Chacun a pleinement profité de ces instants privilégiés.

La demeure ancestrale qui se dresse depuis le XVIIIe siècle sur la rive gauche de l'Hers, accueillait tout récemment une assemblée unie par une même filiation, dont les origines apparaissent au début du siècle dernier, dans la vallée du Plantaurel. En ce dimanche pascal, plusieurs générations appartenant aux familles Labarre, Marcerou, Renaud et Sicre, ont honoré avec un réel bonheur, le souvenir de Jules et Marguerite Labarre, grands-parents ariégeois, natifs du Peyrat-sur-l'Hers. Au hasard des contraintes professionnelles, le couple et ses quatre enfants avait évolué dans un triangle incluant Le Peyrat, Sainte-Colombe-sur-l'Hers, et Campredon, autre petite localité ariégeoise, rendue célèbre grâce à l'industrie de transformation de la corne.

Dans la confidence depuis de long mois, Marie-Claude et Cécile auront pleinement réussi à coordonner ces joyeuses retrouvailles à la faveur d’un conseil de famille réunissant en Kercorb, quarante-six membres venus d'Isère, Haute-Garonne, Gard, Ariège et Drôme. L'occasion pour Andrée Marcerou (photo ci-contre), Lucien Labarre et Annie Renaud, doyens de l'assemblée, de câliner une petite Eléana et un petit Maël, les benjamins de la famille, âgés de deux et trois ans.

Le plaisir d’échanger actualités et souvenirs montera crescendo dans le hall d'entrée du manoir, avant un bref mais nécessaire intermède qui permettra de poser sur les marches du grand escalier du château, pour la traditionnelle photo de famille.

L'heure était venue de prendre place autour des grandes tables dressées par Yolande et Raymond Roget, maîtres des lieux, pour un banquet parfait. Au final, une journée unique et idéale pour consolider les liens intergénérationnels, laquelle s'est prolongée en musique jusqu'à très tard dans la nuit chalabroise. Rendez-vous en 2019, avec cette fois les cousins Bernard et Juliette à la manoeuvre, futurs artisans d'une nouvelle cousinade.

La journée était consacrée à la découverte des métiers exercés à la clinique Christina, centre de soins de suite et de réadaptation.

Les élèves ont pu identifier l'ensemble des services dont bénéficient les résidents.

Dans la perspective d'un choix qu'ils seront bientôt amenés à faire, déterminant pour leur avenir professionnel, les élèves de 5e du collège Antoine-Pons se sont rendus le mardi 8 avril, à la clinique Christina. De l'allée Pierre Fabre jusqu'à l'avenue Rhin et Danube, le pas aura été très vite franchi, à la faveur d'un forum des métiers, première action commune inscrite dans le cadre du partenariat engagé entre l'établissement de soins et le collège.

Les élèves accompagnés par Vincent Bousquet, principal, Annie Pecero et Gauthier Sanz, leurs professeurs principaux, étaient invités à découvrir les fonctions exercées au sein d'une structure spécialisée dans les soins de suite et de réadaptation. Après avoir été accueillis par Christine Bernard, présidente du directoire, et Alexia Pellegrin, responsable assurance qualité, les collégiens sont allés à la rencontre des professionnels.

Les collégiens à la rencontre du docteur Michel Edom.

Au gré des stands dressés dans le jardin d'hiver, un après-midi d'échanges aussi cordiaux que constructifs, a permis aux potaches d'identifier tous les secteurs d'activités. Conjointement à l'exposé de leurs compétences, les représentants du personnel proposaient un "atelier découverte", afin que les élèves puissent réaliser un geste associé à la fonction de chacun. Et depuis l'application d'un stéthoscope ou la pose d'une "perf", jusqu'à la confection d'un chou à la crème-chocolat, sous le contrôle de Joël Vitaux, chef-cuisinier, les "5e" auront été en mesure d'apprécier la qualité des services dont bénéficient les 64 résidents du Christina. A l'heure de prendre congé, l'unanimité était de mise. Ces rencontres auront en effet permis un contact intergénérationnel et professionnel propice à l'éveil de vocations, rencontres appelées à être reconduites.

Christine Bernard, présidente du directoire, a souhaité la bienvenue aux élèves et à l'équipe enseignante.            

               Un album-photo A la découverte des métiers a été mis en ligne.

Les collégiens ont visité, à la bibliothèque, l'exposition relatant l'exode vers la France des Républicains espagnols vaincus.  

Les élèves ont parcouru une page noire de l'Histoire de France.

Dans le prolongement du visionnage du film “ El viaje de Carol “, projeté lors du festival “ Cinespaña ” à Quillan, les élèves du collège Antoine-Pons (4e et 3e bilangue et 4e et 3e LV2) ont visité l’exposition portant sur “ La Retirada ”, proposée par Noëlle Danjou à la bibliothèque municipale. Les documents prêtés par la Bibliothèque départementale de l’Aude, ont permis aux élèves accompagnés par Isabelle Geneste (professeur d’espagnol) et Olivia Fourment (documentaliste), de mieux connaître le destin de ces milliers de républicains qui réfusèrent l'insurrection des phalangistes et la tyrannie de Franco.

Février 1936, alors que les jours de la deuxième République espagnole sont comptés, la "Retirada" signe le début d'un exode et d'une arrivée en terre de France par les cols pyrénéens. Pour des réfugiés trahis par la politique de non-intervention des gouvernements anglais et français, et qui vont s'entasser dans les camps de Rivesaltes, Argelès, Saint-Cyprien, à même le sable.

Grâce à des rencontres qui font partie de la collaboration active qui existe entre le collège et la bibliothèque, les collégiens ont ravivé le souvenir de ces "oubliés", immigrés qui rejoindront pour nombre d'entre eux, les maquis de leur terre d'accueil. 

Après les trois coups, les potaches ont été invités à donner la réplique.

Les élèves des classes de 6e du collège Antoine-Pons ont assisté à une représentation de la compagnie «Avant-Quart», dans «Une petite histoire du théâtre», le jeudi 12 décembre au théâtre municipal. Accompagnés de leur professeur de lettres, Mme Annie Pecero, et de la documentaliste Mme Olivia Fourment, les élèves ont pu découvrir l’histoire du théâtre, de Sophocle à Becket, en passant par la «Comedia dell’arte» et Molière. Basé sur une intervention-exposition interactive et ludique, les élèves ont ainsi découvrir de nouvelles sensations en donnant la réplique aux acteurs et enrichir leur univers personnel. Au final, une belle sortie dans le cadre du volet culturel de l’établissement.