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Société - Page 16

  • Opération « Adoption poules pondeuses »

    champs libres aux poulesLe samedi 14 mai de 14 h à 17 h, les bénévoles de l’association « Champs Libres aux Poules », seront associés à une opération de sauvetage de grande envergure organisée dans le Gers et les départements limitrophes, dont l’Aude et Chalabre.

    La première mission de « Champs Libres Aux Poules » est d’offrir une nouvelle vie aux poules pondeuses d’élevage, destinées à l’abattoir dès leurs 18 mois, en leur trouvant des familles d’adoption. Grâce à ses bénévoles, l’association assure le transport des poules depuis l’élevage qui s’en sépare, vers les points de collecte où les adoptants peuvent venir les chercher.

    champs libres aux poulesPour adopter, il suffit de lire et de confirmer l’adhésion à une charte éthique et effectuer la réservation en ligne. Tous les renseignements seront ensuite fournis par mail. La deuxième mission de l’association concerne l’éducation des propriétaires de poules et du grand public : quel cadre de vie offrir aux poules, quels soins leur apporter, savoir anticiper et reconnaître les problèmes. Pour cela, le groupe Facebook est une excellente source d’échanges et d’informations, et pour toutes questions spécifiques, l’association peut être contactée directement. La troisième mission, peut-être la plus importante, est de faire évoluer les mentalités afin que les poules soient perçues comme des animaux de compagnie à part entière.

    Plus d’informations via le site Internet www.champslibresauxpoules.com

    Un don de 4 € par poule est demandé, pour couvrir les frais de sauvetage et les frais vétérinaires (toutes les poules malades sont gardées et soignées).

    champs libres aux poules

  • C'était hier : Puivert : La filière « veau sous la mère » manque d’éleveurs

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du mardi 3 avril 2012.

    Cette exception française permet de vanter l’authenticité d’une viande issue d’une filière de qualité, mais qui est en déficit de production.

    gaec campbrion puivert,civoFrancis Rousseau a mis en avant les nombreux atouts d’un produit haut de gamme (Photos archives, mars 2012)

    Les hauts du hameau de Campbrion à Puivert, servaient tout dernièrement de cadre à une réunion d’information initiée par le Civo (comité interprofessionnel veau sous la mère), association qui se mobilise depuis plusieurs années pour amener de nouveaux producteurs, vers le veau de lait sous la mère.

    gaec campbrion puivert,civo

    Baptisée « 4 h chrono installation veau sous la mère », cette rencontre de terrain express s’est tenue sur l’exploitation de Jennifer Grauby, et était conduite par Francis Rousseau, animateur du Civo. Face à un parterre de jeunes en formation agricole (CFFPA Ariège-Comminges de Pamiers) ou d’éleveurs en recherche de diversification, une présentation en détail de cette exception française qu’est l’élevage du veau sous la mère, a permis de vanter l’authenticité d’une viande issue d’une filière de qualité, mais en déficit de production. Trop souvent associée à des conditions de travail pénibles et astreignantes, cette activité bénéficie pourtant de nombreux moyens mis en place, pour alléger la charge de travail des éleveurs, lesquels peuvent faire appel à un service de remplacement ou avoir recours à un groupement d’employeurs.

    La relève n’est pas assurée     Après avoir évoqué les principaux aspects d’un « métier moins contraignant que certains métiers non agricoles », Francis Rousseau mettait en lumière les difficultés rencontrées par les abatteurs en Label Rouge, qui ne trouvent plus assez de veaux « labellisables », à certaines périodes, pour approvisionner le réseau de points de vente. Il expliquait comment « la relève n’est pas assurée pour cette production, malgré ses atouts majeurs tels que son revenu dégagé à l’hectare ou à la vache qui est le plus élevé de toutes les productions allaitantes, ou encore, des techniques d’élevage et des conditions de travail fortement modernisées ».

     Fanny Canet, animatrice à la Chambre d’Agriculture de l’Aude, présentait ensuite les différents dispositifs d’aides et les critères d’éligibilité, ainsi que les diverses démarches préalables à l’installation.

    gaec campbrion puivert,civo

    Jennifer Grauby a détaillé son emploi du temps sur l’exploitation

    La réunion s’est poursuivie avec la visite de l’exploitation moderne de Jennifer Grauby, jeune éleveuse du Gaec de Campbrion, installée à Puivert depuis 2011, dans de nouveaux bâtiments comprenant une stabulation libre, une salle de tétée, et un bâtiment de stockage. Sept Blondes d’Aquitaine et 22 « tantes laitières » (Brunes, Montbéliardes et Tarentaises), constituent l’essentiel d’un cheptel riche de 41 vaches destinées à la reproduction. Brièvement interrompus dans leur exercice favori, les veaux du Gaec de Campbrion ont coopéré de bonne grâce à cet après-midi d’échanges instructifs, selon une formule originale, directe, participative, qui a permis d’approfondir les nombreux atouts d’une filière prometteuse. Pour tout renseignement complémentaire, consulter le site du CIVO, www.veausouslamere.com, l’AVSLM au 05 55 87 09 01, Fanny Canet, Chambre d’Agriculture de l’Aude.

    gaec campbrion puivert,civo

    Les veaux sont chez eux dans la salle de tétée

  • Expérimentation programmée dans les Vergers de La Galante

    les vergers de la galante

    Photo archives 20 novembre 2021

    les vergers de la galanteIl reste encore quelques semaines avant que la plaine de Falgas ne revête son traditionnel et caractéristique voile blanc, image très familière pour les usagers empruntant la départementale 16, qui longe les Vergers de la Galante, à Sonnac-sur-l’Hers. L’apparition d’une immense capeline ondulant aux quatre vents, vient témoigner de l’éclosion de fleurs, aussi blanches que le blanc de ces filets tendus afin de protéger les petites pommes en devenir.

    Avec une nouveauté cette année, puisque ces filets devraient également et grandement faciliter la cueillette. Et ce à l’initiative d’une jeune startup, entreprise innovante du nom de Pink Gentleman, basée, est-ce un hasard, dans le quartier de la Pomme à Marseille. Ses essais en laboratoire ont permis de finaliser une technique qui va changer le quotidien des quarante cueilleurs évoluant d’août à décembre, au cœur des 29 hectares que compte le domaine.

    les vergers de la galante

    Si la réussite du processus passe immanquablement par le port du béret, quelques menus réglages ne seront pas à négliger.

    Photo archives 20 novembre 2021

    Sur le principe des auto-tamponneuses de notre enfance, et à la manière de la grille d’alimentation installée au-dessus de la piste, ces filets permettront à chaque cueilleur de bénéficier d’impulsions électriques, captées par le « titolet » d’un béret dont il devra être nécessairement coiffé (photo). Grâce à un logiciel géré à distance depuis la ferme, ces impulsions le dirigeront automatiquement vers les fruits arrivés à pleine maturité, tout en délaissant les fruits manquant de coloration. Instantanément l’œil et la main du cueilleur ne feront qu’un, pour un gain de temps indéniable, avec enfin et surtout, la fin d’un questionnement trop souvent entendu ici et là dans les rangées : « Et celle-là,… tu la prendrais Nadine ? ».

    les vergers de la galanteDe leur côté, les manufacturiers qui peinent à relancer le port du béret ont accueilli l’information avec grand intérêt, sachant que la durée de vie d’un béret soumis à un courant continu de l'ordre de 90 à 100 volts, ne pourra excéder une saison pleine de cueillette. Seul inconvénient généré par cette technique nouvelle appelée à révolutionner les habitudes, les cueilleurs devront passer à la toise lors de l’entretien d’embauche. Justifier d’une taille standard sera l’unique exigence requise, afin que les pilotes attitrés des plateformes automotrices, utilisées pour la fruiticulture, et garantes de tout risque d'électrocution, ne perdent leur temps à de fastidieux et incessants réglages.

    Comme le montre cette vue rapprochée, le « titolet » du béret parfaitement en contact avec le filet, devrait assurer une connexion permanente.

    Ainsi la pomme de Sonnac-sur-l’Hers, appelée à devenir aussi célèbre que celle du physicien anglais Isaac Newton, a décidé de vivre avec son temps, ce qu’il convient de saluer.

  • C'était hier : Maxime a plus d'un tour... dans son moulinet

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 26 mars 2002.

    maxime fontaneauMaxime n’est pas peu fier de sa magnifique prise (photo archives, mars 2002).

    D’un avis unanime, l’ouverture 2002 dans les cours d’eau du Chalabrais restera comme un excellent millésime. Ce que ne démentira pas le très jeune Maxime Fontaneau, auteur d’un coup de canne exceptionnel sur les rives de l’Hers, en amont de Sainte-Colombe-sur… l’Hers. Un coup de maître qui permet à Maxime de ramener sur la berge une truite fario et sauvage présentant des mensurations plus que respectables, 45 cm pour 1,3 kg. Mamie Esmée saura délicieusement accommoder une aussi belle prise, avec une des mille recettes dont elle a le secret. Toutes nos félicitations à ce nouveau maître ès canne à pêche, qui fait honneur à son grand-père Guy Garros, ancien garde bien connu des fines gaules locales. Une belle performance pour laquelle Maxime mérite d’intégrer sans plus attendre le cercle averti des disciples de saint-Pierre, avec l’autorisation de Sylvie et Richard, parents soufflés et admiratifs.