L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du jeudi 25 février 2010.
Carl Saint (à gauche), aux côtés du néo Chalabrois Dave Compston, sur l'avenue Rhin et Danube à Chalabre
Il pratique une discipline sportive peu connue du grand public, le Britannique Carl Saint est une référence dans le monde du tri cyclisme, inscrivant régulièrement son nom sur les tablettes au chapitre des courses contre la montre. Originaire de Slaithwaite près d'Huddersfield, Carl Saint est licencié au « Yorkshire Road Club » et se trouve actuellement à Chalabre, invité par son ami Dave Compston, lui-même installé Quartier du Pont-de-L'Hers depuis juin dernier.
Après avoir amélioré en 2008 un record national du « 10 miles » vieux de 19 ans, cet ingénieur en informatique également recordman du « 25 miles » est devenu champion du monde du « trois roues » le 20 juin 2009 à Saint Marsault (Deux-Sèvres). Invité par un compatriote à venir préparer 2010 sur les reliefs du Kercorb, Carl Saint reconnaît que son sport de prédilection reste confidentiel, la seule expérience que nombre de ses amis aient eu avec un tricycle, est celle qu'ils ont eu dans leur enfance : « En Grande-Bretagne, on regarde le tri cyclisme avec un certain degré d'humour, jusqu'au moment où les gens essaient effectivement de rouler en tricycle et découvrent sa spécificité et les plaisirs qu'il procure».
Avec l'organisation des Jeux olympiques en 2012 à Londres, Carl Saint émet un voeu, celui de voir le tri cyclisme de compétition proposé comme sport de démonstration. La fédération anglaise de jeu de fléchettes a formulé une demande en ce sens, pourquoi pas le tri cyclisme ?
Pour l'heure, Carl Saint a rendez-vous avec le chrono le dimanche 28 février prochain dans les décors du Yorkshire, avec un nouveau « 10 miles » au programme, sur lequel notre champion du monde mettra à profit le plein d'oxygène recueilli en terre audoise.

Le champion du monde de la discipline Carl Saint, lors d'un récent contre la montre
© Photo archives du net
Ce n’est pas l’appel du grand large qui a motivé sa décision, mais peut-être ce désir bien légitime qu’éprouvent toutes les grand-mères, convaincues de ne pas consacrer assez de temps à leurs petits-enfants.
En lui souhaitant un agréable séjour dans la cité où débarquèrent par hasard à la fin de l’année 1620, les pionniers du « Nouveau Monde », nous imaginons sans peine une grand-mère et ses petites filles sur les pas des « Pilgrim Fathers » pour un voyage à travers le temps, comme peuvent les apprécier les amateurs d’archives dont « Malou » Saddier fait partie (Archives, Août 1980, Photo Escaf).

