L'article en ligne avait été publié dans l’édition de l’Indépendant du vendredi 6 août 1999. Depuis, le quai de transfert s’est déplacé de quelques hectomètres.

Denis et Dominique se relaient au service de la communauté

Photo archives, Août 1999

Ils s’appellent Denis, Dominique, Jacques, Alain ou Pedro et ont un signe distinctif qui ne saute pas forcément aux yeux, ces jeunes gens travaillent chacun à leur tour pour la préservation de notre patrimoine naturel. Ils sont ou ont été les agents d’entretien chargés de la surveillance du quai de transfert route de Mirepoix, aménagé et mis en service en 1991. Ce centre de collecte et d’élimination des déchets qui jouxte l’ancienne gare de Chalabre a ainsi permis de supprimer l’ensemble des décharges sauvages sur les communes de Rivel, Ste Colombe-sur-l’Hers, Puivert et Sonnac.

Comme ses compagnons ont pu le faire auparavant, Denis Mamet assure à son tour une permanence des plus assidue du lundi au samedi, afin de faciliter les opérations de tri sélectif que nos concitoyens sont invités à réaliser, et ce dans le but de faciliter le recyclage de nos déchets. De temps à autre, Denis reçoit un coup de main très apprécié de la part de son copain Dominique, un ancien dans la maison. Qu’il nous soit permis d’adresser un clin d’œil amical à ces deux compères, qui s’emploient avec ardeur et dévouement tout au long d’une journée sur les quais.

L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du jeudi 5 août 1999.

Le cadre serein et enchanteur du lac de Falgas invite au repos

Photos archives, Juillet 1999

« Quand on s'promène au bord de l'eau, comme tout est beau... ». Sans vouloir plagier des paroles et un air qui peuvent rappeler l'ambiance aujourd'hui révolue des guinguettes, il faut reconnaître que le site du plan d'eau du château de Falgas route de Sonnac-sur-l'Hers, est des plus enchanteurs. Mis en eau à la faveur de l'été 1997, le lac de Falgas accueille sur ses berges toujours plus de pêcheurs et de promeneurs répondant à l'invitation lancée par Rémy et Christine, les hôtes sympathiques des lieux.

« La Palissade » est le nom qu'ils ont choisi pour désigner ce havre de tranquillité où les disciples de Saint-Pierre peuvent tout à loisir taquiner truites saumonées ou arc-en-ciel, ou bien encore grimper sur les barques à rames et pédalos mis à leur disposition. Le matériel de pêche peut y être loué et une fois la garbuste garnie, place à la grillade au feu de bois. Autre possibilité, la réservation de tables d'hôtes de plein air, prélude à une balade en famille au long de deux mille mètres de berges qui s'étirent sous la bâtisse de Falgas. Dans ce charmant petit coin, les amateurs de loisirs verts devraient trouver leur bonheur, d'autant qu'il existe une possibilité d'hébergement en chambre d'hôte, avec réveil assuré par le chant des oiseaux. De mars à octobre, Rémy et Christine vous réservent leur meilleur accueil à la Palissade.

L'article en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du mercredi 4 août 1999.

Le long cortège a sillonné les rues du Cazal

Photos archives, Juillet 1999

Dans les lointaines années 1960, une association chalabroise rayonnait de mille éclats, c'était l'Harmonie-Fanfare de l'Avenir du Kercorb. Présents sur toutes les fêtes de l'Ariège et de l'ouest audois, les 80 exécutants de la « clique » de Chalabre bénéficiaient d'une réputation aussi brillante que leurs instruments pouvaient l'être. Costume bleu, casquette blanche, précédés par un tambour-major à la maestria hors de pair, les musiciens du Kercorb formaient une grande famille dont les pères fondateurs avaient pour nom René Benoît, Louis Taillefer, René Berland, Augustin Sibra. Commémorations, défilés, fêtes des fleurs (Carmaux, Mazères), retraites aux flambeaux se succédaient sur un tempo « molto vivace », avant que n'apparaisse une inexplicable désaffection pour les partitions. Et la musique cessa, faute de musiciens.

Trente années plus tard, et à la faveur des grandes fêtes du Cazal, nos solistes nostalgiques ont décidé dans un louable sursaut d'orgueil de dépoussiérer tambours, clairons et trompettes, comme pour donner à l'Avenir du Kercorb une chance de survivre à ce siècle dont on nous prédit la fin prochaine. C'était le dimanche 25 juillet, à l'heure de joyeuses retrouvailles sur la grand-place du Cazal où Marcel, Yvan, Jean-Paul, Yvon, Francis, Henri, Patrice, Richard, Aimé, Denis, Jeannot et Sophie ont échangé leurs partitions, comme au bon vieux temps des Enfants de Troupe, du Tram, ou des Apprentis Marins.

Aussi loin qu'ils puissent fouiller dans leurs souvenirs, les Cazaliens n'avaient jamais honoré en musique Sainte Marie-Madeleine leur patronne vénérée. Ce qui fut fait et bien fait, grâce à un somptueux défilé auquel s'étaient joints nombre de paroissiens venus assister à l'office célébré dans la petite chapelle par les Soeurs de la Présentation de Marie. A musiciens virtuoses, prestation étourdissante, une prestation que nos instrumentistes ont magistralement conclue avec la fameuse « Breloque ». A l'évidence le coeur de l'Harmonie Chalabroise bat encore.

L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du mercredi 3 août 1994.

Enfin au sommet !

Accroupi : Roger Théron. Debout, de gauche à droite : Jean Quério, Jean Navarro, Robert Guilhemat, César Martinez, Robert Duchan, Robert et Josette Garcia, un invité (repêché au km 13), André Cokinos, Claude Chauveton

Photo archives, Juillet 1994

Le service météo de Salvaza confirmant un beau temps chaud sur toute la vallée de l'Aston en Ariège, les cyclotouristes du Kercorb enfourchaient leurs montures dès 7 h du matin, entamant ainsi un itinéraire qui allait les conduire à Ax-les-Thermes. Via le col de Marmare, la route des Corniches, sur des chemins étroits aux nombreux lacets parmi des paysages où alternent pics (St Barthélémy), vallées (Aston), grottes (Niaux) et gorges (Gudanès).

L'importance des dénivelés allait rapidement user l'enthousiasme du groupe des neuf, d'autant que l'entrée sur le marché dominical des Cabannes signifiait le début de l'ascension vers le plateau de Beille. Seize kilomètres de montée vers la station, pendant lesquels chacun s'efforçait d'admirer un point de vue toujours plus beau, virage après virage : le Soularac accompagné de son dernier névé, les wagonnets de la « Talquière » de Luzenac suspendus au-dessus de la vallée, la forteresse de Lordat et le barrage de Riète situé en amont de la vallée d'Aston, une des rares régions pyrénéennes où la présence d'ours bruns soit encore signalée de temps à autre.

Malgré la forte chaleur et la soif, la source d'Henri IV en bordure de route, n'eut pas le privilège de dispenser son eau fraîche à nos cyclos trop pressés d'en finir. De toute façon, l'intendance, comme à son habitude, avait fait mieux que suivre puisque Roger et André, montés peu avant en voiture, attendaient nos fringants passionnés de dénivelés autour d'une table que n'aurait pas renié le roi précité.

Une belle journée pour les cyclos du président Roger Théron, exception faite de la chute d'Eric Fayet, dès le départ rue Porte d'Aval, et auquel nous adressons nos voeux de prompt rétablissement.