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Société - Page 3

  • Corbières : Un deuxième mât de mesure bientôt en place

    corbières,total énergies

    L'aire sur laquelle le mât de mesures doit se dresser

    La superficie déboisée est estimée à 2 500 m2

    © Cri du Vent 3 juillet 2025

    Au nombre des différents projets éoliens initiés en Kercorb, figure celui qui est prévu sur la commune de Corbières. Pour mémoire, un projet similaire porté par la Compagnie du Vent avait été abandonné en juin 2013, après que le résultat de l'expertise avifaune effectuée sur le secteur de Corbières et Matous, ait souligné « la grande richesse du cortège des rapaces forestiers nicheurs (aigle botté, milan royal, vautour fauve) ».

    En 2022, un nouveau projet de cinq éoliennes sur la commune de Corbières (entre la ferme de l'Auto et le pic de Balaguier) était présenté par la société AEDS Energies. Depuis, et comme le rappelait Jean Baudeuf dans le compte-rendu du conseil d'administration de l'association le Cri du Vent du 24 avril 2024, « Ce projet initialement porté par la société AEDS Energies a été revendu à Total Energies sans que la commune en ait été informée. Devant l’opacité de cette vente, on peut légitimement se demander qui sera le dernier détenteur du contrat en fin de vie des éoliennes et s’il aura la capacité de démonter les machines, remettre en état et dépolluer les terrains. Nous savons qu’en cas de carence de ce dernier, le démontage est à la charge du propriétaire des terrains et en dernier recours de la commune ».

    Pour sa part, Total Energies indique : « Dans le cadre du projet, des inventaires ont été réalisés sur les communes de Corbières et Peyrefitte-du-Razès en 2023. Un mât de mesure sera réinstallé dans la commune de Corbières, plus au sud de la zone d’étude, afin de consolider les données relatives aux vents ainsi que les enregistrements des chiroptères. Le volet paysager de l’étude d’impact débutera au printemps 2025, et l’étude acoustique sera lancée à l’automne/hiver 2025.

    Le mât de mesure installé sur la commune de Corbières mesure 100 mètres de hauteur. Il sera installé pendant une durée de 12 à 24 mois, afin de réaliser une étude de vent approfondie et évaluer le gisement éolien de la zone d’étude. Les résultats des études peuvent cependant allonger cette durée, si les données récupérées ne sont pas suffisantes pour définir les caractéristiques techniques du projet ».

    corbières,total énergies

    La plateforme prête à recevoir le mât

    En ce mois de juillet 2025, les travaux d'installation de ce deuxième mât de mesure sont sur le point d'être terminés, lesquels ont suscité des interrogations chez les sociétaires du Cri du vent : « Quid des conclusions après la pose du 1er mât d’AEDS ? ». Comme rappelé précédemment, la Cie du Vent, développeur éolien du premier projet de Corbières, avait jeté l’éponge en 2013, au bout de 4 ans, compte tenu des très forts enjeux naturalistes rencontrés ».

    Présents sur le terrain ces jours derniers, Daniel Bouichou, président du Cri du vent accompagné de plusieurs membres de l'association, a pu constater l'avancée des travaux, notamment la mise en place effective de la plateforme du futur mât de mesures.

    corbières,total énergies

    Depuis l'extrémité de la piste forestière existante, une piste d'environ 4 m de large a été créée ces jours derniers à la pelle hydraulique sur chenilles, sur 5 à 600 m de long environ, jusqu'à la plateforme du futur mât situé au point culminant

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    corbières,total énergies

  • C’était hier : Le grand chantier de l’hôtel de France est terminé

    L’article en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du vendredi 7 juillet 2000.

    hôtel de france

    L’inauguration a eu lieu en présence de nombreuses personnalités

    Photo archives, Juillet 2000

    La seule évocation de l’hôtel de France réveille dans la mémoire des Chalabrois, les souvenirs d’un lieu public au passé prestigieux. Situé sur le Cours National, cet hôtel appartenait à la famille Tournier-Courrent qui entreprit les premiers travaux en 1787. Acheté à Guillaume Bouichou, un important devis daté du 16 janvier 1787 mentionne rue du Barry-Neuf, les travaux exécutés par le maçon Durou de Chalabre, pour Michel Tournier (1741-1822). Ces travaux ont été terminés en 1788, pour le prix de 750 livres.

    L’auberge appartiendra ensuite à son fils, Jean-Baptiste Tournier, puis à son épouse Justine devenue veuve, puis à leur fille Rosa Tournier épouse de Jean-Charles Courrent, directeur d’école. De leurs deux fils, l’aîné Joseph-Paul deviendra docteur en médecine, Joseph chef-cuisinier reprendra la direction de l’hôtel.

    hôtel de france

    Au mois de mai 1908, l’hôtel sera complètement détruit après un incendie causé par la foudre tombée sur les écuries remplies de foin. Parfaitement assuré depuis 1857 auprès de la compagnie française du Phénix (!), l’hôtel de France sera reconstruit de façon plus moderne et confortable dans la forme qu’il présentait encore au tout début de l’année.

    Après Joseph Courrent, ce sont MM. Barthélémy Guilhem, Théron, et Raymond Fort, qui par leur génie culinaire, assureront la renommée de l’établissement. Jusqu’au milieu des années 1990, lorsque le « France » éteindra ses fourneaux, au grand désespoir des gastronomes. En ce début d’été 2000, les portes de l’hôtel de France se sont à nouveau ouvertes au public, lequel a pu découvrir un établissement entièrement réhabilité, au terme de six mois de travaux engagés par la Communauté de communes, propriétaires des lieux depuis 1999.

    hôtel de france

    L'Hôtel de France en chantier au mois de janvier 2000

    Inauguré le mardi 4 juillet dernier en présence de Laurence Lefèvre, sous-préfète de Limoux, Isabelle Chésa vice-présidente du conseil régional, Marcel Rainaud président du conseil général, Jean-Paul Dupré député de l’Aude, Marcel Martinez pour le Comité départemental du Tourisme, Jacques Montagné maire de Chalabre, et les élus du canton de Chalabre, l’hôtel de France rassemble toutes les qualités nécessaires au développement de l’accueil touristique. En terme d’hébergement, quinze chambres seront à la disposition des visiteurs, tandis que la restauration sera assurée par Didier Limouzy, brillant chef de cuisine officiant précédemment à la Casa Sansa, l’un des plus prestigieux établissement de la capitale du Roussillon.

    Arrivés de fraîche date en pays de Kercorb, Didier et Marielle Limouzy ne « débarquent » pas en terres inconnues, puisque Marielle est la petite fille d’Isaure Gabanou, figure emblématique de Chalabre et de la rue d’En Plumet. En leur souhaitant la bienvenue et toute la réussite qu’ils méritent, Jacques Montagné a tenu à souligner combien ce projet de rénovation lui tenait à cœur, projet qui s’inscrit dans une politique de développement des territoires ruraux.

    Le cœur de l’hôtel de France s’est enfin remis à battre, une bien belle nouvelle pour toutes celles et tous ceux qui sont assurés de rencontrer un accueil chaleureux auprès de Marielle et Didier Limouzy, auxquels nous présentons nos voeux de bienvenue en Kercorb.

  • C'était hier : Maryse Le Roy quitte le collège

    L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du mardi 4 juillet 2000.

    maryse le roy

    Maryse Le Roy a reçu les palmes de l'amitié

    Photos archives, Juin 2000

    C'était en septembre 1966, dans la petite cour du futur collège Antoine-Pons, une jeune enseignante s'apprêtait à dispenser son premier cours à l'orée d'une carrière qui a pris fin en ces derniers jours de juin 2000, à l'endroit même où tout avait débuté. Lors de la fête de la musique célébrée il y a peu, les collégiens avaient tenu à exprimer les premiers toute leur gratitude à Mme Le Roy, professeur de mathématiques, histoire-géo, sport et musique. Ce témoignage de reconnaissance et d'affection aura certainement fait naître un peu de nostalgie dans le coeur de Maryse Le Roy, appelée à apprécier une retraite bien méritée après 34 années vouées au collège de Chalabre, à l'enseignement et à ses élèves.

    maryse le roy

    Parfaitement intégrée au coeur de la vie chalabroise aux côtés de son époux Henri, qui fit les beaux jours du FC Chalabrois sur l'aile gauche, Maryse ne quittera certainement pas Chalabre comme cela. C'est du moins ce que ses nombreux amis de la chorale Eissalabra lui ont signifié tout dernièrement, à l'occasion d'une fête célébrée place Charles-Amouroux dans une ambiance de gaieté et de nostalgie mêlées. Sous la conduite de Edouard Garcia, maître de chants, les membres de l'ensemble vocal au grand complet ont décerné les palmes de l'amitié à leur soliste Maryse, par le biais d'un intermède musical empreint d'émotion.

    Sincères félicitations à Maryse Le Roy, en lui souhaitant une heureuse et paisible retraite du côté de Carnon, auprès de son époux Henri, que nous saluons.

    maryse le roy

    maryse le roy

    maryse le roy

  • C'était hier : Le lac de Chalabre sera-t-il réhabilité ?

    L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du samedi 4 juillet 2015.

    lac de chalabre

    Les élus du conseil municipal prenaient tout dernièrement connaissance d’un rapport établi par Patrice Gastineau, l’objectif étant de mettre en place un projet de réhabilitation du plan d’eau de la « Piche ».

    La première mise en eau de ce lac, intervenue à la fin des années 1970, avait été la conséquence indirecte des événements qui avaient secoué Chalabre en 1975, lorsque l’ensemble des employés de l’usine Hutchinson-Mapa avait été licencié. A la question posée par le sénateur Raymond Courrière, lors de la séance du 1er juin 1976, concernant une demande de subvention d’équilibre présentée par la commune de Chalabre, dont le budget 1976 risquait de se trouver en déséquilibre (privation de patente), Pierre-Christian Taittinger, secrétaire d’état, avait politiquement et correctement répondu par la négative. Mais une subvention spéciale de l’Etat, serait ensuite attribuée, pour la réalisation d’un plan d’eau avec lotissement attenant, et une zone artisanale (Cazal).

    Comme devait le rappeler Louis Calvet, alors adjoint de René Boyer, maire de la commune, « Nous avons obtenu cela grâce à des actions répétées, menées en collaboration avec les syndicats, pour défendre l’emploi de 350 ouvriers. Cette subvention était un geste d’apaisement des pouvoirs publics, dans une situation très tendue ».

    Ce plan d’eau d’agrément, réalisé sous la tutelle des autorités départementales, se révélera attractif, y compris pour la baignade. Par la suite pourtant, le manque d’entretien, aboutira au lamentable état d’insalubrité dans lequel il se trouve actuellement.

    Au chapitre des suggestions formulées par l’ancien adjoint au maire, la vidange totale du lac, qui permettrait d’établir un constat précis des aménagements à réaliser. L’élimination du barrage béton, ajouté bien plus tard en travers du ruisseau, lequel a provoqué un amoncellement par accumulation de gravats, entraînant la disparition du bassin naturel sous la cascade rocheuse, la partie la plus agréable du site. Le remplacement du système actuel (trop plein béton), par une écluse, qui permettra de faciliter le nettoyage et l’entretien.

    L’heure est désormais à la recherche de solutions réalistes, dans l’espoir que cet ouvrage puisse fêter dignement, ses quarante années d’existence.