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Rencontres - Page 195

  • Henriette Tena-Brugalla revient à l’office de tourisme

    montsegur.JPGLe Pog de Montségur reste une belle source d'inspiration.

    Après lui avoir proposé ses cimaises en juillet 2009, l'office de tourisme intercommunal du Quercorb récidive avec plaisir et accueille depuis le 1e juin les huiles sur toile d'Henriette Tena-Brugalla. Originaire de Toulouse et installée depuis quatre ans entre Aude et Ariège, de Fleury d'Aude à Fougax-et-Barrineuf, Henriette Tena-Brugalla est une autodidacte accomplie. Ses huiles abondent de couleurs lumineuses, sur des thèmes de prédilection tels que paysages du Causse, calanques ou collines, châteaux du Pays Cathare, portraits et nus. Chaque toile recèle un foisonnement de couleurs qui ne laisse pas indifférent.

     Jean-Marie Romain, son compagnon, se joint à elle pour exposer ses sculptures sur bois réalisées sur des matériaux tels que buis, orme, olivier ou poirier (photo ci-dessous). img014.jpgBeaucoup de maîtrise et de talent, pour ce couple d'artistes dont les oeuvres pourront être admirées jusqu'au 19 juin à l'Office de Tourisme, ouvert du mardi au samedi (inclus) de 9h à 12h30 et de 14h à 18h. Pour tout renseignement, contacter le 04 68 69 65 96 ou consulter le site  www.quercorb.com      

  • La jeunesse chalabroise surfe sur la vague du temps qui passe

    Blog I.JPGLa classe 1950 est exacte au rendez-vous. 

    Certains dimanches de Pentecôte peuvent avoir un bouquet particulier,  surtout pour des enfants unis par un lieu de naissance commun. Ils s'étaient retrouvés une première fois en 2000, puis en 2005, il était donc tout naturel en ce dimanche 23 mai, de croiser sur les cours chalabrois, d'anciens galopins qui ont eu ou vont avoir soixante ans en cette année 2010. 

    Les retrouvailles  avaient été programmées sur le cours Sully, devant la maison commune où Henri Sancho grand ordonnateur de cette journée accueillait les amies et amis, anciens de la communale (photo ci-dessous).

    Jean-De.JPGUne agréable réception en mairie donnait le coup d'envoi des festivités, réunion au cours de laquelle Christian Guilhamat maire de la commune suggérait à ses invités de refaire le chemin à l'envers,  afin de goûter à une retraite aux couleurs du pays chalabrais. Une proposition qui allait se perdre dans un joyeux brouhaha, car l'heure de la récréation venait de sonner.

    Auparavant, Henri avait demandé à chacun d'avoir une pensée pour Danièle, Didier et Yves, amis de la classe disparus, et une pensée pour les enfants enlevés à la vie de leurs parents. Il devait lire ensuite un mot d'absence rédigé par les enseignants, instituteurs toujours aussi jeunes mais confrontés à un emploi du temps démentiel.

    Le bonheur se lisait sur les visages et sous un beau soleil contrastant avec le déluge qui avait accompagné les retrouvailles de l'an 2000, l'assemblée remontait la vallée du Blau, passait par le gouffre de Baratte puis s'arrêtait au pied du château de la Dame Blanche, chez Maître Richard à Puivert. C'est là et autour d'une table gourmande que chacun posait sa mallette de souvenirs, laquelle ne serait refermée qu'à la nuit tombée. Dans l'intervalle, la musique distillée par Jacques le disquaire allait apporter son pesant de nostalgie, spleen naissant que la grande forme affichée par les sexagénaires twisters aura tôt fait de reléguer en coulisses. Entre un madison et un rock, il se murmurait que nos « sexas » pourraient se retrouver en 2012. Peut-être même le dimanche de Pentecôte.Dance.JPG 

  • Une journée en famille pour les descendants de Joseph Mamet et Bernadette Roland

    Cousinade IV.JPGIls ont fait la fête dans le souvenir d'êtres chers disparus.

    L'église St Pierre accueillait tout récemment une assemblée unie par une même filiation, dont les origines apparaissent en Franche-Comté, plus précisément dans le village de Orchamps Vennes. C'est là que Jules Joseph Mamet et Bernadette Roland, natifs du Haut Doubs, avaient convolé en justes noces, le 8 avril 1920. Tous deux issus de familles de cultivateurs enracinées à la montagne comme la gentiane aux vertes prairies oricampiennes, ils s'installeront à La Guron, dans le Val de Morteau. Dix enfants naîtront de cette union, Renée, Jeanne, Adrienne, Marie-Thérèse, Colette, Pierre, Jean, Aimé, Paul et Joseph.touslesenfants.jpg

    La famille au grand complet (Dans les bras de maman, Dédou).

    Entre autre activité, Joseph prépare des bovins de race Montbéliarde pour le concours général du salon de l'agriculture de Paris tandis que Bernadette élève sa nombreuse famille et le seconde. En 1933, les aléas de la vie vont radicalement modifier leur quotidien, la famille quitte la Franche-Comté pour le Languedoc et vient s'installer sur la commune de Chalabre, au Falgas d'abord, puis à la ferme de l'Anglade. La famille Mamet troquera peu à peu la langue d'oïl contre la langue d'oc, mais jamais ne perdra ni l'accent ni le contact avec la parenté restée en pays franc-comtois. 

    DSC_0006.JPGEn ce samedi 15 mai, plusieurs générations honoraient le souvenir de Joseph et Bernadette, tout au long d'une journée de retrouvailles qui a permis à Jeanne Bauzil, doyenne de l'assemblée, de câliner un petit Aubin, le benjamin âgé de trois mois et trois semaines. Après une messe célébrée à la mémoire de tous les parents disparus, les 185 descendants de Joseph et Bernadette ont prolongé la fête, munis du livret de famille qui retrace l'arbre généalogique des Mamet. Une halte chez Dédou le petit dernier, permettra à chacun de se rafraîchir aux abords de la noria du canal, avant de prendre place autour d'une grande table dressée au Moulin de l'Evêque. Au final, une journée en famille très appréciée et une belle fête venue consolider les liens inter générations.

    Cousinade XII.JPGIls se sont retrouvés autour de Jeanne, Adrienne, Dédou, Colette et Marie-Thérèse.

  • Les abeilles ont eu peur de l’orage

    Alors que la nuit venait de tomber sur Chalabre, au beau milieu de l'après-midi, une impressionnante nuée itinérante était repérée au-dessus du centre de secours Jean Cabanier. Le bourdonnement singulier s'échappant de ce nuage mouvant ne laissait aucun doute sur son origine, un essaim d'abeilles en proie à la panique cherchait refuge avant que l'orage n'éclate.

    Ruche.JPGLa proximité des ateliers municipaux allait permettre la rapide intervention de Nicolas Serrano, maître ferronnier et apiculteur à ses heures, parfaitement renseigné quant aux us et coutumes de la famille des hyménoptères. Une fois l'essaim posé et après avoir localisé la reine, Nicolas préparait un mélange fumant à base de lavande, enfilait une combinaison adéquate, déposait la reine dans une ruche placée au pied de l'arbre refuge, avant d'enfumer un bon millier d'abeilles invitées à rejoindre leur supérieure. En moins de demi-heure le tour était joué, sans que l'on ait à déplorer la moindre piqûre. A l'heure qu'il est, tout ce petit monde butine au pied du Pog de Montségur, invité grâce à l'expérience de Nicolas à perpétuer son bienfaisant ministère.