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C'était hier - Page 523

  • C'était hier : Rendez-vous sur le St Barth

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du 8 janvier 1996.

    st barthélémyLa pause déjeuner au sommet du pic. De gauche à droite, Jean Plauzolles, Michel Maugard, Francis Amouroux, « Emile » Jalabert, Jean Martinez (photos archives, Décembre 1995).

    Les randonneurs du Kercorb très attachés à leurs vieilles habitudes, ont une nouvelle fois terminé l’année, en se rendant sur les pentes de ce bon vieux pic Saint-Barthélémy. Le peu d’enneigement a grandement facilité l’approche vers la mine désaffectée, et l’utilisation des crampons sur la neige glacée a permis une montée très rapide, le sommet étant rallié en moins de trois heures.

    st barthélémy

    La cordée vivra tout de même quelques frayeurs, notamment lorsque l’ami Emile marchant en parallèle sur les traces d’un isard, manquera de disparaître dans une crevasse traîtresse (photo ci-dessus).

    En prenant le temps de souffler, les marcheurs auront eu parfois l’impression d’avoir devant eux le dôme de la fameuse Aiguille Verte, un mirage certainement provoqué par le manque d’oxygène, phénomène pourtant rare à 2.348 mètres d’altitude. Si la descente par les lacs n’a pas été possible, le bon air emmagasiné sur les crêtes ariégeoises a tonifié nos randonneurs chalabrois, qui ont réussi entre deux réveillons, une petite « hivernale » fort salutaire.

    st barthélémy

    De retour vers la vallée, les montagnards n’ont pas manqué de signaler le passage critique où leur ami a vu son taux d’adrénaline tutoyer les sommets.

  • C’était hier : Les collégiens découvrent un Noël dans les tranchées

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du dimanche 25 décembre 2005.

    joyeux noël,collègeLes élèves ont été sensibles aux paroles des Poilus (Photo archives, Décembre 2005).

    « L’issue de la guerre ne se jouera pas ce soir. Personne ne nous reprochera d’avoir posé nos fusils une nuit de Noël ». Ces paroles du lieutenant écossais Gordon sont extraites du film de Christian Carion « Joyeux Noël », que les élèves de 3e du collège Antoine-Pons étaient invités à découvrir, quelques heures avant les vacances de fin d’année.

    Cette œuvre de fiction s’appuie sur plusieurs faits qui se sont déroulés autour de Noël 1914 en certains endroits du front, et qui ont vu Allemands, Britanniques et Français, fraterniser le temps d’une courte trêve. Une immersion dans le quotidien des soldats engagés dans le conflit de 1914, qui aura permis aux collégiens de franchir les limites des versions officielles proposées par leurs manuels scolaires et de découvrir les paroles de Poilus.      

    Entre guerre et paix     Visiblement émus par les événements mettant en scène les soldats impliqués dans ces fraternisations (messe commune, match de football, enterrement collectif des morts), les potaches ont très bien relevé que la frontière sur le « no man’s land » n’était pas entre les camps, mais plutôt entre ceux qui faisaient la guerre et ceux qui voulaient qu’elle soit faite. Si le général Mangin chef d’état-major français fit confisquer les clichés montrant ces scènes, de nombreux témoignages sont passés entre les mailles de la censure. A l’image des carnets de guerre du caporal Louis Barthas, écrivant : « Qui sait ! Peut-être un jour sur ce coin de l’Artois, on élèvera un monument pour commémorer cet élan de fraternité entre des hommes qui avaient l’horreur de la guerre et qu’on obligeait à s’entre-tuer malgré leur volonté ».

    A la faveur d’une discussion avec Hélène Cortès leur professeur d’histoire, les élèves sont longuement revenus sur cette guerre vue par ceux qui l’ont faite, sans oublier d’évoquer le souvenir d’un chat navigant à loisir entre les lignes et qui aurait été fusillé pour intelligence avec l’ennemi. Les élèves adressent un Joyeux Noël à tous et remercient le cinéma de Lavelanet (séance spéciale), le foyer socio-éducatif et Yannick Callat principal du collège qui leur a offert « la chance d’assister à la projection ».

    Un monument en l'honneur de ces jeunes combattants a été inauguré, jeudi 17 décembre 2015, à Neuville-Saint-Vaast, en Artois.

  • C’était hier : Téléthon : Les sapeurs ont fait la courte échelle aux cyclos

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 17 décembre 1995 (photo archives, Décembre 1995).

    caserne jean-cabanier,téléthon 1995,cyclo-vtt-club du chalabraisDepuis sa création en 1987, le Téléthon a comme partout ailleurs, bénéficié d’un soutien sans faille de la part des Chalabroises et des Chalabrois, et si l’action de ces derniers s’est toujours montrée efficace, elle n’en restait pas moins isolée. A l’initiative des corps de sapeurs-pompiers de la Haute-Vallée, les soldats du feu chalabrois sous les ordres de l’adjudant-chef Alain Cayrol se sont pleinement investis en 1995. Afin de mobiliser leur énergie et construire avec succès un véritable triomphe d’espoir pour tous ceux qui attendent la guérison des maladies neuromusculaires. Une urne déposée à la mairie en début de semaine et contenant les dons des Chalabrois était ainsi acheminée à bicyclette jusqu’à Espéraza, le samedi 8 décembre au matin, via Limoux, Bouriège et Campagne-sur-Aude.

    Jacques Montagné, maire de Chalabre et Jacques Laffont, maire de Montjardin ont donné le départ d’une mobilisation symbolique à laquelle participaient également les cyclos du président Jean Quério. Après avoir roulé de caserne en caserne, le peloton a finalement rallié la cité chapelière avec une enveloppe de près de 37.000 F, qui sera remise dans les prochains jours à M. Ginès Navarro, coordinateur de cette vaste opération de solidarité pour le département de l’Aude. Un grand merci à tous ceux qui ont permis la réalisation de ce formidable élan de solidarité.            

  • C'était hier : Concours national de la Résistance et de la Déportation

    L’article mis en ligne, avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 8 décembre 1995.

    Concours Résistance 1995 Déc.jpgHubert Carcy, principal du collège Antoine-Pons et les lauréates du concours (photo décembre 1995).

    Fidèles à une tradition solidement ancrée dans leur établissement, les classes de 3e du collège Antoine-Pons ont participé avec succès au concours national de la Résistance et de la Déportation. Réunis dernièrement au siège du conseil général à Villegly, en compagnie de lycéens et collégiens audois, les lauréats chalabrois accompagnés de M. Hubert Carcy, principal du collège, ont reçu leur prix sous forme de livres, des mains de Mme Françoise Maury, épouse du colonel Lucien Maury et présidente du jury, et de M. Paul Rossignol, président des anciens combattants volontaires de la Résistance.

    Après avoir souligné la qualité des copies remises au jury, Paul Rossignol rappelait l’esprit de ce concours créé en 1961 par décision ministérielle : « Mettre en avant les principes de la démocratie et créer un trait d’union entre les générations, en gardant en mémoire les événements de la Seconde guerre mondiale ».

    Trente lauréats ont ainsi été distingués au plan départemental, parmi lesquels nos élèves passionnés d’histoire : Elodie Mabru (12e prix), Nelly Navarro (13e prix), Elise Soulié (18e prix), Cécile Boussioux (20e prix). En saluant à notre tour la valeur de leur travail, nous adressons nos félicitations les plus vives à nos quatre historiennes ainsi qu’à leur professeur.