt, afin de prolonger l’événement.

    jacques mamet

    Challenge Roger-Raynaud

    Photo archives 11 mai 2013

  • C'était hier : Les Foulées du Kercorb ont confiance en l’avenir

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du dimanche 8 décembre 2002

    foulées du kercorbCamille Amat a accepté de devenir la marraine des Foulées (Photo archives, décembre 2002).

    Les coureurs de fond chalabrois tenaient dernièrement leur assemblée générale annuelle au centre socio-culturel des Cèdres. Le président Christian Moralès saluait la présence de Camille Amat, brillante artiste, qui a gentiment accepté de voir une de ses créations servir de support au logo des Foulées du Kercorb. Egalement remerciés pour leur présence, Antoine et Anne Fantin, président et trésorière de la JS Lézignan, club auquel adhère le champion Claude Cnocquart.

    A l’heure du bilan moral, il apparaît que 2002 aura été un bon millésime pour les Foulées, ses membres participant à plus de vingt-cinq rendez-vous sportifs, courses sur route et cross-country confondus. Le club a évolué dans l’Aude, l’Ariège, le Roussillon, en Catalogne espagnole, à Paris ou encore à Millau. De nombreux podiums sont venus récompenser nos mordus du macadam, les plus assidus étant Claude Cnocquart en junior et Laurent Garcia en espoir.

    L’occasion était donnée d’évoquer un manque d’encadrement pour la formation de jeunes athlètes qui ne demandent qu’à progresser dans les meilleures conditions. A ce titre l’expérience du président Fantin aura offert à l’assemblée une approche très concrète du problème. Egalement abordé, le projet de la Fédération Française d’Athlétisme qui souhaite voir un club se créer partout où il y a un collège. Une excellente idée que les sportifs du collège Antoine-Pons emmenés par leur professeur d’EPS Monique Rault, mettent en pratique depuis quelque temps déjà. En effet les fondeurs de l’AS collège et des Foulées se retrouvent régulièrement sur les circuits sportifs, derniers rendez-vous en date le 7 octobre dernier à Malves et le 1er décembre, sur le 25e cross international de la Cité. 

    foulées du kercorb

    Avant de présenter la démission de son équipe, le président émettait le vœu de voir naître un jour dans le Chalabrais, un petit anneau d’entraînement qui favoriserait le développement de la discipline. Les Foulées du Kercorb vont maintenant préparer 2003, en petite foulées, pour une saison riche en challenges qu’elles aborderont avec l’équipe suivante : président Christian Moralès, vice-président Jean-Paul Cnocquart, secrétaire Jean Martinez, adjoint Patrick Rault, trésorier Jean Plauzolles, adjointe Monique Rault.

  • C’était hier : Les collégiens d’Antoine-Pons courent au pied de la Cité

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 7 décembre 2007.

    collège antoine-ponsLimouxins et Chalabrois soufflent un peu avant de chausser les pointes (Photos archives, Décembre 2007).

    Les coureurs de fond du collège Antoine-Pons vissaient dernièrement leurs pointes dans les lices de la cité comtale, précédant leurs aînés et le Tanzanien Andrew Sipe, futur vainqueur du XXXe cross international de la Cité. C’était à l’occasion du cross départemental UNSS, un rendez-vous annuel qui depuis 2002 rassemble les scolaires sur un circuit redoutable et redouté proposé par l’ASC athlétisme.

    Unique engagée chez les benjamines et sur 1 830 m, Zoé Johns termine en 65e position. Le contingent des benjamins aligné lui aussi sur 1 830 m réussira à occuper les avant-postes, avec une excellente 4e place décrochée par Gaël Roussel, suivi de Kévin Cazas (37e) Olivier Birch (75e), Théo Borie (91e), Adrien Authié (92e) et Maxime Fontaneau (144e). Dans la catégorie minimes filles, Héloïse Bargain boucle les 2 180 m de course en 39e position, devant Verity Butterfield-West (41e), Marwina Cazas (44e), Anaïs Roussel (51e), Naïs Petitjean (56e) et Erika Rigaud (77e).         

    Leurs homologues garçons au départ pour 2 560 m négocieront au mieux bosses et dévers. Valério Boulbet prend la 9e place, suivi par Adrian Witas (11e) et Dorian Libert (85e). Seul cadet en lice pour 3 900 m d’efforts, Guillaume Fant boucle la course et l’après-midi en 23e position.

    A l’issue d’un cross départemental relevé et disputé sur un parcours très sélectif, Héloïse Bargain, Gaël Roussel, Kévin Cazas, Valério Boulbet et Adrian Witas décrochent leur qualification pour le cross d’académie. Ils défendront les couleurs du collège Antoine-Pons le mercredi 19 décembre à Montpellier, sur un circuit tracé dans le parc de Gramont. Félicitations à ces sportifs qui se révèlent grâce aux conseils de Monique Rault, leur professeur d’EPS.        

  • C'était hier : Sainte-Luce : Les « arrossegaïres » privés de château

    L'article mis en ligne avait paru dans l’édition de l’Indépendant du samedi 6 décembre 1997. Cette année-là, Chalabre s’apprêtait à célébrer le Tricentenaire de la mort de Fluris. Le « Comité du Tricentenaire » créé pour l’occasion avait proposé d’agrémenter le charivari annuel, d’une marche symbolique et pacifique, qui emmènerait les tireurs de traîneaux jusqu’au pied des murailles grises du château de Mauléon, comme au bon vieux temps. Une proposition qui partait d’un bon sentiment mais qui au final restera dans les cartons. 

    fluris,anne de vilette

    Emmenée par Gérard Roncalli (au 2e plan), la bruyante commémoration observe une halte devant la gendarmerie

    Photo archives, Années 1970

    Une tradition dans la tradition veut que le parcours emprunté par les « arrossegaïres », fasse un détour symbolique au pied des tours du château de Mauléon. Histoire de rappeler que ce diable de Fluris aurait eu maille à partir avec les descendants des comtes de Bruyères, seigneurs des lieux. Une coutume abandonnée depuis plusieurs lustres certes, mais que le collectif pour le Tricentenaire avait espéré rétablir en cette année 1997. Seul manquait l’aval de Mme Anne de Vilette, héritière de la maison Mauléon-Narbonne, auprès de laquelle une demande d’autorisation fut formulée au mois de novembre dernier. Vaine requête si l’on en croit le pli adressé par retour de courrier et dont voici le bref contenu dans son intégralité :

    « Je suis très sensible à la teneur de votre lettre et à la permission qu’elle réclame pour fêter le tricentenaire de Fluris, le 13 décembre prochain. L’écho paru dans les journaux locaux depuis une quinzaine d’années à ce sujet, n’a fait état que de désolation et regrets devant les débordements de ce charivari qui semble donc ne plus refléter uniquement son aspect folklorique. En conséquence, j’ai le regret de ne pouvoir donner une réponse favorable à votre demande. De plus cette année, vu les circonstances, cette manifestation risquerait d’occasionner des désordres incontrôlables. Vous, pour me l’avoir demandée et moi pour vous l’avoir accordée, nous serions les premiers à le regretter. En vous remerciant de votre compréhension, je vous prie de croire à mes sincères salutations…Signé : Mauléon Narbonne Vilette. »

    Quoiqu’il en soit de la véritable personnalité de Fluris et des motifs de sa mort violente, une chose parait certaine : les milliers d’enfants de Chalabre qui depuis près de trois siècles se retrouvent dans ce « tonitruant et pacifique cortège » (Roger Boutellier), doivent avoir beaucoup de peine à se retrouver dépeints en un si noir tableau.