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C'était hier - Page 75

  • C'était hier : Le Saint Barth est à nous !

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du dimanche 3 janvier 1999.

    st barthélémy

    Thierry, Jean et Jeannot à la cime du pic Saint-Barthélémy

    Photo archives, Décembre 1998

    Tandis que le Père Noël remisait sa hotte, tandis que les rennes fourbus commençaient à reprendre leur souffle, les randonneurs du Kercorb munis de leur bâton de pèlerin mettaient le cap sur le Saint-Barthélémy. Conservateurs impénitents, nos quatre marcheurs ont entrepris une visite vers leur pic fétiche avec une régularité de métronome qui les a tout simplement emmenés jusqu'au sommet.

    Ce qu'ils ne réussissaient plus depuis longtemps, parce que trop de neige, pas assez de soleil ou trop de brouillard. Mais en ce samedi 26 décembre, 2 348 m ont été prestement gravis en dépit d'une neige tombée en abondance à la veille d'une douce nuit. Et donc tout semblait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes, hélas l'ami Emile était absent, et avec lui, la bourriche d'huîtres qu'il a l'habitude d'emmener, en cas.

    Arrivés à la cime d'un Saint-Barthélémy givré à merveille, l'oeil rivé sur les vignobles du Cabardès, nos randonneurs ont eu bien sûr une pensée pour leur ami élevé au pays des Mille et un muids. Jeannot, Thierry et Jean ont alors bu le divin spectacle offert par la chaîne enneigée des Pyrénées, du Vignemale au pic des Trois Seigneurs, avant d'entreprendre la périlleuse descente crampons aux pieds, vers le col de Girabal et le Pays-d'Olmes. A présent remisés, les sacs ressortiront en juin, nos marcheurs reviendront sur les pentes d'un Saint-Barthélémy qui aura alors reverdi, sous l'abondance d'un « gispet » aux vertus cachées.

  • C'était hier : « La Diane de Sonnac » fait bonne chasse

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du samedi 2 janvier 1999.

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    Roger Rosich et Pascal Bénédet ont réussi deux beaux coups de fusil

    Photo archives, Décembre 1998

    Les dernières heures de 1998 auront été fatales pour deux superbes sangliers « estourbis » sur les hauteurs du Cammazou, commune de Corbières, par l'équipe des chasseurs de Sonnac-sur-l'Hers. Deux spécimens impressionnants et déterminés à vendre chèrement leur peau face aux Nemrods sonnacois, qui au terme de la bataille déplorent dans leurs rangs la perte d'un chien. Un jeune fox-terrier prénommé Arthur et qui n'a pas survécu à l'impitoyable corps à corps livré face à l'un des deux porcins acculé au ferme.

    A l'arrivée, les deux « singularis porcus » accusent les poids respectables de 90 et 140 kg, abattus par les redoutables gâchettes de l'équipe, Roger Rosich et Pascal Bénédet. Après avoir grandement contribué au beau succès de leurs maîtres, les chiens ont sagement escorté l'équipe emmenée par Julien Cathala jusqu'au village, où ils ont eu l'insigne honneur de se joindre au festin. Un petit bout de viande, et une petite pensée pour leur copain Arthur.

  • C'était hier : Le FCC veut rebondir après la trêve

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du jeudi 1er janvier 2009.

    fc chalabre football

    Le FCC II repart en campagne à Sainte-Eulalie

    De gauche à droite, debout, Paul Lagarde, Davy Dumay, Romain Cantos, Christian Matéo, Mickaël Padet, Hugo Defernez, Yohan Khadri, Raymond Dumay. Accroupis, ?, Jérôme Escande, William Nys, Laurent Delayen, Antoine Salas, Renaud Dumay.   Photo Archives, Novembre 2008 

    A trois journées de la fin d’une phase aller suspendue pour cause d’intempéries, le Football Club Chalabrois engagé en championnat de promotion honneur se retrouve en fâcheuse posture juste devant Cuxac-d’Aude et Cazilhac. Avec quatre défaites, trois nuls et une seule victoire, le FCC I qui frise la zone de relégation devrait accueillir le leader Conques le 4 janvier, avant d’aller à Pezens (3e) le 11 janvier. Face à l’adversité, le coach Philippe Lara espère retrouver ses troupes au complet, rétablies à la faveur d’une trêve de Noël susceptible de jouer les prolongations, mauvais temps oblige.

    Après la défaite concédée chez le leader Palaja, les réservistes du FCC II occupent la quatrième place du général de 3e division poule B. Les joueurs entraînés par Raymond Dumay comptent un match en retard et devraient reprendre du service le 11 janvier à Sainte-Eulalie.

    A l’orée d’un nouveau départ, les footballeurs seniors présentent un bilan mitigé mais le FCC est souvent parvenu à renverser la tendance, avec le soutien inconditionnel de ses supporters et partenaires. A l’image de l’année 1985, lorsque l’entreprise T2L Chimie avait apporté son soutien au club du président Roger Dumay, avec un équipement offert par Patrick Privat directeur de la société. Pour l’anecdote, l’équipe fanion du Kercorb qui évoluait déjà en PH, une division créée en 1980, fut la première équipe à décrocher le titre de champion de promotion honneur. Souvenirs « vieux » d’un quart de siècle ou presque, et l’occasion de saluer un onze qui évoluait sous des couleurs inhabituelles.

    fc chalabre football

    De gauche à droite, debout, Alain Crovetti, Philippe Gérard, Jacques Garcia, Alain Marzura, Raymond Dumay, Patrick Privat. Accroupis, Didier Cambon, Jean-Philippe Discala, Gérard Crovetti, Guy Sanchez, José Planas, Claude André.

  • C'était hier : La vache et le cervidé

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du lundi 31 décembre 2018.

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    Ces deux-là entretiennent les meilleures relations

    Photos Henriette Brembilla

    Un week-end de juillet après l’autre, depuis bientôt quarante étés, le hameau du Cazal cultive son image de havre hospitalier. Et si quelque sceptique insoupçonné venait à en douter, il peut aller contempler la scène qui se déroule au quotidien ou presque sous la colline de Tataoubas.

    Depuis plusieurs semaines maintenant, un chevreuil âgé de cinq à six mois rend visite au troupeau de ruminants sédentaires, installés à bonne distance du stade Lolo-Mazon. Il vient partager avec eux une grande partie de son temps libre, un œil sur la route, et un œil plus distrait vers la proche lisière des bois.

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    Désireux sans doute de trouver ici un peu de la chaleur qui manque dans les forêts profondes du Chalabrais, le jeune cervidé a tout naturellement été adopté par les pensionnaires de Jean-Claude et Alexandre. Profitant avec eux des rayons d’un soleil d’hiver clément, il a déjà compris qu’il est des joies simples aux côtés desquelles il ne faut pas passer. Ce qui est loin d’être bête.