L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du mercredi 9 juillet 2008.

Yves Thébault (à gauche) a reçu le prix des mains de René Escourrou président de la CCI de Carcassonne, accompagné de Pierre Maugard, Scierie à Quillan

Photos archives, Juillet 2008

La 3e édition des Trophées de l'Entreprise se déroulait dernièrement dans les locaux de l’antenne C.C.I de Limoux où Jean-Michel Laurens a accueilli les lauréats pour l’année 2008. Aux côtés de Pierre Maugard (Scierie à Quillan) et Alain Avelange (Château des Ducs de Joyeuse à Couiza), Yves Thébault manager de la société Luthès Paris s’est vu remettre le trophée de la Transmission d'entreprise. Destinée à faire la part belle aux sociétés qui ont particulièrement démontré leur savoir-faire, leur innovation, leur réussite financière ou leur management, cette opération menée par la C.C.I de Carcassonne - Limoux - Castelnaudary, en partenariat avec Chérie FM a donc permis de mettre en lumière la société installée dans l’ancienne gare de Chalabre.

Cette initiative a également offert aux étudiants de l'Institut des Forces de Vente géré par le Centre de Formation de la CCI, l’occasion de jouer les reporters en allant interviewer et rencontrer chacun des chefs d'entreprise sélectionnés. Un travail de terrain payant pour des étudiants qui ont parfaitement mené à bien leurs interviews aux côtés de René Escourrou, président de la CCI de Carcassonne, de Michel Sawas directeur de Chérie FM à Carcassonne et bien sûr de Yves Thébault qui avait tenu à être accompagné de l’ensemble des employés de « Luthès Paris » pour recevoir ce prix.

Yves Thébault  répond aux questions de Michel Sawas

Une entreprise dont l'histoire n'est pas banale     Initialement créée en 2002 en région parisienne (d'où son nom) par un couple en provenance de Hong-Kong, elle déménage pour Chalabre en 2005 avant sa mise en vente en 2007. En septembre, Yves Thébault rachète l’entité « Luthès Paris » à laquelle il va offrir un second souffle. Spécialisée dans la commercialisation d'instruments à cordes importés de Chine, la société distribue dans le monde entier, essentiellement auprès d'une clientèle professionnelle de luthiers qui se chargent de la finition des instruments. Aujourd'hui l'entreprise s'approvisionne auprès de quatorze fournisseurs et ses instruments sont commercialisés vers huit cent clients à travers le monde. Après vingt-cinq années d'activité dans le commerce international et notamment dans une société de nautisme en Angleterre, Yves Thébault a décidé de relever le défi en Kercorb, les meilleurs voeux de réussite l’accompagnent.

L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du mardi 24 juin 2008.

Les artisans du canton se retrouveront le vendredi 4 juillet prochain (Photos archives, Juin 2008).

Vendredi 20 juin se tenait en mairie de Chalabre une réunion ayant pour but de dépoussiérer certaines archives associatives et de statuer plus précisément sur le devenir de l’entité « Le Bâtiment du Kercorb », association en sommeil depuis plus de vingt ans. Fondée le 11 septembre 1984 lors d’une assemblée constitutive aux Cèdres, « Le Bâtiment du Kercorb » eut comme premier président le regretté Jacques Horte, à la tête d’un bureau également animé par Guy Laffont vice-président, Joël Brochet secrétaire et Roland Dumons trésorier. Les statuts validés par une inscription dans le journal officiel du 4 décembre de la même année précisent que le but premier de l’association est d’organiser, contrôler et développer l’artisanat du bâtiment du Kercorb et son canton. Le siège social est fixé à la mairie de Chalabre, tout adhérent doit être inscrit au registre de la chambre des métiers (1984 Bâtiment du Kercorb Statuts.pdf).

Plutôt qu’une assemblée générale convoquée ce vendredi par Michel Alègre adjoint au maire, cette réunion d’information aura permis d’apporter quelques éclaircissements précis, par l’intermédiaire notamment de Serge Fournié membre fondateur qui synthétisait les motivations ayant amené à la création de l’association, puis sa mise en sommeil. Présents dans l’assistance, Joël Brochet, Christian Drouin, Emmanuel Montoro et Michaël Padet, artisans en activité manifestaient le souhait de revitaliser « Le Bâtiment du Kercorb », en proposant de convoquer l’ensemble des artisans recensés en Pays Chalabrais le vendredi 4 juillet prochain à 18 h 30. Si cet appel obtenait un écho favorable, un nouveau bureau devrait être désigné, lequel fixera les nouvelles orientations d’une association en passe d’émerger de son sommeil.

Photo archives, 13 février 2023

Jean-Jacques Aulombard, maire de Chalabre, informe la population :

« Suite à une visite de la Fondation du patrimoine et de l'adjoint de l'architecte des bâtiments de France, divers désordres structurels ont été relevés sur l’église Saint-Pierre. L'architecte du patrimoine s'est rendu sur place, et a préconisé la fermeture de l'église, en vue de protéger la population fréquentant cet édifice.

Dans un premier temps, l'église Saint-Pierre sera donc fermée. La direction régionale des affaires culturelles (DRAC), la conservatrice des monuments historiques et le CAUE (conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement) vont être saisis, afin de nous accompagner dans la gestion de ce dossier.

Désormais, toutes les célébrations se dérouleront à l'église Notre-Dame ».

Leur fonction pollinisatrice est capitale

Benoit Lestienne est apiculteur et se propose d‘enlever gratuitement tout essaim d'abeilles qui aurait élu domicile près de chez vous, afin de lui donner une chance de survivre. « Par une journée chaude un essaim partira, c'est là sa façon de se multiplier. Un essaim autour d'une branche ne restera pas s’il n'est pas protégé, il faudra donc faire vite ou le suivre ».

Comme le rappelle Benoit Lestienne, les abeilles domestiques - Apis mellifera en Europe - vivent dans des ruches. Une ruche peut contenir jusqu’à 40 000 abeilles l’été, et descendre en dessous de 20 000 en hiver. La longévité de ces petites travailleuses varie aussi en fonction de la saison : elles peuvent vivre jusqu’à quatre mois l’hiver, alors que l’été, étant très occupées à butiner, mais également plus exposées au stress, elles s’usent plus vite et ne vivent que trente à quarante jours. En hiver, les abeilles adoptent la technique des pingouins et s’entassent en grappes pour garder la chaleur à l’intérieur du groupe.

« Depuis quelques années, la population d'abeilles est en très forte diminution, avec une disparition totale sur certaines zones. Ce phénomène porte le nom de Syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles. Subitement, les ruches se vident de leurs abeilles sans que l’on ne retrouve aucun cadavre à proximité. Ce syndrome est très préoccupant en raison de l'importance écologique de l'abeille en tant que pollinisatrice ».

Benoit Lestienne est joignable au 0033 777 033 864 (il est préférable d'envoyer l'adresse par SMS, les messages sur répondeur sont à éviter si possible)​.