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C'était hier - Page 520

  • C’était hier : Diane est revenue

    L’article mis en ligne, avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 16 janvier 1998.

    diane49 jours après, Diane a retrouvé son maître (photo archives, janvier 1998).

    Dans la triste litanie des chiens qui disparaissent sans que jamais l’on ne retrouve leur trace, l’histoire de Diane viendra mettre un peu de baume au cœur de tous ceux qui déplorent l’absence de leur compagnon à quatre pattes. Disparue au cours d’une partie de chasse, le jour anniversaire de l’Armistice de 1918, Diane est finalement rentrée au bercail au soir du 29 décembre. Un véritable cadeau de Noël pour son maître qui avait fini par perdre l’espoir en même temps que l’envie de courir après le lièvre ou le lapin. Nul ne sait par quel heureux hasard Diane a pu réapparaître en ce dernier lundi de 1997, soit 49 jours après son étrange disparition sur les hauteurs de Corbières.

    Il est 19 h 30, une nouvelle lune veille sur le Kercorb et une petite chienne basset fauve de Bretagne erre sur le pont de l’Hers. Son comportement sera aussitôt remarqué par un riverain, chasseur de son état, lequel identifiera sans peine ce chien perdu avec collier, domicilié Cours Colbert à Chalabre. Ramenée auprès de son maître, on ne sait des deux lequel aura été le plus heureux de retrouver l’autre, toujours est-il que Roger, le chasseur solitaire, adressera de chaleureux remerciements et la récompense promise à Roger, le chasseur de solitaires. Entente cordiale entre deux chasseurs qui ne tirent pas dans la même catégorie, une différence de catégorie qui est peut-être à l’origine des déboires de notre jeune traqueuse de lièvres.

    Diane est revenue à la maison, en pleine forme et c’est bien là l’essentiel. Quant à Sophie et Yannick, ils ont fêté cet heureux dénouement en préparant aussitôt une divine gamelle pour leur amie fin limier, laquelle se double à l’occasion d’une formidable partenaire de jeu.

  • C’était hier : La vierge miraculée de l’Hôtel de France

    L’article mis en ligne avait été publié dans l‘Indépendant, édition du lundi 20 janvier 2003.

    hôtel de france

    L'hôtel de France avant l'incendie

    Au mois de mai 1908, un violent orage provoquait l’incendie qui allait entièrement détruire l’hôtel de France sur le Cours National. La foudre tombée sur les écuries remplies de foin, réduisait à l’état de ruines fumantes, un édifice appartenant alors à Joseph Courrent, chef cuisinier renommé (photo en fin d'article).

    hôtel de france

    S’il n’y eut par bonheur que des dégâts matériels, un fait troublant allait susciter bien des interrogations. Au beau milieu des décombres retirées après le sinistre, la statue d’une vierge à l’enfant en bois polychrome fut retrouvée intacte, épargnée par un brasier qui avait eu raison d’une construction contemporaine de la Révolution de 1789.

    hôtel de francehôtel de franceCet événement dans l’événement ne manqua pas d’être diversement interprété, tandis que l’hôtel assuré depuis 1857 à la Compagnie du Phénix, était reconstruit de façon plus moderne et confortable dans sa forme actuelle. Un contrat fut signé avec l'Union Prévoyante, « Société d'épargne et de construction de maisons à bon marché», dont le siège social était 44 rue Lafayette à Paris (IXe). Lors de la journée inaugurale du « Modern Hôtel de France », Henri Rascol maire de Chalabre de 1905 à 1919, devait prononcer un discours chaleureux qu’il concluait en s’adressant aux jeunes filles de l’assemblée : « Quant à vous, Mesdemoiselles, qui par votre gracieuse présence, augmentez la vision du printemps que la nature inclémente nous refuse, je bois à vos plus douces espérances ».

     

  • C’était hier : L’Epiphanie fêtée dans la joie

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du jeudi 9 janvier 2003.

    calvaire chalabre,frédéric paillard,sophie jacques de dixmude,sergi panCélébration en musique avec Sophie à la boudègue et Sergi à la flûte (Photo archives, Janvier 2003).

    Les portes de la chapelle du Calvaire se sont ouvertes en ce dimanche de l’Epiphanie, sur une colonne de hardis pèlerins venus partager une tradition familiale avec Frédéric Paillard, nouvel ermite des lieux. Après avoir gravi une à une les stations qui jalonnent le chemin de croix menant jusqu’à l’ermitage de Notre-Dame des Sept Douleurs, chacun a pu apprécier le calme et la sérénité qui règnent sur le Mont Calvaire. Ce site très prisé par les nombreux serviteurs du culte mais aussi par les randonneurs de passage, a servi de cadre à une belle fête, célébration de la présentation de Jésus enfant aux Rois Mages.

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    Sergi Pan à l'église Notre-Dame (photo archives, Juillet 2001)

    Comme le veut la tradition en cette journée qui célèbre aussi le premier miracle des noces de Cana (l’eau changée en vin), la galette a été partagée en autant de parts que de convives, plus une. Un intermède gourmand et convivial qui s’est poursuivi en musique grâce aux talents de Sophie Jacques de Dixmude et de Sergi Pan, très heureux d’apporter la touche musicale à ce premier dimanche de l’année 2003. Avant de se quitter, nos pèlerins et leur hôte ont pris rendez-vous pour le dimanche 2 février prochain, jour de la Présentation au Seigneur.

    Ebeniste et ancien compagnon du tour de France, Frédéric Paillard propose en effet une visite guidée des lieux le premier dimanche de chaque mois, de 14 h à 18 h, il veille également aux destinées de l’association « Les amis du Calvaire ».

  • C'était hier : Eclipse de football au stade Lolo-Mazon

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du jeudi 8 janvier 1998.

    Décembre 93 bis.JPGUn traitement de faveur dont Amar Hélimi se serait bien passé (photo archives, décembre 1993).

    Les supporters chalabrois seront heureux d’apprendre que leurs footballeurs préférés ont facilement obtenu le billet pour un nouveau tour de coupe Georges-Favre. Une qualification obtenue dimanche 4 janvier aux dépens de l’Olympique narbonnais sur le score sans appel de 4 à 1, consécutif à deux doublés du capitaine Jean Martinez et du chasseur de but Georges Dos Santos.

    Mais en ce début d’année, le football a visiblement la migraine des lendemains de fête, et le score relève plutôt de l’anecdote lorsqu’on évoque la manière déplorable dont s’est conclue la rencontre entre Chalabrois et Septimaniens. Il fut un temps où les sacs de sport ne contenaient que des effets personnels, crampons, sous-vêtements et autre savonnette. Il n’était pas rare de voir plusieurs joueurs s’accommoder après une douche, du seul et unique peigne disponible dans les vestiaires. Mais les temps changent et aux côtés des protège-tibias réglementaires, il semble aujourd’hui normal de trouver une batte de base-ball, celle-là même qui a servi à agresser un joueur chalabrois, modèle de correction s’il en est, après que le référé ait anticipé la fin du match. Le climat détestable dans lequel cette première rencontre de 1998 s’est déroulée, et la succession d’agressions physiques et verbales qui ont émaillé les débats, auront mis le football sous l’éteignoir. Un stade Lolo-Mazon transformé en base de cricket, voilà bien une image inédite pour tous les sportifs du Kercorb qui ont vécu un triste dimanche.

    FCC Septembre 1997.jpg

    Le FCC 1997-1998

    De gauche à droite. Debout :  Alain Suilhard, Philippe Lara, Fabrice Canal, Jean Martinez, Fabrice Jean, Roger Dumay, José Planas, Frédéric Massat. Accroupis : Sébastien Ruiz, Georges Dos Santos, Nicolas Discala, Stéphane Alcoser, Eric Puerto, Amar Hélimi, Stéphane Morin, Santiago Martinez.