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C'était hier - Page 274

  • C’était hier : Une randonnée pédestre riche en découverte

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du vendredi 26 août 2011.

    Un « Monument-aux-Vivantes » repéré près de l’ancienne usine de talc.

    saint-barthélémyJean et Daniel en sont convaincus, le Saint-Barthélémy et le Soularac gardent une part de mystère (Photos archives, août 2011).

    Les randonneurs du Kercorb reprenaient dernièrement leur bâton de pèlerin, direction Montferrier, le Ramier, et l’ancienne mine du Fangas, désaffectée depuis 1968 à la suite de la rupture du téléphérique, et de fréquents éboulements de terrain. Sac au dos et couvre-chef vissé sur la tête, la cordée encouragée par un beau temps promis, se proposait de rallier le pic Saint-Barthélémy, via les lacs. Il suffisait de doubler le refuge du club « Cimes » (club initiation montagne, escalade et ski), pour atteindre le Trou du Vent et l’ancienne carrière de « la Porteille », pointée à 1650 m d’altitude.

    saint-barthélémy

    Arrivé à hauteur de la vieille machine à vapeur, vestige d’une exploitation de talc datant de 1896, l’attention de Daniel, premier de cordée, sera attirée par un étrange alignement de pierres. Le trio revenait sur ses pas, un peu contraint, pour découvrir un épigraphe gravé sur dix-neuf pierres, posées à même le sol et surmontées d’une pierre vulvaire. Après lecture le doute n’était plus permis, les Chalabrois étaient en présence d’un « Monument-aux-Vivantes ». A demi surprise, car ayant chanté quinze jours auparavant au pied du « Monument-aux-Bons-Vivants » du Cazal, l’équipée reprenait son chemin.

    saint-barthélémy

    Arrivant d’abord à l’étang des Truites, puis à l’étang du Diable, enfin à l’étang Tort, ne restait plus qu’à franchir le Pas-de-l’Ours (2200 m) pour s’engager sur les derniers mètres qui allaient faire 2349 au sommet de ce cher Saint-Barth. L’occasion de constater une bonne fois pour toutes, que le pic du Soularac est plus haut que le pic du Saint-Barthélémy, grâce à sa pique centrale, soit 2370 mètres contre 2349. Les sacs enfin posés, face au plateau de Beille et aux Pyrénées, il était l’heure de passer à table. Sachant que l’on ne prend jamais suffisamment de vin en montagne, nos randonneurs allaient bientôt se retrouver à court de pain. Ce qui allait précipiter la descente vers la vallée du Pays d’Olmes, en silence, car les pensées de chacun étaient monopolisées par le monument évoqué précédemment.

    saint-barthélémy

    Renseignements pris dès le retour en Kercorb, il apparaissait que cette structure est l’oeuvre du collectif ariégeois PMV, signataire d’une lettre envoyée aux élus des 332 communes ariégeoises, sollicités afin d’accueillir sur leur sol, un monument dédié à « l’autre moitié de l’Humanité ». Visiblement confronté à une fin de non-recevoir, le collectif a érigé en juillet dernier et sur une friche industrielle ayant produit par le passé 100 000 tonnes de talc, son « Monument-aux-Vivantes ».

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    Le monument a été érigé sur le site de l’ancienne mine de talc

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    Des randonneurs perplexes

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  • C’était hier : Un triomphe pour la première feria du Cazal

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 6 août 1996.

    le cazal 1996Après sa prestation, le picador a été déclaré persona non grata à la buvette (photos archives, juillet 1996).

    Les traditionnelles fêtes du Cazal, placées cette année sous le double signe des vacances et de la feria, ont connu un franc succès, avec l’inauguration des arènes, dans ce cadre exceptionnel qui domine Chalabre. Pour l’occasion, les nombreux invités ont eu le privilège d’assister à une corrida triomphale mettant aux prises un jeune torero inconnu, à un pur produit élevé Outre-Manche et plein de fougue. Le « mano a mano » fera se pâmer nombre de jeunes filles et de jeunes gens présents dans des gradins chauffés à blanc par les évolutions équivoques de trois superbes « Sevillanas » (photo ci-dessous).

    le cazal 1996

    Dans une arène comble et une chaleur étouffante, notre « novillero » va présenter un répertoire dont rêvent tous les aficionados. Avant de faire ses adieux au Cazal, une estocade foudroyante permettra à notre valeureux matador, de repartir sous les vivats, avec les deux oreilles et la queue. Toutes nos félicitations vont à l’ensemble des « Festejaïres del Cazal », en quête permanente de nouveaux talents, et toujours soucieux d’associer à la fête, le Kercorb et ses nombreux visiteurs. Succès complet pour l’édition 96, rendez-vous l’année prochaine, le Cazal devrait être encore à la fête.

    le cazal 1996

    Des amis de vingt ans au service de la fête 

  • C’était hier : Les sapeurs-pompiers sont passionnés par le jeu au flag

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du jeudi 24 août 2006. L'occasion de saluer l'engagement des soldats du feu, confrontés ces dernières semaines à une intense activité sur de nombreux fronts d'incendies.

    centre de secours jean cabanierDidier Codorniou a félicité en connaisseur les vainqueurs du tournoi (Photo archives, Août 2006).

    Après une prestation remarquée lors de la deuxième édition du Challenge Bruno-Danjou en juin dernier, les pensionnaires du centre de secours Jean-Cabanier décidaient de franchir le pas en créant une formation à leurs couleurs. Emmenée par quelques pointures ayant fait leurs classes au sein de l’US Kercorb XV, cette nouvelle équipe de rugby au flag s’est rendue le 19 août dernier à Gruissan, pour y disputer un tournoi sur la plage des Chalets. Au terme d’une journée intense qui verra les représentants de Gruissan, Limoux, Narbonne, Paris, Toulon et Chalabre en découdre sous les embruns, le team de l’adjudant Stéphane Ferrier enlève son premier trophée.

    Une belle victoire fêtée comme il se doit par cette équipe de joyeux lurons, qui a bouclé sa journée sportive par un sans faute, invaincue au terme de cinq rencontres. Les soldats du feu reconvertis l’espace d’une journée remercient tout particulièrement pour leur accueil la fédération française de « Rugby flag », mais aussi la municipalité de Gruissan et son maire Didier Codorniou, lequel a remis le trophée à des Chalabrois honorés et heureux.

    Au final, un deuxième test-match réussi et encourageant pour un groupe qui allait prendre congé de la Tour Barberousse et très vite revenir aux « affaires », en intervenant quelques heures plus tard sur un incendie menaçant la commune de Courtauly.