Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

C'était hier - Page 23

  • C'était hier : L’USCKBP fait le métier à Portel

    L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du jeudi 5 mars 2020.

    usckbp xv

    Chevauchée vers la ligne de Fabien Conte, pour le premier essai des Bleus

    Photos Patrick Pierron

    Dimanche 1er mars, l’Entente des Trois-Clochers effectuait le dernier déplacement de la phase qualificative jusqu’au stade Pech de Laclause, à Portel-des-Corbières. Pour le compte de la 17e journée du championnat de 2e série Occitanie, le quinze emmené par Grégory Amiel l’a emporté sur la marque de 5 à 46 (mi-temps 5-13). Une victoire avec bonus qui remet le groupe en course pour les phases finales, acquise face à un quinze diminué depuis le début de saison, mais qui assume dans l’adversité.

    usckbp xv

    Avec l’évolution favorable du score, le tandem Maugard-Ruffat aura sollicité le banc des remplaçants et ménagé quelques cadres, avant les deux dernières rencontres décisives à domicile. Inscrits au tableau d’affichage, Fabien Conte, Pierre Rossi (photo ci-dessus), Anthony Rodriguez (2) et Enzo Molini (2, photo ci-dessous), franchiront la ligne d’essai, tandis que le pied de Mickaël Murcia assurera cinq transformations et deux pénalités. Au coup de sifflet final, vainqueurs, vaincus et supporters des deux camps ont fusionné sur le pré des Corbières, une haie d'honneur accompagnant une dernière fois vers les vestiaires, le quinze de l'AS Portelaise qui en terminait avec une trop longue saison.  

    usckbp xv

    Prochain rendez-vous dimanche 8 mars au stade Jean-Coste du Peyrat, avec la réception de l’AS Labastide-Saint-Georges (match aller 15-13). Auparavant, samedi 7 mars, supporters et amateurs de loto pourront participer à la soirée récréative de l’USCKBP, à 21 heures, au théâtre Georges-Méliès à Chalabre. Au programme, 12 quines (jambons, paniers garnis, bons d’achat), 5 gros lots (livrets de 100 €, 150 €, 200 €) et une super consolante. Il sera possible de jouer par ordinateur, contacter pour cela un membre du club.

  • C'était hier : Une toiture s'effondre rue du Pont-Vieux

    L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du dimanche 1er mars 2015.

    Le toit de la bâtisse de l'ancienne boulangerie Calbo a cédé brusquement, vendredi dernier à la mi-journée. Pas de blessés.

    boulangerie calbo

    La rue est désormais interdite à toute circulation

    Photos archives, 27 février 2015

    Les pluies abondantes ajoutées à l’usure du temps, sont certainement à l'origine de l’effondrement du toit qui autrefois abritait la boulangerie Calbo. Aux environs de 12 h 30, vendredi 27 février, un fracas assourdissant est venu secouer la rue du Pont-Vieux, avant qu’un amas de pierres, et deux poutres, ne viennent atterrir sur le sol. Dans le même temps, la toiture ensevelissait les étages inférieurs, tandis que l’unique passante présente sur les lieux, s’en tirait avec une belle et légitime frayeur. Une maison voisine rue des Bains-douches a également été affectée, le déplacement brutal des poutres fragilisant le mur porteur mitoyen.

    boulangerie calbo

    Une artère sinistrée     Les dommages sont considérables et la rue du Pont-vieux offre désormais l’image d’une artère sinistrée. Car dans le prolongement de l’ancienne boulangerie-pâtisserie Calbo, seuls résistent les vestiges des anciens établissements Franzone, dont la toiture s’était en partie effondrée sous le poids de la neige tombée à l’hiver 2010. Avant un incendie survenu en février 2012.

    boulangerie calbo

    Avec le projet municipal de bâtir une maison de santé sur des friches à venir, il est certain que la vieille maison Calbo a choisi de mourir de sa belle mort, avant l’arrivée des pelleteuses. Les brumes de poussières une fois dissipées, il ne reste que le souvenir d’un privilège perdu, celui de se régaler d’un pain au chocolat ou d’un tougnol, le matin sur le chemin de la communale. Les lieux ont été sécurisés par les services municipaux, et l’accès vers le quai du Chalabreil s’effectue via la rue du Presbytère.

    boulangerie calbo

    Le temps pousse les pierres

  • C'était hier : Militants en campagne

    L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du vendredi 3 mars 1995.

    1995 Février PC Mairie de Chalabre.jpg

    Alain Bonnery avec les membres de la cellule chalabroise

    De gauche à droite, Janine et Roger Dumay, Justin Navarro, Thérèse Trujillo, Carmen Moralès, Oreste Nogherotto, Firmin Moralès, Jeannette Muros, Armande Razeyre, Alain Bonnery, Edmond Razeyre, José Trujillo

    Photo archives, Février 1995

    Militants et sympathisants chalabrois du parti communiste se sont retrouvés afin de faire le point et préparer les prochaines échéances électorales. Alain Bonnery, secrétaire fédéral, avait fait le déplacement cours Sully à Chalabre, il a pu répondre aux multiples questions posées par le choix de société que les électeurs vont être appelés à effectuer.

    L'ensemble des participants a ainsi obtenu un panorama concis de l'éventail des propositions faites par le candidat Robert Hue. Le débat s'est poursuivi autour d'un buffet gourmand, en attendant les deux grands rendez-vous d'avril et juin.

  • C'était hier : Au pied de la croix de l'Esturgat

    L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du samedi 26 février 2000

    anne fabié

    Le vent froid et glacial souffle sur les genêts et les genévriers

    Photo archives, Février 1998

    Hiver après hiver, là-haut sur la colline de l’Esturgat, le vent froid et glacial vient balayer genêts et genévriers que les premières neiges recouvrent. Et là, en surplomb des vallées du Blau et du Chalabreil, la ferme inhabitée de l’Esturgat garde le mystère d’une fin tragique dont le souvenir est perpétué par une croix érigée en bordure du sentier d’accès.

    Ce monument battu par tous les vents, évoque la mémoire d’une jeune bergère assassinée au siècle dernier, et porte ces mots gravés dans la pierre : « A la mémoire de Anne Fabié assassinée le 7 mai 1854. Passant, priez pour elle ».

    Un meurtre pour lequel le véritable coupable ne fut en réalité jamais inquiété. Rapidement soupçonné puis accusé, le fiancé de Anne Fabié sera reconnu coupable et envoyé au bagne de Cayenne, payant ainsi pour un forfait qu’il niera toujours.

    Nombre d’années plus tard, l’abbé Casimir Blancard, premier curé de la paroisse de Montjardin, fut appelé au chevet d’un mourant. Peu avant d’administrer l’extrême-onction, l’ecclésiastique allait recueillir les confessions du véritable coupable. A Saint-Laurent-du-Maroni cependant, il était trop tard pour ce fils de Villefort qui, depuis, repose en paix en Guyane. Il y eut réhabilitation certes, mais elle fut posthume.