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C'était hier - Page 521

  • C’était hier : L’US Kercorb XV « cartonne »

    L’article mis en ligne aujourd’hui avait été publié dans l’Indépendant, édition du jeudi 18 janvier 1996.

    us kercorb xvLaurent Mamet, Patrick Séris et Francis Fouet, la première ligne volontaire de l’USK XV (Photo Archives 1996).

    C’est sur un score sans appel et avec six essais à la clé, que les « bleu et blanc » ont remporté le match qui les opposaient à l’équipe de La Tour-du-Crieu (Ariège). Grâce à cette victoire, les gars du Kercorb s’installent à la première place de leur poule, et passent en tête au classement du Challenge de l’Offensive. Le festival offensif débute dès la 5e mn, suite à une touche dans les 22 m visiteurs, une bonne prise de balle à deux mains de Christophe Jean et le huit « bleu et blanc » se retrouve pour un essai en force transformé par Olivier Cazas lequel enquillera quelques minutes après, une pénalité pour hors-jeu des trois-quarts adverses. Les visiteurs réduiront le score par une pénalité, pour un ballon gardé au sol. Sur un mauvais dégagement de l’arrière de La Tour, Manu Izart récupère le ballon et après un relais avec sa troisième ligne, ira aplatir, Olivier Cazas assurant la transformation de cet essai. Suite à un hors-jeu de l’USK, les « jaune et vert » marqueront une nouvelle pénalité. A la 30e mn, Olivier Cazas passera une pénalité, et dès le renvoi au centre, « Nanard » Boulbès se retrouvera derrière la ligne, après un très bel enchaînement avants-trois-quarts, Cazas transformera l’essai, et aggravera le score par une pénalité juste avant la pause.

    25 à 6 aux citrons, et dès la reprise, Thierry Cnocquart franchit la ligne d’essai ariégeoise, Olivier Cazas transforme, 32 à 6. Les banlieusards appaméens profiteront d’un moment de relâchement des locaux pour marquer un bel essai. Les « bleu et blanc » repartent à l’attaque et Marc Garros plongera en coin. Le dernier essai de cette partie sera marqué par un des joueurs les plus en vue de l’après-midi, Christophe Jean, Olivier Cazas transformera et portera le score à 44 à 13. Les joueurs de l’Union Sportive du Kercorb organisent le samedi 20 janvier à 22 h, le bal du rugby au théâtre municipal avec l’excellent orchestre « Test ».         

  • C’était hier : Les champions de hand-ball sont au collège Antoine-Pons

    L’article mis en ligne aujourd’hui avait été publié dans l’Indépendant, édition du jeudi 26 janvier 2006. Il rend compte d’une animation qui s’était déroulée à la veille des vacances de Noël 2015.

    collège antoine-ponsA l’unanimité, les handballeurs du collège se sont autorisé une troisième mi-temps (Photo archives, Décembre 2005).

    Comme chaque année à pareille époque, et selon une tradition solidement ancrée dans les annales du collège Antoine-Pons, élèves et enseignants s’accordent un intermède convivial et sportif, par le biais d’un tournoi de hand-ball. Au cours duquel le petit rond de cuir sert d’intermédiaire pour que les « forces » en présence puissent asseoir leur réputation. Avec une innovation de taille cette année, puisque l’équipe enseignante alignait pour la première fois, une formation féminine composée de Mmes Alibert, Bellego, Carrière, Petitjean et Rault.

    Et dans le groupe de leurs homologues masculins, s’alignaient MM. Callat, Debray, Jobres, Virgil et Rault. Deux équipes de cinq joueurs sur le champ, assurées du soutien alternatif d’un gardien de but commun (ne pas lire ordinaire), en la personne de Gilbert Brunel, chargé de contenir les assauts venus de tous bords. Et des assauts il y en eut, prestations qui allaient arracher de nombreux vivats dévalant du haut de tribunes bondées de supporters.

    Réunis pêle-mêle dans les gradins, les élèves d’Antoine-Pons, leurs parents, voire même certains anciens élèves rattrapés par la nostalgie bon vieux temps. Un public averti qui aura également apprécié l’allure soignée des filles de 3e, entrées sur le périmètre de jeu en tenue de Père-Noël, finement maquillées et arborant bonnets lumineux à souhait, juste assez pour déstabiliser l’adversaire.

    A la lecture des résultats, il apparaissait que la hiérarchie avait été respectée à la lettre, puisque les garçons de 3e l’emportaient sur les 4e (14/10), alors que les « profs » enlevaient leur finale face aux 3e sur le score sans appel de 15 à 5. Un seul match allait rester serré de bout en bout, sans qu’un vainqueur ne puisse être désigné. Une rencontre exclusivement féminine entre les 3e et les « profs », lesquelles se séparaient sur le score final d’un but partout. Après une belle débauche d’efforts, un goûter était proposé à l’ensemble des compétiteurs et de leurs supporters dans un gymnase municipal qui résonne encore des clameurs d’un tournoi passionnant et passionné.

  • C’était hier : Amère déception pour les Pupilles du FCC

    L’article mis en ligne avait été publié le vendredi 19 janvier 1996.

    fc chalabre football,philippe cassagnaud

    De gauche à droite, debout : Olivier Beauvais, Mickaël Padet, Aurélien Pierron, Jérémy Roncalli, Mathieu Cassagnaud, Benoît Baby, Mathieu Canal, Eric Sanchez, Philippe Cassagnaud. Accroupis : Sébastien Romero, Michel Sanchez, Claude Cnocquart, Fabien Conte, Grégory Opel (Photo archives, Janvier 1996).

    Seule équipe en lice en ce dimanche de coupe, les footballeurs pupilles emmenés par Philippe Cassagnaud se rendaient à l’Aiguille pour y disputer face à leurs homologues limouxins, un premier tour de coupe. Transcendés par le privilège de jouer en ouverture d’une superbe affiche de coupe de la Ligue (FC Limoux-FC Sète), les petits Chalabrois allaient rapidement mener au score. Benoît Baby, auteur du coup du chapeau, et Fabien Conte, portaient la marque à 4 à 0. Les représentants du Kercorb vont alors commettre un excusable mais fatal péché de jeunesse, et cet après-midi en terres limouxines, va leur démontrer qu’un match n’est jamais fini avant le coup de sifflet final : la vaillance et la ténacité des petits Limouxins vont faire basculer la partie, égalisation à 4 partout dans la dernière minute et séance fatale des penalties (3-2) pour les protégés de Philippe Cassagnaud.

    Le retour aux vestiaires a bien sûr provoqué quelques drames, et l’encadrement du F.C.C. a éprouvé beaucoup de mal pour parvenir à réconforter de petits footballeurs effondrés. La coupe n’est plus à leur programme, mais le souvenir de ce match devrait occuper, nous n’en doutons pas, une place privilégiée dans le « vécu » déjà riche de nos futurs champions.             

  • C’était hier : Aristide sauvé des eaux !

    L’article mis en ligne aujourd’hui, avait été publié dans l’Indépendant, édition du mercredi 17 janvier 1996.

    aristide peyronnieAristide a sauvé son outil de travail (Photo archives, Villefort Décembre 1994).

    Le fil de l’eau a toujours été pour le « brulou de vin » ambulant, le fidèle et indispensable allié qui vient compléter l’admirable travail de l’alambic. Mardi matin pourtant, aux alentours de 4 h, notre ami ariégeois Aristide Peyronnie, arrivé la veille à Villefort, a connu une belle frayeur en voyant son outil de travail cerné par les eaux furieuses du Blau. Il y avait urgence et l’imposant vase à distiller de 700 kg a donné beaucoup de mal aux Villefortois, conscients du péril et venus spontanément à la rescousse.

    aristide peyronnie

    Depuis, Aristide a emménagé dans un transformateur désaffecté, en bordure du Blau.

    ( Photo archives, Villefort Janvier 2001)

    Sous une pluie battante et dans la nuit noire, l’alambic a pu être ramené sur la terre ferme, obligeant Aristide à changer l’habituel emplacement de son « atelier public ». Au petit jour, la situation était maîtrisée et rapidement le nectar coulait à nouveau dans les serpentins, telle une bienfaisante perfusion.

    aristide peyronnie

    Photo archives, Sonnac-sur-l'Hers Janvier 2015

    Les bouilleurs ambulants devraient-ils à l’avenir demander une prime de risque ? Aristide ne l’envisage pas mais si l’eau de vie n’a plus aucun mystère pour lui, c’est acquis, ce montagnard du Couserans nous a confié qu’il n’affectionnait pas particulièrement l’eau courante et bouillonnante. « Chaque vin à sa lie » disent les anciens, et si les caprices du ciel ont failli compromettre la délectable mission d’Aristide, le cru 95 n’en sera que meilleur.

    aristide peyronnie

    Photo archives, Villefort Janvier 2005