L'article en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du jeudi 28 juillet 1994.

Le Kercorb aime le rugby

Photos archives, Juillet 1994

1994 aurait pu être une année de frustrations pour les passionnés du ballon ovale. Exception faite du 8e Challenge Lolo-Mazon, à nouveau une réussite en mai dernier, le rugby en Kercorb ne donna pas souvent l'occasion de vibrer à ceux qui ont encore et toujours la fibre rugbystique. Même le traditionnel tournoi de rugby à VII, devenu lui aussi un rendez-vous incontournable depuis 1988, était envoyé en touche pour cause de réfection du stade municipal. Au grand dam des Frères Carbonneau, chevilles ouvrières de ce challenge. Le 7e Bouclier du Kercorb n'ayant aucun prétendant, il était dit que la fête n'aurait pas lieu.

Samedi pourtant, Olivier et Philippe étaient à nouveau réunis en pays chalabrais où sont ancrées leurs racines, accompagnés d'un prestigieux invité rencontré un soir du beau mois de mai du côté du Parc des Princes. Ils étaient les hôtes de la municipalité chalabroise, désireuse d'honorer comme il se doit leur superbe titre de Champion de France. La grande salle de l'hôtel de ville était trop petite pour accueillir famille et amis des « Frangins », venus se remettre en mémoire le grand moment d'émotion qu'ils vécurent ensemble le 28 mai au soir. Jacques Montagné exprimait sa joie et adressait toutes ses félicitations aux porteurs du maillot « Rouge et Noir » du Stade Toulousain, pour remettre ensuite à Philippe et Olivier la médaille de la ville de Chalabre. Sous les applaudissements nourris de l'assemblée, et sous le regard attendri de Suzanne et Yvan. Les « petits » n'étaient pas venus les mains vides, et après avoir remercié l'assistance pour son chaleureux accueil, les « 12 » et « 13 » du « Stade » remettaient au premier magistrat chalabrois un recueil de photos et de textes retraçant l'historique du club de la cité des Violettes.

En famille autour du bouclier

Sans oublier d'apposer une signature sur le livre d'or, la fête pouvait commencer, le Bouclier de Brennus prenant la direction de la cité du Cazal pour une soirée de réjouissances placée sous le double signe de l'amitié et du sport. « Chalabre c'est fou ! » pouvait-on lire sur certains tee-shirts ; il suffisait d'être présent pour en être persuadé.

L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du dimanche 27 juillet 2014.

La petite famille a fait une halte (imprévue), sur le pont de Camon

Photos archives, Juillet 2014

Toulousaine pour convenances professionnelles, mais profondément Chalabroise par ascendance, cette petite famille a profité des derniers jours de juillet, pour, une fois n'est pas coutume, tourner le dos aux contreforts du Kercorb. Où elle avait fait une première halte, fêtes de Sainte Marie-Madeleine oblige. Après avoir pris soin de vérifier que chacune des marmites du Cazal soit opérationnelle pour 2015, Joël pouvait se consacrer à la préparation des bicyclettes et des bagages de chacun des membres de l'équipée.

C'est ainsi que Valérie, Raphaëlle, Willy, Matéo, et Joël Lafitte, ont bouclé un périple vers la côte méditerranéenne, en parcourant une moyenne de cinquante kilomètres par jour. Partis mardi de puis le quartier de la plaine du Pont-Neuf, le petit peloton s'est d'abord engagé sur la voie verte en direction de Moulin-Neuf, via Camon (Ariège). L'objectif étant de rejoindre et de longer le Canal du Midi jusqu'à Béziers. Avec des haltes réparatrices partagées à Arzens, Marseillette, Le Somail et Colombiers, notre quintet à vélo ralliait samedi, sans encombre et avec bonheur, Vias et sa célèbre plage de Farinette.

Fatigués mais comblés, les valeureux randonneurs ont alors délaissé leur bicyclette pour piquer une bonne tête dans la grande bleue. Après avoir passé un coup de fil et rassuré Mamie Léontine et Papy René, il ne restait plus qu'à dresser les tentes, pour une bonne semaine de récupération, de baignade, et de farniente.

L'article en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du dimanche 26 juillet 2009

Lauréats, membres du jury et élus ont pris rendez-vous pour la 5e édition du concours de nouvelles

Photos archives, Juillet 1999

La remise des prix du concours littéraire annuel organisé par la mairie de Chalabre avait lieu dernièrement cours Sully, en présence de Christian Guilhamat maire, Noëlle Danjou bibliothécaire, Françoise Delamare représentant la bibliothèque départementale de l’Aude et Irene Gerken, peintre auteur de l’affiche et de la couverture du recueil publié à cette occasion.

Invités à s’exprimer sur le thème des « Lendemains verts », quarante auteurs ont imaginé des scénarii très divers pour notre planète, soumis ensuite à un jury de lecture présidé par Philippe Ward. Le premier prix a ainsi été décerné à Bruno Escrouzailles, de Lagnieux dans l'Ain, pour sa nouvelle « Tourisme vert », le Bruxellois Hans Delrue décroche le second prix pour « L'herbe est plus verte ailleurs ». Le troisième prix revient à Pierre Minot, de Pruillé le Chétif dans la Sarthe, pour sa nouvelle « Sahara ».

Les trois premiers lauréats n’avaient hélas pu se déplacer, mais des certificats et des exemplaires du livre furent remis à la Chalabroise Eliane Ventenat (ci-dessus) et à François et Hilda Dussoubz de Nébias, lauréats placés en quatrième et seizième position (ci-dessous). A l’image des trois éditions précédentes, les meilleurs textes ont fait l’objet d’une publication dès à présent disponible à la bibliothèque municipale.

La cérémonie s’est conclue sur une intervention de Jean-Marc Lofficier (ci-dessous), notant que les nouvelles de ce recueil écologique « sont moins des visions d’un futur plausible que des extrapolations du présent, dont chacun doit tenir compte ». Auteur d’une préface intitulée « le futur dans le rétroviseur », Jean-Marc Lofficier devait également souligner que « l’anthologie les Lendemains verts qui présente dix-neuf nouvelles décrivant divers futurs proches, est plus un reflet de notre époque qu’une tentative rigoureuse de prédire l’avenir ».

La soirée finira en beauté autour d’un délicieux repas collectif aux lampions, organisé à la Cazalette récemment ouverte, où chacun a secrètement planché sur le sujet du concours 2010.

L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du samedi 25 juillet 2009.

Les pieds dans l’Hers, Santiago Martinez est parvenu à calmer et à maîtriser le grand rapace

Photos archives, Juillet 2009

Le calme qui règne en juillet sur les cours était perturbé tout récemment par l’irruption d’un vautour fauve, contraint à un atterrissage forcé entre les platanes du cours Colbert. Tel l’albatros de Baudelaire, que des ailes de géant empêchent de marcher, le voyageur ailé aura toutes les peines du monde à repartir, ce qu’il réussira pourtant, avant de s’échouer quelques centaines de mètres plus loin, dans le vieux quartier du Moulin. Aussitôt alerté, le centre de secours Jean-Cabanier dépêchait sur place Santiago Martinez, chargé de récupérer le volatile.

Malgré un état de faiblesse apparent, le rapace parvenait à se frayer en petites foulées un chemin vers les jardins potager de la Bâtisse, avant de plonger dans l’Hers où une insolite confrontation tournera à l’avantage de « Santi ». A la demande du Codis, l’animal non bagué était alors acheminé vers la caserne des pompiers de Lézignan-Corbières. C’est là que Santiago Martinez prenait congé d’une prise encombrante, qu’il remettait à un responsable de la Ligue de Protection des Oiseaux basée Ecluse de Mandirac à Narbonne.

Après informations collectées auprès des responsables audois de la LPO, l’animal qui semblait saigner du bec lors de sa capture venait en fait de participer à une curée et était donc rassasié. Autre explication avancée par la LPO, ce genre de rapace incapable de battre longtemps des ailes aura ensuite été surpris par un orage, puis incapable d’évoluer normalement en raison d’un plumage abondamment mouillé. Voilà qui expliquerait son arrivée sur les boulevards chalabrois, plutôt habitués à héberger rouges-gorges et autres moineaux.

Perturbé par le stress de la capture, le grand oiseau dont la présence est fréquente dans les montagnes audoises a pu tranquillement reprendre ses esprits, puis son envol, afin de retrouver ses congénères et son milieu. L’occasion de saluer la polyvalence de nos sapeurs-pompiers et de remercier Santiago Martinez pour son esprit d’initiative, tant il est vrai qu’un tête-à-tête avec un vautour fauve est loin d’être ordinaire.