Initiateur du projet, Roland Da Costa a enregistré de nombreux échos favorables.
Le 30 mars dernier, à la demande de son initiateur Roland da Costa, une vingtaine de personnes, dont des élus, ont participé à une réunion sur des initiatives de « Villes en transition ». Force est de constater que les prix augmentent car la majeure partie des denrées fournies viennent de pays lointains, ce qui nécessite l’emploi de carburant provenant d’énergies fossiles de plus en plus difficile à extraire, donc de plus en plus chères, le tout en émettant du CO2. Par la consommation des produits locaux, il est permis d’agir favorablement sur l’économie. Dans plusieurs villes, que ce soit en France ou dans le monde, il existe déjà des centaines d’initiatives œuvrant dans ce sens selon les besoins de la communauté. Il est primordial de réfléchir entre citoyens et de trouver des solutions pour changer nos façons de vivre et consommer différemment. En développant l’agriculture locale dans le canton, ces défis peuvent être relevés et apporter des changements dans le quotidien de chacun, tout en respectant l’homme et la nature.
Conscients de cet état de fait, les participants ont dialogué et ont proposé des solutions qui pourraient être mises en œuvre. De Limoux, deux représentants sont venus exposer leurs initiatives en transition. Leur démarche consiste à sensibiliser la population en organisant des débats et des conférences pour identifier leurs besoins (ateliers de récupération, ...) Pour le canton de Chalabre, trois propositions ont été faites : développer la production maraîchère locale, saine sans produits chimiques, instaurer une restauration saine à base de produits frais dans les cantines et pour les personnes âgées, et enfin, installer des formations diplômantes et qualifiantes pour encadrer ces initiatives. Une association avec des statuts ferait le lien entre les comités pilotant chacun des projets. Roland da Costafait appel aux bonnes volontés pour poursuivre le travail engagé dans le cadre de ce mouvement en transition. Une réunion avec les bénévoles inscrits est prévue, à une date restant à définir.
Le souvenir de Georges et Django a plané sur St Jean.
Les intervenants ont alterné entre bilan et challenges à venir.
Une assistance fournie recevait les mots de bienvenue adressés par Hubert Carcy, avant que les candidats ne soient invités à prendre la parole. Marie-France Ferrié, nouvelle venue dans l’agora politique se présentait, avant d’évoquer la menace qui pèse sur l’allocation personnalisée d’autonomie (APA). Une prestation dont le conseil général à la charge, indéniable avancée sociale significative pour les aînés, mais sur laquelle pèse la menace d’une réforme gouvernementale susceptible de compromettre le financement.
André Viola saluait l’engagement des deux candidats, puis revenait sur le travail accompli en parfaite synergie au sein de l’assemblée départementale. Afin d’assurer un développement durable à l’Aude et aux Audois, en établissant un équilibre entre les citoyens et les territoires. Hubert Carcy apportait une conclusion à cette réunion publique, en invitant le plus grand nombre à exercer son droit citoyen.
Le débat qui a suivi aura été tout aussi riche. Un agriculteur posera le problème de la perte d'autonomie avec ces innovations qui, par le biais des brevets, appartiennent aux grandes firmes et non aux producteurs et aux consommateurs. Egalement dénoncés, les pôles de compétitivité qui se mettent en place et confisquent les innovations pour enrichir les grandes sociétés de la chimie, l'agro-alimentaire et la pharmacie. Un ouvrier du textile indiquera comment les nanotechnologies sont déjà présentes dans le textile en Ariège, prenant l’exemple des imperméabilisations spéciales ou des tissus autonettoyants (chaussettes dites "antibactéries").