L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du mercredi 20 février 2002.

La dernière séance du conseil municipal réunissait lundi l’ensemble des élus autour de Christian Guilhamat, maire de Chalabre. L’aménagement de la voirie (réfection de la rue du Capitaine Danjou, Bon-Accueil, accès vers le futur hôpital, réfection de l’accès vers le château de Mauléon/Chalabre) était à l’ordre du jour. Autant de projets menacés de rester à l’état de projet, la commune ayant voté en janvier dernier contre la modification des statuts de la Communauté des Communes du Chalabrais, nouveaux statuts qui prévoient justement de rendre aux communes la gestion de leur voirie. La capitale du Kercorb représentant plus du tiers de la population du canton, le vote des élus chalabrois fait donc office de verrou, et par tant, l’ensemble des projets de toutes les communes du canton est dans l’impasse.

Face à cette situation de blocage, Christian Guilhamat a invité les siens à engager une réflexion de bon sens, proposant finalement aux élus de revoter la modification des statuts de la CCC. De leur côté, Michel Alègre et Christian Courdil pour « l’opposition » mettaient en avant l’intérêt pour tous de travailler en bonne intelligence. Argumentant les raisons pour lesquelles il était exclu de faire machine arrière, Dominique Martinez, Jean-Noël Carbonnel et Marie-Annick Serrus-Crampagne vont refuser de participer à un vote qui donnera les résultats suivants : pour la modification 10 voix, contre 0, blanc 1.

Christian Guilhamat évoquait ensuite le problème du contrat d’affermage de l’eau avec la SADE, qui expire en avril 2002, et les difficultés de la mise en place d’une régie municipale en raison des surcoûts. La commune va lancer un appel d’offres de marchés publics, pour l’heure elle bénéficie d’un sursis d’un an.

Le projet chiffré de la bibliothèque rue du Pont-Vieux devra être défendu au plus vite auprès de la DRAC à Montpellier. Quant aux Cèdres et après visite de Mme Dal Maso, il s’avère que les travaux à réaliser seront moindres, les démolitions prévues ne seront pas toutes nécessaires, il s’agira surtout de restauration. L’usine Thierry nécessitant l’ensemble des locaux au pied du Calvaire, la création d’un atelier relais est à l’étude afin de permettre à la menuiserie Foursin de se développer. De graves dysfonctionnements du chauffage ont été relevés au théâtre municipal, un nouveau système est à l’étude avec le concours de EDF. Les pensionnaires du centre de secours Jean-Cabanier ont exprimé leurs inquiétudes quant à l’état général de la caserne chalabroise et l’exiguïté des locaux.

Au chapitre des questions diverses, il est annoncé qu’un numéro va être affecté à chaque maison de la cité chalabroise, que des lanternes de style vont être installées au Cazal, que la régie des haut-parleurs est supprimée, que les motards de Evo Metal vont recevoir une subvention de 300 €, 80 € iront à la nouvelle association Kercorgue. Avec les Amis de l’orgue, Chalabre compte désormais deux associations au chevet de l’orgue de Saint-Pierre.

Avant de lever la séance, Christian Guilhamat propose une réunion publique afin d’informer les Chalabrois sur l’action de l’équipe municipale.

L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mercredi 19 février 1997.

Les CM1 et CM2 ont découvert un site chargé d’histoire (Photo archives, Février 1997).

Dans le cadre du programme de classes de découverte, les élèves de CM1 et CM2 de l’école Louis-Pergaud avaient rendez-vous cette semaine sur le site de Nissan-lez-Ensérune où ils ont pu découvrir au pied du célèbre oppidum, les superbes vestiges de la civilisation gallo-romaine.

Accompagnée par les représentants des parents d’élèves, l’équipe enseignante formée par MM. Jean Plauzolles et José Navarro n’a pas manqué de répondre au feu roulant des questions, posées par des enfants apparemment fascinés devant les trésors d’ingéniosité déployés par leurs ancêtres gallo-romains.

Dans le même temps, les plus jeunes des classes de Mme Lisette Richou, MM. Michel Fernandez et Serge Garus, se sont rendus sur les hauteurs de Mouthoumet et plus précisément à Laroque-de-Fa, où ils ont vécu l’espace d’un après-midi au rythme de la vie à la ferme, dans le cadre accueillant de la ferme pédagogique de la Borde Grande. 

Dans les colonnes du journal le Courrier de l'aude daté du 19 février 1888, Lazare Anduze, conseiller général du canton de Chalabre, rend publique sa lettre de démission.

L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du samedi 18 février 2012

Les soldats du feu ont stoppé la propagation de l'incendie (Photos archives, Février 2012).   

Il était un peu moins de 10 heures, vendredi 17 février, lorsqu’une épaisse colonne de fumée s’élevant au-dessus du Pont-Neuf, est venue barrer la perspective vers les pics de Soularac et Saint-Barthélémy. Un sinistre localisé aux abords des berges du Chalabreil venait de se déclarer dans l’ancienne entreprise des cartonnages Franzone, rue du Pont-Vieux.

Aussitôt alertés, les pensionnaires de la caserne Jean Cabanier se rendaient sur place afin de circonscrire un incendie qui ravageait la toiture de la vieille bâtisse. Une toiture en partie détruite après les intempéries de l’hiver 2010, définitivement anéantie cette fois, sous l’effet des flammes. Attisé par des courants tourbillonnants, favorisés par les nombreuses ouvertures en façade, le feu a rapidement réduit en cendres les vieilles poutres centenaires, témoins d’une activité industrielle révolue. L’intervention de deux véhicules CCF de Chalabre et de la grande échelle dépêchée depuis le centre de secours de Limoux, aura permis de venir rapidement à bout des flammes, sans que les habitations voisines ne soient inquiétées. En présence de Christian Guilhamat, maire de Chalabre, la sécurisation des lieux s’est poursuivie avec le concours des représentants de la brigade de gendarmerie. Aux alentours de 12 h, tout était rentré dans l’ordre. 

Si l’origine de l’incendie semble difficile à déterminer, l’hypothèse d’un court-circuit est peu probable puisque cette construction désaffectée et acquise par la commune, faisait depuis peu l’objet de travaux de démolition. Autre supposition, l’épisode hivernal qui vient de prendre fin, est peut-être venu jouer un rôle obscur dans cet accident aux conséquences très relatives. A moins que le vieux bâtiment, témoin des riches heures de l’industrie chalabroise, et condamné à finir sous les coups de boutoirs d’une entreprise de démolition, n’ait choisi de s’offrir une fin autrement plus spectaculaire.

La toiture s'est embrasée à une vitesse foudroyante

La fin d'une époque dans la rue du Pont-Vieux