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C'était hier - Page 519

  • C’était hier : Des donneurs de sang peu nombreux

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 18 février 1997.

    collecte de sang chalabreOubliée la petite aiguille ! (Photo archives février 1997)

    Dernièrement se déroulait dans le salon du district du Chalabrais, la traditionnelle collecte de sang, effectuée sous le contrôle du centre de transfusion sanguine de Carcassonne. Un rendez-vous que nos concitoyens ont un peu boudé, puisqu’à la clôture, l’équipe du CTS n’enregistrait qu’un total de 23 dons, contre 30 en septembre dernier. Venus de tout le canton, les donneurs ont accompli un geste simple et essentiel, avant de se retrouver devant un buffet de qualité où la bonne humeur était de mise. Présent malgré un emploi du temps très chargé, notre premier magistrat accompagné de ses adjoints, a participé à ce bel élan de générosité. Il relevait avec satisfaction, le concours nombreux des cyclos chalabrois. Il faut espérer que la prochaine collecte de sang accueille plus de participants. N’oubliez pas ce geste qui peut sauver des vies.

  • C’était hier : Cronicas d’en Josep : Un pont c’est tout !

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du 26 septembre 1993. Il s’agissait alors de la première chronique d’En Josep, rédigée sous la plume de José Navarro. L’occasion de revenir sur le thème lié à la construction du pont de l’Hers, des évolutions successives au fil du temps et de l’eau. L'occasion aussi de dater la photo ci-dessous, certainement prise au début des années 1930, pour répondre au commentaire de Cine.

    pont de l'hers

    Un pont c’est tout !

    Ma grand-mère, qui comme toutes les grand-mères, était une philosophe méconnue, me disait toujours que seule nécessité fait loi. C’est en voyant réaménager cette année le pont de l’Hers, que m’est revenue en mémoire cette docte pensée. Il faut dire que je venais, pour des raisons diverses qui n’ont rien à voir avec cette chronique, de déchiffrer dans nos archives communales une affaire de réparation du dit pont qui nous prouve que, si les techniques ont évolué, les hommes eux sont bien restés les mêmes.

    Le premier épisode de l’affaire se situe aux approches de la Noël 1722, l’automne a été rude avec ses hautes eaux, habituelles pour ces périodes, en nos régions. Le pont de l’Hers est en un tel état que les gens qui veulent aller vers Sainte Colombe ou Labastide de Belmont (Montbel), hésitent à l’emprunter préférant passer à gué. Les consuls de Chalabre s’en émeuvent. Il faut préciser qu’en Terre Privilégiée, c’est le conseil de la communauté qui décide de tout sur la commune et que maintes fois des problèmes se poseront et recours sera fait à Montpellier et devant le roi lui- même, lorsque le seigneur de Chalabre voudra interférer dans les affaires communales.

    Nous sommes donc le 7 décembre 1722, les consuls sont réunis, et l’un d’eux signale : « Il est de nécessité extrême de faire construire le pont qui est sur la rivière Lers de ceste ville qui est depuis long temps fort délabré et pour cest effect ils requièrent de ladite assemblée de leur accorder pouvoir d’achater vingt un arbres de sapin au prix le plus juste qu’ils trouveront… »

    Relevons tout de suite que, comme de tous temps, lorsqu’il s’agit d’engagement financier on commence par parler de « prix le plus juste ». Toutefois, nos consuls avaient une bonne raison pour économiser sur ce chapitre. La Terre Privilégiée était, en effet, dispensée d’impôts au roi comme au diocèse si l’on excepte la capitation décidée par Louis XIV. Il fallait bien y financer les travaux d’intérêt public. Pour cela avait été instituée la « subvention de la Terre Privilégiée » qui correspondait à la levée d’un impôt mis seulement sur le vin et la viande de boucherie (il n’y avait pas encore de voitures ni d’essence !). On comprend dès lors qu’avant de reconstruire le pont de l’Hers, on ait hésité et que puisqu’on doit absolument le faire, on cherche le juste prix.

    D’ailleurs notre consul ne vient pas devant le conseil de la communauté, avec les mains vides. Pas besoin d’architecte ni de cabinet d’études, voici comment sera construit le pont : « … Construction qu’ils sont d’avis de faire faire avec sept poutres dudit bois de sapin appelées majouries tout joignant à chaque cours qui feront la largeur nécessaire dudit pont desquels arbres il y aura vingt un majouries qui suffiront pour faire trois cours de susdit pont, ce qui reviendra à beaucoup meilleur marché que de le faire construire avec des poutres de chesne, lequel pont pourra de ceste manière se paver ensuite »

    D’où il s’ensuit que le chêne a toujours été beaucoup plus cher que le sapin. Il faut dire aussi que le chêne aurait peut-être duré un peu plus longtemps mais nos consuls savent prendre leurs précautions et précisent donc : « Faire couper (les sapins) au plustot afin qu’ils soient coupés à bonne lune et bon vent par lequel fairont un plus long usage.» Où l’on retrouve ma grand-mère qui ne cultivait son jardin qu’à travers les phases lunaires et qui refusait tout bois coupé par vent marin mais on savait prendre le temps en ces époques-là.

    Voilà donc notre réparation qui semble engagée sous les meilleurs auspices. Et pourtant comme on l’a déjà dit, entre l’intention et l’action, c’est comme entre la coupe et les lèvres, il y a un long chemin. L’hiver 1722-1723 se passe. Le pont de l’Hers ? On n’en parle plus, il est vrai que l’hiver chez nous n’amène pas de grandes eaux et que ce qui reste du pont a pu traverser sans encombres, la mauvaise saison. Mais arrive le printemps, avril et mai sont toujours chargés en pluies et giboulées d’importance et le 30 mai, notre consul vient se plaindre vertement au conseil de la communauté car il a été obligé, vu l’état du pont, de parer au plus pressé et de faire l’achat d’une « poutre de sapin » pour éviter son effondrement. Il vient donc réclamer les 26 livres qu’il a dû engager. Et le débat recommence avec toujours la même pierre d’achoppement : le financement, puisque le 13 juin on en est encore à proposer la vente des peaux de chevreaux pour acheter les majouries… Ah l’argent ! Juin 1993 (270 ans plus tard), le pont de l’Hers, pimpant neuf, est parfaitement fonctionnel.

  • Un siècle de réalisations sur la commune

    Ce petit retour vers le siècle dernier, permet de dater quelques unes des étapes qui ont façonné le Chalabre d'aujourd'hui. La liste est non exhaustive bien sûr, quant aux photos, elles sont simplement des illustrations et ne correspondent que très (très) rarement aux dates mentionnées. Pour mémoire, voici les maires qui se sont succédés dans la maison commune, au siècle dernier s'entend : Osmin Laffite (1896-1905), Henri Rascol (1905-1919), Jean Amiel (1920-1924), Henri Salvat (1924-1925), Joseph Rolland (1925-1929), François Jean (1929-1931), Emile Fitaire (1931-1941), Jean-Baptiste Vidal (1941-1947), Maurice Samitier (1947-1959), Augustin Maugard (1959-1971), René Boyer (1971-1989), Jacques Montagné (1989-2001).

    commune de chalabre1901 : Inauguration du chemin de fer et construction des quais de l’abattoir.

    commune de chalabre1902 : Création de la première école publique.

    commune de chalabre1909 : La Ville se dote d’un éclairage public (angle rue Sainte Anne et la halle).

    commune de chalabre1927 : Remplacement de l’horloge de Notre-Dame.

    commune de chalabre1928 : Mise à disposition au public du local des bains-douches. Après destruction par la foudre, réfection de la flèche du clocher de Saint-Pierre et pose d’un paratonnerre.

    commune de chalabre1948 : Construction d’une nouvelle salle de spectacle.

    commune de chalabre1950 : Création du centre de secours.

    commune de chalabre1956 : Fin de la construction du groupe scolaire.

    commune de chalabre1959 : Projet de construction d’un hôtel des postes et remise en état des rues de Chalabre.

    commune de chalabre1960 : Aménagement d’un plateau d’éducation physique.

    commune de chalabre1965 : Projet de construction d’un gymnase.

    commune de chalabre1967 : Fermeture de l’abattoir municipal.

    commune de chalabre1973 : Inauguration de la maison de retraite à l’Hôtel-Dieu-Saint-Jacques.

    commune de chalabre1977 : Aménagement des Cèdres et transformation du GOD (groupe d’observation dispersé), en collège.

    commune de chalabre1980 : Réalisation du plan d’eau de la route de Limoux.

    commune de chalabre1984 : Aménagement de l’embouchure de l’Hers et du Blau.

    commune de chalabre1986 : Création du lotissement de Bon-Accueil.

    commune de chalabre1990 : Réfection du pont de l’Hers.

    commune de chalabre1994 : Inauguration du stade intercommunal Lolo Mazon.

    commune de chalabre1994 : Projet Cartofrance (photo aménagement dans les locaux de la ZI de la gare, en novembre 1995).

    commune de chalabre1996 : Inauguration de la place François Mitterrand.

    commune de chalabre1998 : Création de la halte-garderie aux Cèdres (cette vision du couloir menant vers la garderie de l'école des filles, rappellera des souvenirs à la génération des baby-boomers).

    commune de chalabre1999 : Réalisation du centre aéré, plaine du Pont-Neuf.

    commune de chalabre1999 :Projet de réfection de l’hôtel de France.

      

  • C’était hier : La Ronde du Kercorb : Le FCC conforte sa place de leader

    En raison des mauvaises conditions météorologiques (vigilance orange en cours dans le département) et aux arrêtés pris par de nombreuses municipalités, tous les matches organisés par le District de l'Aude de football le samedi 28 janvier et le dimanche 29 janvier, ont été annulées. Par conséquent les deux rencontres devant opposer le FCC I et II à Salles-sur-l'Hers I et II cet après-midi au stade Lolo Mazon, sont reportées à une date ultérieure.

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mercredi 29 janvier 1997.

    fc chalabre footballIsidro Martinez, atout maître, en récupération et relance (Photos archives Janvier 1997).

    Les footballeurs seniors du club chalabrois se déplaçaient dimanche 26 janvier à Quillan, lanterne rouge de promotion honneur. Après la brillante prestation fournie le week-end précédent à domicile face aux Pézenois, les joueurs de José Planas abordaient le derby de la Haute-Vallée avec prudence et détermination. Ce match très sérieux, engagé et correct, aura permis à l’ensemble des représentants du Kercorb de se mettre en évidence, avec notamment deux superbes buts à mettre à l’actif de Antoine Salas et Georges Dos Santos. En outre, le staff chalabrois aura constaté avec satisfaction le retour à son meilleur niveau du gardien Fabrice Jean, blessé en novembre lors de la rencontre de coupe face aux Carcassonnais du FAC. « Papillon » est à nouveau au top, et c’est une très bonne nouvelle.

    fc chalabre football

    Le team fanion l’emporte une nouvelle fois au pied des Trois-Quilles (2-1), au terme d’une rencontre dont le niveau a confirmé la place au classement des deux formations en présence. Le FCC conforte sa place de leader de promotion honneur et donne rendez-vous à ses fidèles supporters dimanche prochain avec la venue au stade Lolo Mazon des représentants du Seuil de Naurouze (Photo ci-contre, Antoine Salas, auteur d’un premier but lumineux).

    En ouverture, les réservistes chalabrois ont également dominé leur sujet en inscrivant quatre buts par l’intermédiaire de Gilbert Prades (2), Philippe Lara et Valentin Petrini. Mené 1 à 0 à la pause, le FCC II a très bien redressé la barre, bénéficiant en seconde période de la rentrée du très dynamique et très véloce Vincent Desjardins. Outre la satisfaction engendrée par cette nouvelle victoire, soulignons que les réservistes du Kercorb entament la phase des matches retour sous la direction d’un nouveau coach en la personne d’un retraité prématuré, dont l’aura devrait permettre au FCC II de retrouver une âme. Tous nos vœux de réussite accompagnent Raymond Dumay.