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C'était hier - Page 75

  • C'était hier : Le gouffre de Baratte n’attire plus les baigneurs

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du lundi 19 juillet 1999.

    baratte

    Quand la jeunesse chalabroise se donne rendez-vous au gouffre de Baratte

    Photo archives, 22 août 1943

    Après un long périple au coeur d’un labyrinthe de verdure, oxygénées de cascades en cascades, les eaux du Blau arrivant sous les vieilles maisons à colombage du quartier Sully se préparent à disparaître dans les flots d’un Hers vigoureux. Plus haut, non loin de l’exploitation agricole de La Mouillère, c’est le gouffre de Baratte. Décrit dans ses souvenirs d’enfance par Robert Roncalli, « Baratte est un véritable bassin de natation aux dimensions olympiques ». En amont du gouffre des Demoiselles et du gouffre des Gendarmes, le gouffre de Baratte était il y a peu, un lieu de rendez-vous très prisé par les jeunes Chalabrois qui passaient là le plus clair de leurs grandes vacances.

    Après un plongeon au-dessus de la pierre ou une « bombe » ciblée plein centre du gouffre, un bain de soleil à Baratte n’avait pas son pareil. Quant aux redoutables taons, empêcheurs de bronzer en paix, ils repartaient invariablement munis de leur bout de paille, moyennant un bref passage entre des mains expertes. Lieu privilégié où la tranquillité et la fraîcheur étaient de mise, le gouffre de Baratte est aujourd’hui déserté, les petits baigneurs préférant certainement les eaux du lac de Montbel ou le bleu profond des piscines, car les temps changent. A présent, seuls quelques nostalgiques viennent de temps à autre se rafraîchir à Baratte, perturbant à peine la tranquillité des truites, des cordonniers, voire même de quelques ragondins solitaires.

    baratte

    Ils sont de moins en moins nombreux à venir plonger

  • C'était hier : Un bon plan pour la baignade

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du dimanche 18 juillet 1999.

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    Beaucoup de fraîcheur dans un cadre idyllique

    Photos archives, Juillet 1999

    Le superbe plan d'eau chalabrois au-dessus duquel flotte le drapeau vert accueille depuis plusieurs jours déjà, de nombreux baigneurs à la recherche d'un peu de fraîcheur bienfaitrice. Dans ce havre de paix et de sérénité, le bonheur de piquer une tête dans l'eau n'a d'égal que le plaisir d'étendre sa serviette à l'ombre de saules pleureurs majestueux, et garants d'une certaine discrétion. Le dispositif de surveillance a été mis en place et depuis le 1er juillet dernier, nos amis baigneurs ont le plaisir de retrouver Thierry Cnocquart, surveillant de baignade qui assure la sécurité aux abords du plan d'eau, de 13 h 30 à 18 h 30, chaque jour sauf le lundi.

    Membre du corps des sapeurs-pompiers basé à la caserne Jean-Cabanier, Thierry est de retour en Kercorb, après avoir effectué un stage de formation aux côtés des « firemen » de sa gracieuse majesté, à Manchester d'abord, à Newcastle ensuite. Avec constance, compétence et dévouement, Thierry se tient à disposition afin que vous passiez au mieux vos vacances en Kercorb. Le lac de Chalabre, un bon plan (d'eau) pour des baignades en toute sérénité.

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  • C'était hier : Les Festejaïres del Cazal sont tous sur le pont

    Cet article avait été publié dans l'Indépendant, édition du samedi 17 juillet 1999.

    fêtes du cazal

    Ils ont rendez-vous avec vous, les 23, 24 et 25 juillet

    Photos archives, Juillet 1999

    Ils sont sur le pont depuis cette mémorable descente qu'ils effectuèrent sur le Blau en l'An de grâce 1990, à bord d'une embarcation réputée insubmersible qui en réalité le fut, et qui leur a peut-être conféré le glorieux et envié statut de marinier. Bon an mal an, les Festejaïres del Cazal n'ont cessé d'innover, pour leur plaisir, pour celui des Chalabrois et surtout pour que les grandes fêtes en l'honneur de Sainte Marie Madeleine ne perdent rien de leur faste d'antan.

    S'il y eut plus récemment la venue d'une tribu de Gaulois patronnée par un druide plus vrai que nature, ou encore une équipe de France championne du Monde emmenée par Fabien Barthez en personne, l'année 1999 devrait réserver son lot de bonnes surprises. Réunie tout dernièrement sur les hauteurs de Bon-Accueil, l'équipe des Festejaïres a réglé les ultimes détails des festivités à venir, en parfaite collaboration cela va sans dire avec le comité des fêtes chalabrois, et son président Gérald Mourareau.

    La fièvre monte à « El Cazal », nous ne saurions trop vous recommander de réserver votre fin de semaine afin de participer en toute sérénité aux trois jours de liesse préparés avec leur minutie habituelle par les Festejaïres del Cazal. Bonnes fêtes à toutes et tous, les 23, 24 et 25 juillet prochains.

  • C'était hier : Ils ont joué à cache-cache avec l’Aneto

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du vendredi 16 juillet 2004.

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    Un dernier regard vers l’inaccessible Aneto, depuis le port de Venasque

    Photos archives, Juillet 2004 

    Les randonneurs du Kercorb grisés par les premières chaleurs de juillet n’avaient pas hésité une seconde lorsque l’idée de gravir les 3404 mètres de l’Aneto leur fut proposée. La confection du paquetage n’étant qu’une simple formalité, il suffisait alors de prendre la route des Hautes-Pyrénées et de mettre le cap sur l’Hospice de France via Luchon. A pied d’œuvre au douzième coup de midi, il était décidé de prendre de l’altitude au plus vite, après l’indispensable revue de détail.

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    Le premier torrent franchi à 1385 m donnait aux sept marcheurs l’occasion d’essuyer le premier orage de l’après-midi. Sereine sous l’éclaircie, la cordée s’élèvera à travers les lacets menant à la cabane de l’Homme, pour atteindre le refuge de Venasque perché à 2240 m.

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    Accueillis par le chat de la maison venu en éclaireur et par le sourire d’Emma la maîtresse des lieux, les marcheurs vont souffler un moment devant le bleu profond d’un lac sur lequel flottent encore les derniers blocs de glace de l’hiver 2003.

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    Encore un effort et l’altimètre de Raymond affiche 2450 m, avec en prime une vue imprenable depuis l’échancrure du Port de Venasque où l’équipe chalabroise découvre une vue grandiose sur le massif de la Maladetta.

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    En contrebas, la cascade « del Aiguallut » déverse des trombes d’eau vers un Trou du Toro qui conserve tout son mystère, le tout à quelques mètres du refuge de la Rencluse où les Chalabrois sont attendus pour la nuit.

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    Précédant un soleil qui finalement ne se lèvera pas, les lampes frontales sont de sortie dès 5 h du matin, elles mêmes précédées par une pluie discontinue qui va ruiner les espoirs de nos randonneurs. Chaussés de leurs crampons et enveloppés dans des ponchos passablement gênants, ils devront déclarer forfait dans une brume compacte, après trois heures de marche et à quelques mètres seulement du Portillon Supérieur (2 870 m).

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    Le retour au refuge ne laissera qu’une seule alternative, la sieste, comme au bon vieux temps des colonies de vacances. Au troisième jour d’une météo définitivement morose, Damien, Denis, Jean, Michel, Raymond, Yves et Christian vont abandonner l’idée de trinquer sur le toit des Pyrénées. En promettant de revenir au plus vite, histoire de régler une bonne fois leur pas sur le pas de Mahomet. La cordée chalabroise repassera par le refuge de Venasque, pour prendre congé de Emma et de son chat, autour d’une bonne tartiflette, avant d’abandonner la montagne à ses brumes.

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