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Rencontres - Page 193

  • La vigne de Ildevert Boussioux a donné une belle récolte

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            Une cueillette en famille, autour de René Boussioux (accroupi).

    Depuis plusieurs jours déjà, l'activité bat son plein au coeur des plantations de pommiers qui s'étendent tout au long des méandres de la rivière Hers. Durement éprouvés le 4 mai dernier par une chute de neige soudaine, les Vergers de la Galante enregistrent en ce début d'automne leur pic d'activité, pour une récolte un rien moins importante qu'à l'habitude mais pour un fruit qui présente au final une bonne qualité gustative.

    Discret et pourtant bien présent à quelques arpents de terre de là, il est un petit carré de vigne qui fait son possible afin que la pomme ne lui vole pas la vedette. Objectif atteint avec l'indéfectible soutien de René Boussioux et de son frère Louis, duo de viticulteurs amateurs qui portent toute l'année durant, une attention particulière aux ceps plantés sur un bon tiers d'hectare. Aujourd'hui retraités, ils ont trouvé là un passe-temps capiteux, dénué de toute intention lucrative, juste pour le plaisir de perpétuer la tradition. Ce clos familial planté en 1947 par Ildevert Boussioux, père de René et Louis, a évolué avec le temps, avant d'être rénové grâce à un cépage bordelais bien connu sous le nom de « merlot ». Réhabilitée avec la manière de 1995 à 2001, la vigne donne à présent un cru de 13 degrés et la vendange enregistrée le mercredi 29 septembre dernier aura été d'une rare qualité, une des meilleures récoltées à ce jour.

    En cette journée de la St Michel, la « colle » familiale accompagnée de la fidèle Callie, s'est retrouvée afin de garnir un tombereau qui a pris la direction de la cave coopérative de Routier où sera menée à bien l'étape de la vinification. Les vendangeurs de Sonnac-sur-l'Hers ont rangé la hotte, rendez-vous cet hiver, à l'heure de la taille des sarments.

  • Mémoires vives ou le Chalabrais au fil du temps

    Tel pourrait être l'intitulé d'une manifestation dont le projet vient de sortir des cartons, à la faveur d'une réunion organisée le lundi 27 septembre à l'Office de tourisme du Quercorb. Réunis autour de Daniel Lefebvre et Jean-Pierre Salvat, vice-président et président de la communauté de communes du Chalabrais, Sébastien Erpelding et Isabelle Gély animateurs à l'OTI, plusieurs acteurs du tissu associatif cantonal se sont vus proposer la mise en place de rencontres culturelles qui pourraient être programmées en juin 2011.

    Par le biais de rendez-vous permettant aux habitants du pays chalabrais et aux élus de démontrer que leur canton est vivant, chacun aura la possibilité de travailler à un projet commun et fédérateur. Exposition de photos anciennes récoltées sur l'ensemble des villages, spectacle joué par les enfants, travail sur le thème des saisons, écriture de poèmes, réalisation de dessins, implication des chorales du cru, randonnées pédestres, interventions de conteurs, de nombreuses pistes ont été évoquées en présence notamment de Marie-Thérèse Roque principal du collège Antoine Pons, Yves Saddier pour la mairie de Chalabre, Bernadette Larrue présidente du comité des fêtes, Christabelle Saint-Loup de Villefort.

    Les intervenants ont promis de se revoir dans un futur proche, en souhaitant que le cercle puisse rapidement s'agrandir, pour offrir toutes ses chances à un projet dont la réussite dépendra de l'investissement du plus grand nombre. 

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    Les grandes lignes d'un vaste projet ont été établies.

     

  • Que sont-elles devenues ?

    C'était en mars 2006, une association 100 % féminine, baptisée « Las Roumegaïres » voyait le jour à Chalabre. Premières supportrices de l'US Kercorb XV, ces dames avaient défrayé la chronique, en tout bien tout honneur, pour afficher leurs sourires à la une de l'Indépendant et dans un article qui avait paru dans l'édition du dimanche 2 avril 2006 (ci-dessous). Seront-elles une nouvelle fois présentes dimanche 26 septembre prochain à Lavernose-Lacasse où sera donné le coup d'envoi du championnat 2010-2011? Réponse garantie sous 48h.

    « Las Roumegaïres » 2006.jpgCes dames « roumegaïres » croient toujours plus en l'US Kercorb XV qu'en aucune autre équipe (photo et article, archives mars 2006).

    C'est la dernière née des associations chalabroises, dont le but déclaré est d'apporter un soutien inconditionnel aux quinzistes de l'USCK. Tapies depuis de nombreuses semaines dans l'ombre de leurs rugbymen préférés, ces dames ont décidé d'exprimer leur ferveur au grand jour en constituant l'association des « Roumegaïres ». Toutefois et comme son nom semble vouloir l'indiquer, ce comité s'accorde le droit d'émettre des réserves si d'aventure le rendement des quinzistes du Kercorb laissait à désirer. « Las Roumegaïres » sont en effet adeptes du travail bien fait, exceptionnellement férues dans le domaine rugbystique et, à ce double titre, particulièrement exigeantes. Ce qui n'a pas échappé aux troupes du président Thomas Cuaresma, lesquelles se sont surpassées depuis la reprise de janvier pour réaliser une deuxième phase époustouflante. Avec, à la clef, une place en quart de finale et la perspective d'une accession en 2e série. Cette montée en puissance s'est confirmée samedi, à Mirepoix où les partenaires du capitaine Olivier Carbonneau ont disputé une rencontre amicale conclue sur un score de parité, 19 à 19. Un galop d'entraînement très bénéfique dans l'optique du choc programmé le 9 avril prochain, face aux Tarnais de Cagnac-les-Mines, leader de la poule I du championnat de 3e série Midi-Pyrénées. Il ne fait aucun doute que « Las Roumegaïres » seront là, disposées à pousser avec un pack « bleu et blanc » qui aspire à rééditer une fin de parcours aussi grisante que celle de la saison passée. L'US Kercorb avait alors décroché le titre de champion de 4e série face à Ramonville, un résultat qui a comblé des supporters devenus de plus en plus exigeants.

  • Contes et légendes : Tartarin du Quercorb

    Cet article avait été publié dans l'édition de L'Indépendant du vendredi 16 février 1996. Le texte nous avait été confié par Michel, son auteur, en guise de clin d'oeil affectueux à l'adresse du personnage embarqué dans l'aventure qui suit. 

    Tartarin I.JPGPourquoi serions nous tristes ? Nous vivons à mille lieues des brouillards parisiens, dans une contrée lumineuse au micro climat certain et l'endroit est donc mal choisi pour broyer du noir. Il était une fois, un homme qui avait une imagination en or. La chose fut jusqu'à ce jour tenue secrète. Puis tout éblouis des richesses qu'il portait dans sa tête, nous ne pouvions plus nous taire. Il faut aussi vous dire qu'outre ses talents d'affabulation, il possède aussi des dons exceptionnels de jardinier. Dans son « eden » royal, vous pouvez voir des oranges, des citrons, des choux majestueux, des fèves géantes. Sa seule déception, ce sont les radis : ceux-ci refusent obscurément de grossir. Mais trêve de plaisanteries : ce sont les fèves géantes qui sont l'objet de son aventure.

    Un après-midi de février, après qu'une tempête de vent ait mis à mal l'objet de sa fierté, ses fèves avaient triste mine et nécessitaient une intervention rapide. Sur les conseils éclairés de sa gente dame, ils décidèrent d'aller cueillir tous deux quelques tuteurs réparateurs. Là-bas, au pied d'un coteau du pays chalabrais que surplombe un superbe château, coule une belle rivière. Il aperçoit tout à coup quelques roseaux qui vont faire son affaire et celle de ses fèves. Il s'avance donc, relevant les pans de son pantalon pour cueillir le bambou sauveur. Dans ce petit sous-bois, c'est tout à coup le silence.Les oiseaux ont peur, les précoces violettes se cachent sous la mousse car...dans les roseaux surgit soudain le sanglier. Stupéfaction ! Les deux protagonistes se mesurent du regard, mais la bête effrontée ne recule pas et notre homme non plus.Tartarin II.JPG

    Tout à coup, je ne sais quelle fantaisie le piquant, notre Tartarin se rue courageusement sur la bête menaçante et de ses bras puissants d'ancien rugbyman, la fait rouler à terre d'une prise savante.Après une lutte éperdue dans l'eau fraîche de la rivière, il a enfin raison de l'animal qui finit par rendre les armes et l'âme. Le pauvre homme essoufflé s'assit un moment sur la berge pour reprendre ses esprits. Près de lui, sa dame blonde béate de peur et de surprise n'attend qu'un geste pour lui prouver son indéfectible admiration.

    Malgré ses airs de conte fantastique, cette histoire est peut-être vraie d'un bout à l'autre... Quelques privilégiés la connaissent et il eut été dommage de ne pas en profiter ! D'autant que les jours passant, l'histoire et la bête grossirent. Telle est messieurs dames, la légende d'un homme à l'imagination en or et comme nous l'admirons nous lui disons : "Dis Tonton, raconte-nous une histoire !"