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C'était hier - Page 21

  • C'était hier : Les Fulgurances de l’été éclairent la semaine des Arts

    L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du vendredi 7 août 2015.

    camille amat,fulgurances de l'été

    Lors du vernissage, Andrée Faucheux-Amat a évoqué le souvenir de Camille, sa sœur

    Du 20 au 26 juillet, la ville de Chalabre a vécu à l'heure des arts... Du théâtre avec « Les cuisinières » de Goldoni, du cinéma autour de Georges Méliès et la naissance des effets spéciaux, de la musique avec le trio George Sand de l'opéra de Montpellier...

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    Et un fil conducteur tout au long de cette semaine, avec l'exposition « Envols », à partir de quelques unes des oeuvres de Camille Amat, Chalabroise décédée en 2010.  Son parcours l'a amenée à exposer avec de grands peintres, Léger, Derain, Lhote, ce dernier résumant ainsi son œuvre : « Il s'agit d'une fragile et timide créature qui n'a qu'un défaut : elle sait voir ».

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    En suivant le parcours de l'exposition qui lui a été consacrée, elle nous a ainsi emmenés dans son sillage, grâce au thème qui l'a accompagnée depuis les années 1960 : « L'oiseau peut être corrupteur absorbant la lumière, ou symbole de vie, s'élevant vers les cieux ».

    En hommage à Camille Amat, « Les fulgurances de l'été » est le nom qui a été retenu pour cette semaine des arts, en souvenir de sa dernière exposition à Chalabre en 2003, et dont c'était le titre.

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  • C'était hier : Quand la chapelle du Cazal retrouve sa patronne

    L’article en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du dimanche 6 août 2000.

    marie-madeleine du cazal

    Sainte-Marie-Madeleine est de retour

    Photo archives, Juillet 2000

    Les grandes fêtes du Cazal se déroulent depuis des lustres sous la haute bienveillance de Sainte-Marie-Madeleine, patronne des Cazaliens. A l’occasion de la messe célébrée par l’abbé Raymond Cazaban, les fidèles paroissiens auront été gratifiés d’une belle surprise sitôt le parvis franchi. En effet une statue grandeur nature que les spécialistes attribuent à une période à peine postérieure à la Guerre de Cent ans, leur faisait face, statue représentant Sainte-Marie-Madeleine, personnage du Nouveau testament. En réalité, cette superbe œuvre d’art avait quitté le Kercorb pour le Lauragais, il y a de cela plusieurs années, aux côtés des statues de l’église Saint-Pierre de Chalabre, et cela à des fins de restauration. La pécheresse de la ville de Magdala était restée en Lauragais chez Louis Esquirol, restaurateur d’œuvre d’art aujourd’hui en retraite. Et c’est ce dernier qui au hasard d’une discussion avec Michel Brembilla, président de l’association Il était une fois Chalabre, devait évoquer la présence inexpliquée de cette statue dans ses ateliers.

    marie-madeleine du cazal

    Louis Esquirol lors de l'inauguration du tableau de la salle du conseil municipal 

    Photo archives, Juin 2003

    Le mystère de Sainte-Marie-Madeleine allait très rapidement être résolu, et Louis Esquirol proposait aussitôt à Michel Brembilla le retour en Kercorb de la sainte patronne des Cazaliens. Ce qui fut fait juste à la veille des fêtes du Cazal de l’an 2000. Sauvée du mal par Jésus dont elle inonda les pieds de parfum et de larmes de repentir, Sainte-Marie-Madeleine fut le témoin de sa Passion et de son ensevelissement, et la première à apprendre sa résurrection, qu’elle annonça à Jean et à Pierre. Après maintes pérégrinations et un dernier voyage express couchée dans une remorque sur la Nationale 20, Sainte-Marie-Madeleine du Cazal, également patronne des tonneliers, aura enfin retrouvé ses paroissiens.

  • C'était hier : Pétanque : L’UBK signe un beau succès sous les platanes

    L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du mercredi 5 août 2015.

    union bouliste du kercorb

    La triplette Ziegler, première à inscrire son nom sur le Trophée de la Ville, remis par Yvan Carbonneau

    Photos archives, Juillet 2015

    A l’initiative et avec le partenariat de la municipalité de Chalabre, l’Union Bouliste du Kercorb, club de pétanque de la commune, a eu l’honneur d’assurer les 25 et 26 juillet derniers, l’organisation du 1er Grand Prix de Pétanque de la Ville. Cette compétition s’est déroulée sur deux journées, durant lesquelles 230 participants ont évolué en partie sur le boulodrome de la place Charles Amouroux, ou sur les terrains annexes de la gare.

    union bouliste du kercorb

    La compétition du samedi 25 juillet a vu la triplette Ziegler de Carcassonne, remporter le 1er Grand Prix de la Ville. Leurs noms seront gravés sur le trophée sculpté spécialement pour cette compétition, par l’ami artiste et créateur Alain Poincheval, qu’il en soit ici très sincèrement remercié. MM. Escloupier et Labéda, les deux arbitres délégués par la Fédération Française de Pétanque, ont veillé au bon déroulement des parties, l’UBK les félicite et les remercie.

    union bouliste du kercorb

    Les Limouxins Didier Clercy, Christian Bastouil, Jean-François Perez, ont échoué près du but

    La compétition du dimanche 26 juillet a vu la doublette Berguio de Labastide-sur-l’Hers, remporter le 1er prix de ce deuxième concours du Grand Prix de la Ville. Au terme de ces deux journées, Yvan Carbonneau, président du club de pétanque de Chalabre, se félicitait de la réussite de cette nouvelle manifestation. Grâce au soutien de Jean-Jacques Aulombard maire de la commune, aux bons soins de toutes les équipes techniques, à la participation généreuse de Michel Carbou, avec la mise à disposition de ses terrains de la gare, sans oublier les bénévoles d’ici, de Belgique ou d’ailleurs, sans lesquels rien n’aurait été possible d’assumer.

    union bouliste du kercorb

    En conclusion, le président de l’UBK déclarait « Combien il a pu apprécier l’engagement, aux côtés du club, de quelques commerçants du village ou des alentours, qui ont répondu favorablement à l’attente de toute la population présente, afin de permettre à chacun, joueurs, accompagnants et visiteurs, de se rafraîchir ou de se restaurer. Un grand merci à tous ».

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  • C’était hier : « Nina Mendez », premier roman de Josette Taffet-Brzesc

    L’article en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du vendredi 5 août 2005.

    josette taffet-brzesc,nina mendez

    Josette Taffet-Brzesc a présenté son ouvrage aux côté de Christian Guilhamat

    Photos archives, Juillet 2005

    Nina a seize ans quand éclate la guerre d’Espagne. Elle est la fille du chauffeur du consul de France à Barcelone, jeune fille romanesque et fantasque, qui peut être égoïste, jalouse, calculatrice, mais aussi courageuse. A travers l’histoire de « Nina Mendez », Josette Taffet-Brzesc a souhaité faire revivre une période qui a engendré deux guerres, la première étant en quelque sorte cette « répétition générale » pressentie par l’un des personnages de ce roman historique : « Une histoire, certes, mais dans l’Histoire. Je me suis attachée à la plus grande rigueur dans la recherche et la présentation des faits historiques et des opinions affichées du moment, et cela sans parti pris. Ma préoccupation première a été de faire preuve d’impartialité et d’objectivité, et pour ce faire, donner vie à des personnages aux opinions différentes, mon seul objectif étant d’éclairer et de faire comprendre cette période si chargée de passions ».

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    Entre 1938 et 1944, entre les derniers mois de la guerre d’Espagne et la fin de l’occupation allemande, Josette Taffet-Brzesc suit ses personnages dans le fracas des armes, les affres des passions sentimentales et les difficultés du quotidien dans ces terres disputées entre le nazisme, le franquisme, et l’idée meurtrie de la République.

    Josette Taffet-Brzesc signe une fiction qui a pour cadre le pays qui l’a vu grandir, où la frontière est omniprésente. On la passe dans les cohortes des exilés espagnols, on la repasse avec les fugitifs d’après 1940, terre de refus, terre de mémoire, terre de traditions. « Nina Mendez » est l’œuvre d’une femme qui place une femme au cœur de son roman. Tiraillée entre deux hommes qui l’aiment, confrontée aux hommes qui font la guerre, l’héroïne porte un message de paix très actuel.

    Répondant à l’invitation de la municipalité, Josette Taffet-Brzesc présentait samedi son premier roman, le roman d’une vie puisqu’elle a passé près de cinq ans à en ciseler chaque phrase. « Nina Mendez » est paru aux éditions Empreinte et est disponible en librairie.