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C'était hier - Page 520

  • C’était hier : Sur les ruines du château du Kercorb

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du jeudi 2 octobre 2003.

    compagnons de roubichouxJean-Luc Bénet a proposé une visite guidée sur les hauts de Roubichoux (photos archives, Septembre 2003).

    Après leur traditionnel rendez-vous de Pâques, les Compagnons de Roubichoux se sont une nouvelle fois retrouvés à la faveur de la première fête jamais organisée au hameau. Des festivités placées sous le signe de la vigne et du vin, car les Compagnons et leurs invités, enfants en tête, ont procédé à la cueillette du raisin du clos Roubichoux.

    compagnons de roubichoux

    Plantée à flanc de coteau, la vigne fait face aux petites Pyrénées et si elle jouit d’un ensoleillement conséquent, elle bénéficie surtout des soins attentifs de Pierre Bénet. Une vendange ici aussi très précoce, qui aura vu chapeaux de paille et sécateurs tenir la vedette toute la matinée durant, avec le précieux concours des chevaux Iris, Lisette et Liberté.

    compagnons de roubichoux

    Après la bénédiction des tonneaux, une colle fatiguée mais ravie s’est retrouvée autour d’une table abondamment garnie, avant les visites guidées de la chapelle de Saint-André-de-Roubichoux et des ruines qui se dressent là-haut sur les crêtes environnantes. En ces journées du Patrimoine et en dépit de l’orage qui menaçait, les plus passionnés ont suivi le pas de Jean-Luc Bénet jusqu’aux vieilles pierres chargées d’histoire. Un passé retracé avec une passion communicative par Jean-Luc Bénet qui a vraisemblablement réussi là où tant d’autres ont échoué, en localisant preuves à l’appui le véritable site du château du Kercorb.

    compagnons de roubichoux

    compagnons de roubichoux

    compagnons de roubichoux

  • C’était hier : Le FCC gagne son match mais perd son coach

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mercredi 1er octobre 2003.

    « L’ennui naquit un jour de l’uniformité » a dit Lamotte-Houdar, que l’on pourrait soupçonner de jouer au FC Chalabre s’il n’avait été le contemporain d’un certain Voltaire. Visiblement « blasée » par tant de succès accumulés en aussi peu de temps (deux accessions vers la division supérieure en deux saisons), une partie de l’effectif senior chalabrois vient de prendre le parti de désavouer Tony Colomer, entraîneur du club. Un message reçu fort et clair par l’intéressé, qui a sagement choisi de prendre le recul nécessaire afin que cet étrange vent de fronde ne vienne compromettre l’avenir du club.

    Avec beaucoup de sagesse et de réserve - deux qualités qui font parfois défaut – le futur ex coach du FCC était dimanche dernier en terre héraultaise, une dernière fois aux côtés de ses troupes qui ont signé à Siran une victoire face à l’US Minervois.

    Cueilli à froid sur les rives de l’Ognon, le FCC encaisse un but dès la troisième minute avant de rétablir l’équilibre à la demi-heure de jeu par l’intermédiaire de David Chalou. La pause intervient sur ce score de parité mais en deuxième période,les joueurs du Kercorb assoient leur domination et enfoncent le clou à la 55e par Fabrice Canal. Plus en jambes que leurs homologues, les troupes du président Raymond Dumay vont préserver le score (1-2), qui place le FC Chalabre dans le trio de tête de la promotion honneur.

    fc chalabre football

    Photo archives, Septembre 2003

    De gauche à droite. Debout : Philippe Gérard, Jérôme Tricoire, Saïd Balghou, Raphaël Morin, Fabrice Canal, Tony Colomer, Laurent Mamet, Eric Sanchez, Michäel Lemoine, Fabrice Papillon Jean, Fabien Conte. Accroupis : Cédric Courdil, Fabrice Rosich, Philippe Lara, Frédéric Canal, Fabien Cunillera, Stéphane Morin, Nicolas Discala, Antoine Salas.        

  • C'était hier : Le personnel de l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques en goguette

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 25 septembre 1998.

    hôtel-dieu saint-jacques chalabreUn agréable moment de détente, bien trop rare pour le personnel de l’hôpital (photo archives, septembre 1998). De gauche à droite, Florence Bernard, Odette Zabouraëff, Patricia Farré, Anne-Marie Amiel, Dominique Martinez, Muriel Fort, Visita Lorca, Anne Danjou, Christine Sanchez, Marie-Do Röösli, Aline Guilhemat, Suzette Ferrier, Viviane Allias,Pascale Fort, Annie Buscail, Joëlle Fort.

    A force de se croiser dans les couloirs, de galoper d’un étage vers l’autre, les filles de l’hôpital local de Chalabre en arrivaient à ne plus se voir, à l’évidence, la communication « inter-personnel » avait un sacré coup dans l’aile. L’heure semblait grave, et dans l’urgence il fut décidé que l’été ne darderait pas ses derniers rayons de soleil, avant que toutes ces fringantes et pimpantes jeunes filles ne s’assoient enfin autour d’une bonne table.

    Ce qu’elles firent dès le premier vendredi venu, mettant le cap sur la vallée du Blau et plus précisément Puivert, où le dépaysement allait être total. Accueillies par de sympathiques Lusitaniens en un lieu convivial nommé « Rio d’Ouro », les ange gardiens de nos grands-mères et grands-pères auront goûté à cette ambiance qui fait battre le cœur de Braga, Guimaraes ou Matosinhos.

    En ce haut-lieu encore méconnu de la gastronomie ibère et portugaise, chacune d’entre elle aura oublié l’espace d’une « zarzuela », ces petits soucis qui nourrissent l’ordinaire. Bien sûr, la nuit fut des plus courtes, mais qu’importe, puisqu’au petit jour venu et avec un cœur gros comme ça, elles allaient retrouver leurs protégés impatients de découvrir par le menu, tous les détails d’une soirée en vérité très réussie.           

  • C’était hier : Le café de la Paix victime des flammes

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du jeudi 16 septembre 1993.

    café de la paix

    Photos archives Septembre 1993

    C’est aux alentours de 21 h en ce mardi 14 septembre, qu’un promeneur sur le cours Colbert pense apercevoir sur les baies vitrées du café de la Paix fermé pour congé hebdomadaire, la lueur des lampadaires publics. En réalité, les flammes sont en train de réduire en cendres l’intérieur de l’établissement que gère José Sanchez.

    Alertés aussitôt, les sapeurs-pompiers de Chalabre interviennent sur le sinistre, aidés en cela par leurs homologues de Quillan et Limoux. Malgré la rapidité des interventions, les dégâts sont très importants et c’est un triste spectacle qui s’offre aux yeux de François, José, Guy, Christian et Jean-Pierre, une fois l’épaisse fumée dissipée. Les installations de fonctionnement du bar ont été détruites à 80%, et le cadre coquet dans lequel aimait se retrouver la fidèle clientèle de José Sanchez n’est plus qu’un amas difforme noirci par la soudaineté et la violence de l’incendie. La consternation se lisait sur les visages des Sanchez, solidaires dans l’adversité et venus soutenir José pour qui nous espérons un très rapide retour à la normale.

    café de la paix

    café de la paix