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C'était hier - Page 516

  • Au pied de la croix de l’Esturgat

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 3 mars 1998.

    anne fabiéLe vent froid et glacial souffle sur les genêts et les genévriers (Photo archives Février 1998).

    Hiver après hiver, là-haut sur la colline de l’Esturgat, le vent froid et glacial vient balayer genêts et genévriers que les premières neiges recouvrent. Et là, en surplomb des vallées du Blau et du Chalabreil, la ferme inhabitée de l’Esturgat garde le mystère d’une fin tragique dont le souvenir est perpétué par une croix érigée en bordure du sentier d’accès.

    Ce monument battu par tous les vents, évoque la mémoire d’une jeune bergère assassinée au siècle dernier, et porte ces mots gravés dans la pierre : « A la mémoire de Anne Fabié assassinée le 7 mai 1854. Passant, priez pour elle ».

    Un meurtre pour lequel le véritable coupable ne fut en réalité jamais inquiété. Rapidement soupçonné puis accusé, le fiancé de Anne Fabié sera reconnu coupable et envoyé au bagne de Cayenne, payant ainsi pour un forfait qu’il niera toujours.

    Nombre d’années plus tard, l’abbé Casimir Blancard, premier curé de la paroisse de Montjardin, fut appelé au chevet d’un mourant. Peu avant d’administrer l’extrême-onction, l’ecclésiastique allait recueillir les confessions du véritable coupable. A Saint-Laurent-du-Maroni cependant, il était trop tard pour ce fils de Villefort qui, depuis, repose en paix en Guyane. Il y eut réhabilitation certes, mais elle fut posthume.

  • C’était hier : Des cadeaux comme s’il en pleuvait au FCC

    L’article mis en ligne, avait été publié dans l’Indépendant, édition du samedi 1er mars 2003.

    Février 2003 002.JPGUne belle journée au cours de laquelle personne n’a été oublié (Photos archives, février 2003).

    En juin dernier, le Football Club Chalabrois célébrait les cinquante années de son existence, une grande fête qui avait rassemblé plusieurs générations de footballeurs attachés aux couleurs d’une maison fondée par la Famille Dumay.

    Samedi, au théâtre municipal, de nouvelles retrouvailles étaient au programme, comme si les sociétaires du vieux club du Kercorb avaient voulu prolonger les quelques heures d’un bonheur partagé en ce 29 juin 2002. Après les éducateurs et les membres de l’école de football, honorés en janvier dernier, l’ensemble des bénévoles ayant permis de mettre sur pied cette grande fête du ballon rond, ont reçu à leur tour, de superbes équipements aux couleurs du FCC. Une belle façon de remercier toutes celles et tous ceux qui se sont investis sans compter, afin que cet anniversaire fasse date dans la mémoire du club. Ce dernier, présidé aujourd’hui par Raymond Dumay, bénéficie du formidable atout de la jeunesse, grâce à une équipe dynamique et soudée, prête à ajouter encore de nouvelles pages dans le livret de famille de ce cher Feuceuceu.

    fc chalabre football

    Cet après-midi à 15 h au stade Lolo Mazon, gageons que le team fanion voudra faire vibrer ses fidèles supporters lors de la rencontre qui l’opposera à l’Entente Naurouze-Labastide, pour le compte du championnat de première division. Pour l’heure, félicitations à « Papillon », Stéphane et leur équipe, avec une mention spéciale pour un collectif féminin dont l’investissement force l’admiration.

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    Lucas Martinez, Christophe Razeyre, Théo Rosich, Andy Mamet, l'école de football, en route pour assumer la relève (Archives Février 2003).

  • C'était hier : Au pays de Don Antonio Gaudí

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 28 février 2003.

    Don Antonio Gaudi.jpgUne pause sur les hauteurs du site olympique de Montjuich (photo archives, février 2003).

    C’était l’heure de la récré pour les membres de l’Amicale des enseignants du Chalabrais, qui s’offraient tout dernièrement, une balade vers les beautés de la Catalogne. Juste le temps pour le « double decker bus » de couper les moteurs, et la joyeuse équipe se retrouvait immergée dans l’Espagne profonde, au cœur du « pueblo espagnol » niché sur la colline de Montjuich.

    1992 JO Barcelone 004.JPGDon Antonio Gaudí bis.jpgA l’heure où une lune bien pleine prenait son bain de minuit sous le regard indiscret de Cristobal Colòn, les visiteurs du Kercorb découvraient toutes les subtilités de l’art du flamenco. La balade guidée allait se poursuivre dès le lendemain, par une promenade sous les arbres pont du Parque Güell, les façades courbes de l’immeuble de la Pedrera et les balcons à dents de requin de la Casa Batllò. Cette incursion dans le monde du génial et inimitable Antonio Gaudí, se terminait au pied de la monumentale cathédrale inachevée de la Sagrada Familia.

    Mystiques mais néanmoins sportifs, nos amicalistes ont ensuite pris un peu de hauteur jusqu’au stade olympique, cadre grandiose des Jeux Olympiques de 1992. Un vrai pèlerinage pour certains, qui auront cru apercevoir en bout de ligne droite, Carl Lewis en terminer avec le relais 4 x 100 mètres. Au final, un très agréable week-end organisé de main de maître par Monsieur Jean, qui a déjà pris rendez-vous avec ses pairs pour partir vers de nouvelles découvertes.

    Sagrada Familia Août 1992.JPG

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  • C’était hier : Les abeilles de Félicien ont eu chaud…

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 20 février 1998.

    Abeilles Félicien.jpgGrâce à la diligence des pompiers, les abeilles peuvent continuer à butiner (Photo archives, décembre 1997).

    Mercredi peu après 11 heures, le bip sonnait à la caserne Jean-Cabanier, signalant un incendie route de Limoux, à hauteur des courts de tennis. Immédiatement sur place, les hommes de l’adjudant-chef Alain Cayrol vont prendre la mesure du sinistre et rapidement le circonscrire, au grand soulagement des riverains directs.

    L’exceptionnelle sècheresse de ce mois de février aura un instant fait craindre une extension vers les hauteurs de la chapelle du Calvaire mais en définitive, les seules victimes du sinistre auront été les ruches installées à flanc de colline, au point de départ du feu. Visiblement habituées à la fumée, les pensionnaires du rucher sentant le coup arriver ont préféré aller butiner plus loin, laissant aux soldats du feu le soin de rétablir la situation. Il reste à souhaiter que la chaleur intense n’ait provoqué trop de dégâts à l’intérieur de ruches qui rappellent au bon souvenir du regretté Félicien Huillet.

    Et les sapeurs venaient à peine de remiser leurs deux CCF que le VSAB était demandé sur le hameau puivertain de Campsaure, où l’on signalait un accident survenu à un forestier victime d’une mauvaise fracture. Une preuve s’il en fallait une que le centre de secours Jean Cabanier animé par de très jeunes volontaires est souvent sur la brèche, et l’occasion pour nous d’adresser des félicitations amplement méritées à MM. Christian Clarac, Alain Cayrol et Patrice Rodriguez (photo ci-dessus), qui viennent de se voir décerner tout récemment la médaille du Mérite Départemental.

    caserne jean-cabanier

    Le 5 février 2012, les ruches de Félicien sont en place, laissant passer l'hiver.