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Rencontres - Page 144

  • Golf et farniente au Moulin de l'Evêque

    Moulin de l'évêque.jpgLa gaieté était de mise sur la terrasse du Moulin de l’Evêque.

    Les pensionnaires de l’hôpital local des Hauts-de-Bon-Accueil mettaient tout dernièrement le cap vers Rivel et le Moulin de l’Evêque, invités à partager un petit festin élaboré par le chef André Etienne, maître des lieux. Confortablement installés à quelques pas de la voie verte reliant Lavelanet à Mirepoix, nos anciens ont particulièrement apprécié l'accueil et le menu. L'occasion de déguster notamment un mets au goût de requin, et d'apprécier un succulent camembert chaud à l’huile de truffe.

    L’ambiance paisible et conviviale de ces retrouvailles en plein air a permis à nos aînés de passer un formidable moment de détente. Accompagnés par une partie du personnel soignant, grands-mères et grands-pères ont ensuite rejoint le green du restaurant, où chacun a pu s'initier au golf.

    A l'heure du retour vers les Hauts de Roquefère, et au terme de ces chaleureux moments partagés, les remerciements auront été nombreux, à l'adresse de André Etienne et de son épouse.

  • Paris-Honfleur à vélo : Quatre Chalabrois l'ont fait

    Le valeureux quatuor a dû surmonter bien des épreuves pour atteindre Honfleur à la lumière des réverbères... Tous crevés, mais heureux. Le texte ci-dessous relate un périple vécu de l'intérieur, et que nous devons à Marc Pont, embarqué au coeur du peloton.

    Paris-Honfleur 2013.jpgArrivée aux greniers à sel de Honfleur. De gauche à droite : Marc Pont, Michel Raynaud, Michel Merle le chauffeur, Christian Laffont, Jean-Pierre Silvestre.

    6 h du mat, vélos étincelants, avec Michou, notre ami chauffeur, nous quittons – Michel Raynaud. Jean-Pierre Silvestre. Christian Laffont et Marc Pont - le QG de Montfort l’Amaury dans les Yvelines pour un départ groupir à Levallois Perret à une encablure de la capitale. Fringants et pimpants nous donnons nos premiers coups de pédales et, malgré un crachin persistant, sommes loin d’imaginer ce qui nous attend dans les 216 km à venir.

    Pluie et klaxons      Sortie laborieuse d’une banlieue parisienne pleine de feux tricolores, de carrefours giratoires, de passages à niveau et des klaxons de nos Franciliens toujours pressés pour aller ne rien faire en ce samedi 14 septembre. Nous laissons, enfin, l’agglomération sous un plafond à 100 m alternant le gris et le noir, il pleut des cordes et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, sommes trempés comme des canards. Qu’à cela ne tienne, à l’abri tout relatif d’un vent d’ouest pleine bille qui ne nous quittera plus et dans les roues encore nombreuses, nous rallions Thoiry, premier ravito au 50e. Jean-Pierre a déjà crevé deux fois !

    Concours de crevaisons     Café, chocolat, far breton et Michou qui brille par son absence, on repart, mouillés jusqu’aux os, direction Glisolles, à 72 bornes. Et les vrais enquiquinements commencent. Marc décroche le pompon avec cinq perçages à son actif. Fil rouge de l’édition, avec des crevés tout au long de la trajectoire. Il n’y a plus une seule chambre à air dans tout le Calvados. Jean-Pierre, toujours la main dessus avec un courage et une dextérité hors du commun, rustinant à outrance, nous sauve d’une inévitable voiture-balai, pleine à craquer. Nous rallions Glisolles tant bien que mal pour un taboulé-poulet enfilé à la barbare. La route toujours vallonnée est dégagée. Sur 2900 inscriptions, nous ne sommes plus que 2200, entre les dégonflés du petit matin, les abandons et les « sans chambre à air » déconfits au bord de la route. Fort heureusement, l’ambiance est au beau fixe. Frigorifiés, nous reprenons nos montures pour en découdre et surtout faire du vélo ! Autant nous tourner en dérision et se marrer de nos déboires, pas de jérémiade, ni de lamentation, la route est encore longue, plus que 122 km ! Petit à petit nous retrouvons nos jambes de 20 ans (!) et assurons le tempo dans les groupes que nous reprenons, la cadence est vive. Christian, au relais, bis-repetita, crève, coupant notre élan, et nous revoilà dans le cambouis, Jean-Pierre aux manettes. Dommage, Laffont était devant.

    Trois heures de retard     Raynaud enchaîne, Silvestre, rageur, nous mène un train d’enfer et, de concert, Pont en remet quelques couches. Sommes tous dans le coup, sans illusion pour rattraper nos trois heures de retard cumulé passées à réparer et même mendier chambre à air et pneu éclaté, habillés d’eau de pluie et, pas de celle de la Manche. On roule comme des métronomes et, nez dans le guidon, Marc expédie le gruppetto Kerkorbien dans la campagne normande, hors circuit et hop…. quinze bornes supplémentaires. Marche arrière gratuite mais, comme chacun le sait, « Quand on aime, l’on ne compte pas ». Sourires aux lèvres nous arrivons à Appeville, dernier ravito où l’on s’empiffre des restes et sirotons quelques timbales de menthe à l’eau. Faut pas traîner, bicyclettes, vannes à deux balles, provocs et rigolades, la dernière étape de quarante kms sera avalée sans sourciller et, miracle, sans crevaison ! On a voulu voir Honfleur, l’on ne verra pas Honfleur, sinon à la lueur des lampadaires. Et la mer ? C’est où la mer ? En revanche, les greniers à sel, Michou en tête, nous ferons fête et nous, la fête aux casse-croûtes. Nos compteurs indiquent 236 km. Quadriceps endoloris certes, mais quel plaisir d’en finir !

    21 h, retour à Montfort, notre pilote expérimenté qui a trouvé le temps long, nous ramène sans encombre. Vivement dimanche, on refera la course devant un cassoulet de derrière les fagots. En matière de déconne, l’on atteindra les sommets sinon le pire. Minuit, collation, tout le monde au plume. 2014 : 30e édition. Sous le soleil exactement !

  • Du Blau au Chalabreil

    Le transport à la demande dans le Chalabrais.

    civam bio 09,transport à la demande en chalabrais(Dessin de Chaval)

    Depuis plusieurs années maintenant, la Communauté de Communes du Chalabrais propose un service de transport à la demande aux habitants du canton. La prise en charge et le retour s’effectuent à domicile. Ce service de transport en commun permet de se rendre pour 1€ le trajet, soit 2 € l’aller-retour : à Limoux chaque vendredi matin, à Chalabre chaque mardi matin, à Chalabre chaque mercredi après-midi pour les villages de Montjardin, Puivert, Rivel, Villefort, Ste-Colombe et Sonnac. Et à Mirepoix, un lundi matin sur deux, pour les communes du Val d’Ambronne, plus Chalabre, Sonnac et Montjardin.

    Pour que le transporteur puisse venir vous chercher à domicile, l’inscription est obligatoire au minimum la veille avant 16h30 auprès de la Communauté de Communes au 04 68 69 21 94 ou chalabrais.ccc@free.fr

    Pour les demandeurs d’emplois et les bénéficiaires des minima sociaux, il est rappelé qu’il existe une carte de gratuité délivrée par le Conseil général.

    Marché bio à la ferme.

    civam bio 09,transport à la demande en chalabraisLe Civam Bio 09 organise un marché bio à la ferme, le samedi 28 septembre de 14 h 30 à 19 h, à Montbel (Ariège), lieu-dit Canterate. De nombreux stands de producteurs locaux et d'associations seront présents. Deux conférences seront également proposées (15 h, Relocaliser l'alimentation avec Jean-Jacques Mathieu, 16 h, Les groupements d'achat, Nature et Progrès). Un film sera projeté à 17 h, suivi d'un débat sur le thème de la monnaie locale complémentaire. A 18 h, visite d'une maison en paille. Pour tout renseignement complémentaire, contacter Claude Fressonnet au 05 61 60 18 95.

  • De la viole de gambe à Sainte Cécile

    Ste Cécile 18 août 2013.jpgBruno Angé a enchanté son auditoire (Photo Yves Saddier).

    Musique en Kercorb et l'Association Rivel Patrimoine proposaient le samedi 17 août en la chapelle Sainte Cécile de Rivel, un voyage à travers l'univers de la viole de gambe, en compagnie du conteur et gambiste Bruno Angé. Ce dernier abordait dans un premier temps l'histoire de cette famille d'instruments qui connut son apogée à la cour du roi Louis XIV, avant de sombrer dans l'oubli. L'éclipse durera près de deux cents ans, mais ces instruments appréciés pour leurs sonorités riches, harmoniques et si proche de la voix humaine, seront remis au goût du jour vers la fin du XXe siècle.

    Près d'une heure durant, Bruno Angé a enchanté son auditoire avec des mélodies diverses écrites pour cet instrument, principalement au XVIIe siècle (Jean de Sainte Colombe, Marin Marais, Tobias Hume, ...). Un beau moment intime et riche d'émotions partagées, suivi du traditionnel pot de l'amitié.