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Société - Page 17

  • Interrogations autour de la réorganisation du service « courrier » de la Poste

    la poste chalabre,communauté de communes des pyrénées audoisesLes facteurs du Pays du Chalabrais ont échangé leurs sentiments avec les élus.

    Jeudi 22 décembre, les élus informés d’une prochaine réorganisation du service « courrier » de la poste rencontraient les facteurs du Chalabrais. Les responsables locaux de la Poste avaient fait part dernièrement d’un projet concernant le territoire de la communauté de communes des Pyrénées Audoises (CCPA), et un rendez-vous avait été pris avec les principaux intéressés pour recueillir leur sentiment, à l’initiative de Jacques Mamet, vice-président à la CCPA et conseiller municipal à Chalabre.

    Présents aux abords de l’enseigne postale de l’avenue Auguste-Cathala, Joëlle Chalavoux, conseillère départementale, Christian Soula, maire d’Espéraza et vice-président à la CCPA, et Jean-Jacques Aulombard, maire de Chalabre, sont venus écouter les facteurs du Chalabrais, afin de mesurer l’impact de cette réforme (étaient excusés, Francis Savy, président de la CCPA et Anthony Chanaud conseiller départemental et vice-président à la CCPA). Une démarche identique a été conduite auprès des facteurs d’Axat.

    Il semble que ce projet de réorganisation vise à rapatrier les facteurs d’Axat et Chalabre respectivement à Quillan et Limoux. Si, pour l’heure, cela ne remet pas en cause la présence du guichet de la Poste et de la banque postale à Chalabre, cette restructuration ne sera pas neutre sur le quotidien des facteurs, dont la prise de travail s’effectuerait dès lors à Limoux. Des contraintes non négligeables sont à craindre : trajets aller-retour entre Chalabre et Limoux avec leur véhicule personnel et sans défraiement ; temps de travail rallongé sans prise en compte financière des délais de route ; fragilisation des conditions de travail déjà bien éprouvées.

    Comme le constate Jacques Mamet, « Le projet envisagé apparaît comme une incohérence tant sur le plan économique que d’un point de vue environnemental. A l’heure où chacun est appelé à réaliser des économies d’énergie et limiter son empreinte carbone, cette réforme se révèle peu pertinente voire à contre-courant ». De fait, aujourd’hui un seul véhicule de la poste effectue quotidiennement le trajet entre Chalabre et Limoux pour amener le courrier à Chalabre, lieu de tri et de départ des tournées en Quercorb. Les élus ajoutent : « Demain, si cette réorganisation était validée, ce ne serait pas moins de huit véhicules qui effectueraient le même trajet : les quatre véhicules personnels de nos facteurs pour aller prendre leur service, et quatre véhicules de la poste pour la distribution du courrier. Lorsque l’on connaît l’itinéraire qui implique le franchissement du col du Bac, il n’est pas difficile d’évaluer le surcoût induit.  A noter que le covoiturage serait peu commode eu égard aux horaires de travail qui ne correspondent pas forcément ».

    Les raisons évoquées par la direction de la Poste pour justifier cette réorganisation reposent sur l’économie du loyer payé à une autre branche de l’entreprise pour le local de tri, dans le bâtiment historique de feu PTT à Chalabre.

    Jacques Mamet ajoute, « Aujourd’hui, ce sont quatre facteurs et deux « rouleurs » qui assurent la distribution du courrier sur le territoire de l’ancien canton. Trois d’entre-deux vivent à Chalabre, un à Rivel et un à Sainte-Colombe-sur-l’Hers. On peut légitimement s’interroger sur leur remplacement « localement » à terme en cas de départ à la retraite ou autre. Retenons également que l’entretien des véhicules du service « courrier » est effectué par une entreprise chalabroise et que le carburant nécessaire à leur fonctionnement est aussi pris à la station de la commune ».

    Les élus, très dubitatifs sur le bien-fondé et la logique de cette réorganisation, vont prochainement solliciter une rencontre avec les responsables de la Poste afin d’exposer leur point de vue sur le sujet. Un courrier commun leur sera adressé.

  • Sainte-Barbe: Mutualisation et cohésion, les deux atouts du centre du Kercorb

    centre de secours du kercorb,jean-luc beccariL’engagement citoyen des pensionnaires du centre a été salué.

    Samedi 17 décembre, les forces bénévoles du centre de secours du Kercorb étaient réunies à l’occasion de la célébration de la fête de Sainte-Barbe. Un moment fort de partage et de convivialité pour les sapeurs-pompiers et leur famille, délocalisé à Rivel afin de donner de la visibilité à l’engagement des sapeurs-pompiers mobilisés sur les communes de l’ancien canton de Chalabre.

    Le rendez-vous s’est déroulé dans l’enceinte du monument aux Morts, en présence du colonel Jean-Luc Beccari, chef de corps départemental et directeur du Sdis, du commandant Julien Saddier, chef de centre de Limoux et chef de groupement Sud, de l’adjudant Christian Fauré pour la brigade territoriale autonome de Chalabre. Les centres voisins audois et ariégeois avaient également délégué des éléments, présents aux côtés des représentants de l’Etat, Julien Rancoule député de la 3e circonscription de l’Aude, Jérôme Artigues, Jean-Jacques Aulombard, Thierry Couteau, Bertrand Bargain, Jean-Christophe Gauvrit, maires de Rivel, Chalabre, Sainte-Colombe-sur-l’Hers, Montjardin et Tréziers.

    centre de secours du kercorb,jean-luc beccari

    Au pied de la statue du Poilu, œuvre du sculpteur Etienne Camus, la cérémonie de remises de médailles, grades et diplômes (voir détail en fin d'article) a permis de mettre à l’honneur les soldats du feu, et de saluer le médecin capitaine Marie-Hélène Biard-Richon, en instance de départ à la retraite, élevée au grade de médecin commandant à titre honoraire.

    Après le dépôt de gerbes, l’assistance se déplaçait vers la salle des fêtes où les diverses interventions ont mis l’accent sur le rôle essentiel de bénévoles au service de leur prochain. Le capitaine Antoine Azzi dressait le bilan de l’exercice 2022, avec l’émotion d’un chef de centre ayant atteint la limite d’âge, et bientôt « radié des contrôles ». Les pensionnaires du centre du Kercorb ont participé à la campagne feux de forêt en réalisant des mobilisations systématiques, des détachements d’intervention préventifs, certains sapeurs étant présents cet été, sur les fronts de l’Aveyron et de la Gironde. Il remerciait le colonel Beccari et le commandant Saddier, pour leur confiance et leur soutien, au bénéfice d’un centre du Kercorb fort d’une cohésion retrouvée et renforcée. Le chef de corps concluait : « Je remercie tous ceux qui ont œuvré dans ce sens. Notre effectif doit être consolidé et fidélisé, seuls des engagements inscrits dans la durée, assureront la pérennité du corps du Kercorb ». A son tour, le colonel Jean-Luc Beccari relevait l’importance du volontariat et saluait « la mutualisation des centres de Ste Colombe et Chalabre, garante d’une meilleure efficacité au service des populations ». Il abordait pour finir un volet d’ordre médical, insistant sur « la nécessité de doter les volontaires sapeurs-pompiers, de  moyens encore plus adaptés à l’exigence de porter secours le plus vite possible ».

    centre de secours du kercorb,jean-luc beccari

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    Marie-Hélène Biard-Richon reçoit la La médaille d’honneur des sapeurs-pompiers, des mains de Jérôme Artigues, maire de Rivel

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    Les Cadets de la Sécurité Civile du collège Antoine-Pons, Annaëlle Lara, Amine Oliver et Romain Lestienne

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    L'esprit de famille n'est pas un vain mot...

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    ... au sein du Centre de secours du Kercorb

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    Jérôme Artigues et Romain Lestienne ont fleuri le monument aux Morts

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    Le capitaine Antoine Azzi dresse le bilan pour l'année 2022

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    Julien Rancoule, député de l'Aude, remet la médaille de l'assemblée nationale au capitaine Antoine Azzi

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    Pour l'année 2022, le centre de secours du Kercorb est intervenu sur 15 accidents de la circulation, 39 incendies, 23 opérations diverses, 3 risques technologiques et 117 secours à personnes.   

    Remise de médailles

    La médaille d’honneur des sapeurs-pompiers, échelon argent, 20 ans d’ancienneté, pour le médecin commandant Marie-Hélène Biard-Richon, l’adjudant Aurélien Pierron, le sergent-chef Arnaud Molini, le sergent-chef Lucien Doumenc, le sergent-chef Damien Hillat, le sergent-chef Guillaume Zaykine, le caporal-chef Jean-Christophe Laguerre, le caporal-chef André Mamet, le caporal-chef Benjamin Defernez, le sapeur Philippe Sedard.

    Remise de grades

    Le médecin capitaine Marie-Hélène Biard-Richon est élevée au grade de médecin commandant à titre honoraire, l’adjudant Aurélien Pierron est élevé au grade d’adjudant-chef, le sergent-chef Arnaud Molini est élevé au grade d’adjudant, le sergent-chef Guillaume Zaykine est élevée au grade d’adjudant, le sapeur Radu Benone Vasile est élevé au grade de caporal. Suite à sa formation initiale de sapeur-pompier professionnel, le caporal Radu Benone Vasile se voit également remettre de façon symbolique, le casque d’intervention. 

    Remise de diplômes

    Le diplôme de sauveteur-déblayeur est remis à l’adjudant Arnaud Molini, le sergent-chef Damien Hillat reçoit l’attestation de chef d’agrès feux de forêt, le caporal-chef Jean-Christophe Laguerre reçoit l’attestation de chef d’équipe. L’attestation de formation accompagnateur de proximité est remise au lieutenant Jean-Marie Lafitte et à l’adjudant Guillaume Zaykine. A la suite de leur formation initiale complète, c’est l’attestation d’équipier sapeur-pompier qui est décernée aux sapeurs Arthur Couteau, Paul Gaouar, Matheo Kernel, Enzo Molini, Axel Pianetti. Pour les derniers rentrés, c’est une attestation de formation partielle avec l’équipier secours à personnes et équipier feux de forêt pour les sapeurs Axel Lara, Noah Lasserre, Camille Durand Perez

    Le diplôme de prévention et secours civique, est remis à la section Cadets de la Sécurité Civile du collège Antoine-Pons, Annaëlle Lara, Noah Lacko, Romain Lestienne, Amine Oliver, Rémi Rodrigues et Lucas Ville. 

  • Des éoliennes à 1 km de Rivel : bienfait ou menace ?

    Sous ce titre, « Des Rivelois qui aiment leur village et le Quercorb » souhaitent engager le débat. Le texte mis en ligne et rédigé par leurs soins, fait également l’objet d’une parution sur le bulletin « Murmures du Riveilhou », une publication à laquelle sont très attachés nos voisins du Pays de Rivel.

    « Aujourd’hui en limite de Rivel, nous sommes confrontés au projet du parc industriel éolien de Sainte-Colombe. Dans ce contexte de crise énergétique et de transition, beaucoup de Rivelois s’interrogent. Les questions s’enchevêtrent et nous sommes en plein casse-tête. Que peut nous apporter ce projet ? Quels avantages pour notre commune et notre territoire ? L’éolien est-il vraiment une alternative écologique ? Les interrogations sont nombreuses et nous les partageons avec vous, lecteurs des Murmures du Riveilhou.

    murmures du riveilhou

    Simulation

    Alors que nous sommes tous conscients de la richesse et de la beauté de notre environnement jusque-là préservé, avec une biodiversité remarquable, au point que notre territoire communal est classé en zone Natura 2000, alors que le belvédère de Sainte Cécile (chapelle inscrite aux Monuments Historiques) nous offre une superbe vue panoramique sur notre village et le Plantaurel, devrons-nous laisser ce parc industriel éolien s’installer et défigurer ce paysage admirable ? Car il s’agit bien d’un parc industriel dans un milieu naturel et exceptionnel. Prévu au départ de 4 à 7 éoliennes, aujourd’hui il est question de 4. Mais demain combien sur le Plantaurel ?

    Le col des Bouichous pourtant à vocation agro-pastorale se verra-t-il bétonné ? Ça serait alors une artificialisation des sols dommageable avec la création d’une route d’accès à travers bois (6 à 8 m de large), d’une plateforme de montage et des socles de fondation énormes (*). Renseignements pris, les éoliennes c’est aussi un impact non négligeable sur la faune (rapaces retrouvés déchiquetés sous les pâles, perturbation des chauves-souris…).

    Après ces menaces certaines pour la nature et notre patrimoine paysager des plus précieux, subirons-nous des nuisances sonores comparables au bruit de fond d'une autoroute et des désagréments par les flashs lumineux (situés au haut des mâts) de jour comme de nuit ?

    Ne sommes-nous pas heureux de vivre loin de tout contexte industriel ? Alors pourquoi devrions-nous le subir. De plus, connaissez-vous des gens qui souhaitent acheter une maison proche d’un parc éolien ? Ce sont nos maisons qui vont perdre de la valeur sur le marché de l’immobilier. Devons-nous accepter cet état de fait ?

    On tente de nous convaincre par un pseudo-discours écologique que l’éolien est une énergie verte et vertueuse, nous n’en sommes pas si sûr. Non seulement la production électrique de ces machines est aléatoire, du fait de la non-maîtrise du vent, nous savons maintenant que le rendement des éoliennes est faible par rapport à l’investissement financier que cela représente. Alors, est ce une bonne chose qu’il y ait des fonds publics engagés de façon importante, en soutien à ce secteur privé ?

    L’Aude est déjà le département le plus doté d’Occitanie en parcs éoliens, plus de 290 ! N’est- il pas venu le moment de stopper ces projets destructeurs de nos magnifiques paysages et de renforcer plutôt les parcs éoliens existants ? N’y aurait-il pas une autre alternative telle que le photovoltaïque, moins impactant sur ce même site ? Nous attendons beaucoup des réunions publiques pour éclaircir tout cela. Nous soupçonnons une affaire plus économique que soucieuse de l’avenir et de notre environnement ».       « Des Rivelois qui aiment leur village et le Quercorb ».

    (*) En savoir plus :

    https://decrypterlenergie.org/betonisation-et-artificialisation-des-terres-quelle-contribution-de-leolien

    Pour information : Il existe une association de défense, présente sur le Chalabrais depuis plus de dix ans « Le Cri du Vent ». Voici son mail pour dialoguer avec eux ou pour adhérer :  lecriduvent.association@orange.fr

  • Le collège Antoine-Pons au cœur du centre opérationnel du SDIS

    collège antoine-pons,cadets de la sécurité civileLe lieutenant Sébastien Rossi a expliqué le traitement des appels d'urgence.

    En octobre dernier, la cour du collège accueillait une rencontre entre élèves et personnels du centre de secours du Kercorb et du SDIS. Premiers contacts au terme desquels était validée la création d’une promotion de cadets de la sécurité civile, les objectifs étant de favoriser une culture de la sécurité civile, sensibiliser aux comportements de prévention, reconnaître les cadets comme assistants de sécurité (Assec) lors des exercices d'évacuation ou de confinement (rôle de guide notamment), favoriser l'engagement ultérieur des élèves au sein de la sécurité civile.

    collège antoine-pons,cadets de la sécurité civile

    Mercredi 14 décembre dernier, les cadets de la sécurité civile du collège Antoine-Pons de Chalabre et leurs homologues du collège Jean-Baptiste-Bieules de Couiza, se sont rendus à la direction du SDIS 11 à Carcassonne. Ils ont pu comprendre et découvrir ce qu'était le traitement des appels d'urgence au travers de la visite CTA-CODIS et de sa plateforme commune SDIS/SAMU, par le responsable de la salle, le lieutenant Sébastien Rossi.

    Ils ont pu d'autre part appréhender l'entraînement des sapeurs-pompiers en portant l'appareil respiratoire isolant (ARI), et en réalisant un parcours adapté qui leur a permis de comprendre quelles pouvaient être les différentes contraintes physiques en intervention.

    Cet exercice auquel ont participé Amine Oliver, Lucas Ville, Rémi Rodrigues, Noah Lacko, Annaëlle Lara et Romain Lestienne, s'est déroulé sous la surveillance du lieutenant David Lara, qui est l'un des responsables du centre de formation départemental.

    collège antoine-pons,cadets de la sécurité civile

    A l’image de ses camarades, Annaëlle Lara a expérimenté le port de l’ARI

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    Les cadets à l'ouvrage sur le parcours adapté

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    Perception du matériel ARI, l'exercice peut commencer

    collège antoine-pons,cadets de la sécurité civile

    Vérifications d'usage, sous la responsabilité du lieutenant David Lara