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C'était hier - Page 278

  • C'était hier : L'hôpital local ouvrira ses portes le mardi 20 mars

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 11 mars 2007.

    ehpad hauts-de-bon-accueil hauts-de-bon-accueilContrat rempli pour l’entreprise de Jean-Luc Dijol (au centre), entouré de son équipe (Photo Yves Saddier, archives, Janvier 2007).

    Après une inauguration célébrée le 19 janvier dernier, le nouvel hôpital local ouvrira ses portes aux pensionnaires le 20 mars prochain, au lendemain du week-end pascal. Dans l’intervalle, l’ensemble du personnel soignant et administratif aura procédé à plusieurs exercices de mise en situation, afin d’appréhender le nouveau cadre dans lequel chacune et chacun exercera ses compétences. Au jour J, la mise en place d’une noria de navettes permettra aux soixante-quatre résidants de quitter définitivement le mythique Hôtel-Dieu Saint-Jacques, pour rejoindre dans la même journée, le nouvel établissement et son superbe belvédère.

    L’heure sera également venue de prendre congé d’une équipe de bâtisseurs, engagée depuis le mois de juin 2004 à la réalisation d’un immense chantier au pied de la colline de Roquefère. L’entreprise Dijol créée en 1998 et basée à Sallèles-d’Aude aura touché au but après trente-trois mois d’activité assidue, quelque peu perturbée par la rigueur des hivers 2004 et 2005. Un travail de longue haleine pour l’équipe composée de quatre permanents venus du « pays bas audois », et renforcée par une main d’œuvre recrutée sur le pays chalabrais.

    Après l’hôpital psychiatrique de Narbonne et l’hôpital de Chalabre, Jean-Luc Dijol et son équipe s’apprêtent à rejoindre un nouveau chantier à Fanjeaux, où les travaux d’extension de la maison de retraite Jean-Loubès leur ont été confiés. Une belle passe de trois en perspective pour « Les Dijol », auxquels les nombreux amis chalabrois souhaitent bonne continuation.

  • C’était hier : Une croix singulière orne la chapelle du Calvaire

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du vendredi 9 mars 2007.

    chapelle du calvaire chalabreLa présence de l’antenne ne devrait être que provisoire (photos archives, Mars 2007).

    « Lorsque quelque promeneur arrive par quelque route qui mène à Chalabre, il aperçoit, coiffant un petit monticule, un édifice dominé par un clocheton. A la demande, on lui répond : c’est la chapelle du Calvaire. Attenant à la chapelle se dresse un ermitage, autrefois habité par quelques hommes sages désirant vivre à l’écart. Le dernier ermite connu était frère Antoine, qui mourut le 19 décembre 1783, à l’âge de 70 ans » (Extraits, La chapelle du Mont Calvaire, Malou Saddier).

    chapelle du calvaire chalabreAutre temps autre moeurs, cette chapelle dite de « réparation » n’accueille plus de pénitents, sinon des flâneurs contemplatifs venus là pour s’offrir une vue panoramique de Chalabre. Lesquels auront pu croire, à la vue d’une antenne râteau fixée sur une des deux croix du clocher du Calvaire, qu’une nouvelle génération d’ermites venait d’arriver. Au-delà de son aspect irrévérencieux et inesthétique, certains vont même jusqu’à demander « quel iconoclaste a pu autoriser cela, car accrocher une antenne à une croix tient du blasphème ». Mépris pour le passé, pour la religion, pour l’esthétique, avec encore un dernier grief avancé, le risque d’accident encouru par d’éventuels promeneurs en cas de coup de vent.

    Renseignements pris, cette antenne ne devrait orner que très provisoirement la chapelle, juste le temps pour les spécialistes d’évaluer la qualité de réception de la télévision numérique terrestre (TNT). La parabole évolue avec son temps, mais il y avait certainement une autre façon de procéder, puisque le relais émetteur TDF dressé à quelques mètres de là, dénature déjà le site depuis bientôt un demi-siècle. 

  • C'était hier : Yvan Fleissig ouvre sa galerie rue Saint-Antoine

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du jeudi 8 mars 2012.

    yvan fleissigYvan Fleissig († Août 2017) a choisi l’exposition permanente de ses multiples créations (Photo archives, mars 2012).  

    Voilà bientôt vingt ans, Yvan Fleissig posait marteaux et ciseaux au pied de la vallée du Plantaurel, au terme d’un périple initié au départ de sa Roumanie natale. D’abord installé au centre culturel de La Forge (Ste Colombe-sur-l’Hers), son statut l’amènera à voyager souvent, au hasard d’expositions présentées en de multiples espaces européens. A présent locataire d’une aile de la ferme de Saint-Antoine, ce créateur continue à travailler le bois, le granit, le marbre, ou les minéraux. Il en extrait animaux, danseuses, météorites, et contorsions harmonieuses, dans lesquelles la matière semble se fondre. L’artiste est complet et peint également des huiles, des aquarelles en plusieurs séries, marine, florale, rupestre. Certaines de ses peintures sur cire, technique rare, s’éclairent d’un jeu de couleurs aux aspects originaux.   

    Au terme de deux décennies de résidence intermittente en Kercorb, Yvan Fleissig a choisi de poser son scooter sur la béquille, pour se mettre semble-t-il sous la protection de Saint-Antoine. Depuis quelques jours en effet, ses créations quittent une à une l’ancien corps de ferme de la route de Montbel, pour prendre place dans l’ancienne Maison Baby, sise au n° 10 de la rue également nommée en mémoire d’un saint chrétien.

    L’exposition permanente de ses multiples créations permettra au visiteur de parcourir l’itinéraire artistique d’un ancien rugbyman au talent innovateur. Les passionnés de ballon ovale n’ont pas oublié que l’entraîneur du quinze chalabrois au début des années 1990, était un certain Yvan Fleissig, concepteur de la stèle à la mémoire de Lolo Mazon, dévoilée en 1993 à l’entrée du stade intercommunal. L’inauguration de ce nouvel espace au cœur du village aura lieu vendredi 16 mars à 18 heures.

    yvan fleissig

    Photo Yves Saddier