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C'était hier - Page 30

  • C'était hier : Fluris et les « arrossegaïres » ont rendez-vous

    L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du vendredi 10 décembre 2004.

    fluris

    Une halte est prévue au pied de la stèle à la mémoire de Fluris, inaugurée en 1997 lors du Tricentenaire

    Photo archives, Décembre 1997

    Lundi 13 décembre sera célébré le 307e anniversaire de la mort du Sieur Jacques Fleury, victime d'un mauvais coup dans l'obscurité de la nuit du 13 au 14 décembre 1697. Braconnier, prêtre, paysan ou collecteur d'impôt, l'identité de « Fluris », enterré dans le cimetière de Saint-Pierre, reste une énigme. Ce qui renforce dans l'imaginaire des Chalabrois, le souvenir de celui qui fut le contemporain d'une France sur laquelle régnait Louis XIV.

    L'Aspak (Association de sauvegarde du patrimoine artistique en Kercorb) désireuse de s'associer à l'hommage qui sera rendu à Fluris, invite tous les accros de « chirbilhi » à se retrouver Place Espérance-Folchet en ce jour anniversaire, jour de Sainte-Luce. Bidons, vieilles casseroles,... chacun est invité à fureter de la cave au grenier, tout doit y passer pourvu que le pavé chalabrois étincelle de mille feux.

    Le cortège s'élancera vers 18 h pour un pacifique charivari, pour faire du bruit, beaucoup de bruit, seulement du bruit, pour que cette fête séculaire soit plus bruyante et plus vivante que jamais. La dislocation du cortège interviendra aux alentours de 19 h 30, selon une tradition dans la tradition. Et comme dit Robert : « Asclaïres s'abstenir ! ».

  • C'était hier : L’an Un à l’école Louis-Pergaud

    L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du mercredi 7 décembre 1994

    école louis-pergaud

    La classe de Madame Legoff en 1956

    De gauche à droite, 1er rang : Isabelle Sarraseca, Raymond Fournès, Jacky Muros, Catherine Martinez, Richard Conte, Michel Maugard, Inès Rodriguez. 2e rang, Michelle Fournier, Claude Laffont, Marie-José Castelnaud, Robert Voltes, Francette Ferrier, Francine Sanchez, Marie-Anne Baby, Bernard Marty, Marie-Hélène Huillet. 3e rang, Alain Castelnaud, Elisabeth Villena, Jean-Paul Subreville, Josiane Calvet, Aline Ilhat, Simone Rigaud, Christian Moralès, Suzanne Dombris. 4e rang, Fabienne Voltes, Suzanne Fournier, Jacques Martinez, Chantal Fournès, Anne-Marie Huillet, Jean-Claude Baby, Simone Sanchez, Gérard Calbo.

    Dans la grande cour de ce qui est aujourd’hui devenu l’ancienne école des filles, le vieux marronnier géant attend la récréation et sa ribambelle de joyeux écoliers. Mais en vain car en ce début d’automne 1956, les bambins de la communale ont déserté le préau de la rue du cinéma, pour aller jouer à colin-maillard dans une cour toute neuve où il manque peut-être un peu de verdure. Les petits élèves de Madame Legoff, laquelle veillait alors aux destinées de l’école maternelle avec Madame Jeanne Juliani, posent ainsi dans la cour de leur toute nouvelle école, qui ne prendra que beaucoup plus tard le nom de Louis-Pergaud.

    Les petites Chalabroises et les petits Chalabrois se reconnaîtront, et se souviendront de cette période teintée d’insouciance, pendant laquelle la ludique pratique des bûchettes, n’était en réalité qu’un moyen sournois pour les amener sur le terrain miné des robinets qui fuient et des trains qui se croisent à une certaine heure.

  • C'était hier : Les « Burning Bubbles », le groupe qui étincelle et pétille

    L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du mercredi 8 décembre 2004.

    burning bubbles

    Les nuits chalabroises résonnent déjà des rythmes des « Burning Bubbles »

    Photo archives, Novembre 2004

    Il est né du mariage entre les « Cactus » et les « Burning Bollocks », ce nouveau groupe qu'il faudra désormais s'habituer à appeler les « Burning Bubbles » a déjà commencé à hanter les nuits chalabroises. Et ce depuis qu'un malheureux hasard a obligé cinq solistes à abandonner un hall de gare, dans lequel ils avaient pris l'habitude de parfaire leurs accords. Qu'importe les imprévus, Bernard, Gérald, Jean-Marie, Olivier et Robert ont plus d'une clé de sol à leur portée, cinq garçons dans le vent évincés de leur « Cavern » mais qui depuis, rebondissent sur les scènes d'alentour avec un talent certain.

    Inséparables, unis comme les cinq doigts d'une main glissant sur le manche d'une guitare, ces maîtres du tempo surfent sur les grands classiques du rock et de la pop. Avec assez d'humour pour éviter de se prendre au sérieux, avec assez de qualités pour satisfaire un parterre de danseurs tout à fait acquis à leur musique. Comme tout artiste qui se respecte, le groupe est un rien cabotin, qui prend un malin plaisir à garder secret le calendrier du prochain « Burning Bubbles Tour ».

  • C'était hier : Les résidents de l’hôpital invités au centre aéré du FEP

    L'article en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du dimanche 6 décembre 2009.

    ehpad hauts de bon accueil

    Un beau moment d’échanges entre les enfants et leurs aînés

    Photos archives, Novembre 2009

    Ils s’étaient un peu perdus de vue en mars 2007, lorsque le nouvel hôpital avait déménagé là-haut sous la colline de Roquefère. Après avoir vérifié en juin dernier qu’ils étaient parfaitement installés dans leurs meubles des Hauts de Bon Accueil, les enfants du centre aéré ouvraient dernièrement les portes du foyer d’éducation populaire (FEP) à leurs aînés. Invités à descendre au village, les anciens ont ainsi partagé avec leurs petits complices un après-midi très ludique, à deux pas des arches du Pont-Neuf. Avec en point d’orgue la participation à l’atelier peinture, organisé par Laetitia Montaigne, directrice du FEP.

    ehpad hauts de bon accueil

    Ensemble autour de leur table, enfants et résidents s’en sont donné à coeur joie, échangeant pinceaux et palettes de couleurs pour laisser libre cours à leur inspiration. Une rencontre riche en émotions à l’issue de laquelle les résidents ont reçu chacun une peinture créée par les enfants. Grand-mères et grands-pères n’auront pas été en reste, offrant aux jeunes pensionnaires du centre un beau livre d’or signé par leurs soins. Un ouvrage enrichi depuis par de magnifiques textes et dessins réalisés par les enfants. L’heure était venue de remonter dans la « Bernadine », un son de cloche venait de franchir le Chalabreil, rappelant aux artistes que le repas du soir était servi.

    ehpad hauts de bon accueil