Gérard et Marie-Pierre en compagnie de l'abbé Cazaban

En septembre dernier, le cours Sully servait de cadre à une animation assez inhabituelle, à l'heure où l'abbé Raymond Cazaban accueillait une procession de pèlerins voyageurs dans leur camping-car, venus recevoir la bénédiction de l’homme d’église (cf blog 6 septembre 2024). Depuis, et après quelques problèmes de santé surmontés, le quotidien de l'abbé a connu un changement notable, il goûte désormais à une vie plus apaisée en maison de retraite.

Ce qui ne l'empêchait pas en ces premiers jours de décembre, de pousser la porte de l'agence postale de l'avenue Auguste-Cathala (photo ci-dessus), puis de se rendre à son ancien domicile de la rue St François où il y possède des affaires personnelles.

Avec bien sûr l'opportunité de saluer quelques compagnons, lesquels lui avaient fait la surprise en novembre dernier, de le retrouver en son nouveau lieu de résidence. Un lieu que l'ancien professeur au lycée Saint-Stanislas de Carcassonne connaît bien, et où il a célébré son 97e anniversaire. Avec ses amis, accompagnés pour l'occasion par le père Thomas Moukam, curé de la paroisse Saint Jean XXIII en Razès, et recteur de la basilique Notre-Dame-de-Marceille. L'occasion de souhaiter un très bon anniversaire à l'abbé Raymond Cazaban.

Jeudi 12 décembre, l'ancienne salle de réunion du conseil municipal accueillait une très nombreuse assemblée, invitée à la présentation du Campus de la Transition. Un projet citoyen innovant, que Véronique Guédon, membre du comité de pilotage a pu exposer dans le détail. Ainsi, le collectif engagé dans ce schéma « a pour but de créer, à travers des projets productifs locaux, au service du territoire, le terreau d'un nouveau vivre ensemble plus juste, et plus respectueux des humains ​et de la nature » (lien https://campus-transition.blogspot.com/).

En abordant les thèmes de l'alimentation, l'eau, l'habitat, l'énergie, la vie sociale, l'emploi, le recyclage,... Véronique Guédon (photo) a souhaité démontrer comment « Ce projet nous concerne toutes et tous : habitants, associations, entreprises et collectivités territoriales ». L'occasion d'évoquer l'existence de l'épicerie Lentilles sauvages (épicerie bio associative et autogérée de Chalabre), une des premières actions citoyennes concrète, laquelle va participer à la distribution locale d'une partie de la nourriture produite au sein de l'écosystème coopératif. « Une initiative née du besoin de pouvoir acheter des produits bio de qualité, et si possible locaux, à proximité de Chalabre et des villages voisins, tout en développant les liens sociaux et la convivialité ».

(lien https://lentillessauvages.blogspot.com/)

Jean-Luc Tardy est venu dire tout le bien qu'il pense des monnaies locales 

Le deuxième volet au programme de cette rencontre a consisté en la présentation des monnaies citoyennes locales, au cœur du projet économique pour dynamiser et ancrer les ressources. Il revenait à Jean-Luc Tardy, maire d'Aigues-Vives (Ariège) et citoyen engagé dans l'économie sociale et solidaire (ESS), de démontrer l'ensemble des avantages engendrés par l'adhésion au principe de la monnaie locale (Les Pyrènes pour l'Ariège, le SouRiant pour l'Aude).

Stimuler la création d'activités, valoriser les richesses locales, renforcer les liens humains, partager les savoir-faire, autant de points pour ne citer que ceux là, évoqués à l'occasion d'une rencontre qui a permis l'échange et le partage d'idées sur le thème de la transition.

Plus de détails sur ce projet https://campus-transition.blogspot.com/p/le-projet_80.html

Jean-Jacques Aulombard, maire de Chalabre, a souhaité la bienvenue à un collectif acquis à un écosystème coopératif territorial 

L'article en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du vendredi 17 décembre 2004.

La Ronde s'est achevée non loin de l'horloge de l'église Notre-Dame

Photos archives, Décembre 2004

Si c'est un peu par hasard qu'ils s'étaient pris au jeu en 2003, les collégiens d'Antoine-Pons n'auront laissé que très peu de place à l'improvisation lors de leur participation à l'édition 2004 du Téléthon. Grâce à une technique parfaitement rodée en cours d'EPS, les jeunes fondeurs lancés sur un circuit tracé aux abords de la halle au blé, ont aligné les relais avec une rigueur métronomique, aux côtés de leurs partenaires du club des Foulées du Kercorb.

Lâcher de ballons place François-Mitterrand

C'est ainsi que vendredi à 18 h, Francis Amouroux et les Foulées du Kercorb inauguraient une ronde qui allait durer 24 heures, tandis que Christophe Rivals donnait le top départ aux premiers collégiens, encouragés par les parents venus apprécier la « perf » de leurs enfants. Sous le contrôle de Christophe reconverti en marathonien de la plume sergent-major, les collégiens ont donné le meilleur d'eux-mêmes, pour couvrir 256,4 km sur le pavé chalabrois. Avec un pic de participation enregistré vendredi en fin de soirée. Infatigables et généreux dans l'effort, toujours présents le lendemain à quelques heures du dénouement, les potaches sportifs boucleront la dernière ligne droite aux côtés de leurs aînés, lesquels additionnent au final un total de 489 tours (500 km et 247 m), pour une recette de 450 €, entièrement reversée au collectif du Téléthon.

Un air de boudègue pour réchauffer les organismes

Frédéric Boussioux et la brigade 2024 ont bouclé une saison particulière

Avec une nouvelle année qui se termine, la plaine de Sonnac-sur-l’Hers est entrée en phase d'hibernation, et les trains qui emmenaient il y a peu des pallox chargés de fruits, ont laissé place aux sécateurs chargés de la taille des fruitiers. Commencée après le 15 août avec la poire Williams, la cueillette 2024 dans les 29 ha des Vergers de la Galante a pris fin, libérant une armada de 38 cueilleurs associés au plus fort de la campagne. Juchés sur leurs échelles, sur les plateformes élévatrices, ou faisant corps avec les trains de pallox, les cueilleurs en tête-à-tête permanent avec la pomme auront contribué à rentrer une récolte de 1 130 tonnes de fruits, contre 1 500 tonnes en 2023, et 1430 en 2022.

Dès l'entame d'un trimestre consacré à délester les arbres de leurs fruits, Frédéric Boussioux pommiculteur à la manoeuvre tout au long de l'année dans les Vergers de la Galante savait déjà que le compte n'y serait pas. En cause, « Une production impactée par une gelée tardive le 17 avril dernier, qui aura engendré la plus mauvaise récolte recensée depuis 30 ans, avec un taux de pommes déclassées de 35% ». Frédéric Boussioux ajoute, « Par ailleurs, la conjoncture est mauvaise, et la crise du pouvoir d'achat entraîne une baisse de consommation de 15%. Même le circuit court est concerné et le bio est le premier affecté ».

Face à l'adversité, et s'il apparaît que la récolte 2024 est à oublier au plus vite, Frédéric Boussioux veut compléter sur une note positive : « Nous restons optimistes sur la fin de saison pour inverser la tendance. Le magasin restera ouvert jusqu'à fin juin afin de proposer à nos clients pommes et poires de bonne qualité, avec une conservation impeccable ».

Pour l'heure donc, Red Chief, Chantelou, Fuji, Pinova, Golden, Jonagold, Granny, Elstar, Ladina, Gala, Reine des Reinettes, Honey Crunch, Reinette grise du Canada, Crimson Crips, Pixie, Chantecler, Regaliou, Dalinette, Opal, Delisdor, sont proposées à la vente au magasin de Sonnac-sur-l’Hers, du lundi au vendredi de 8 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30. Les Vergers de la Galante proposent également un service de distribution 24 h sur 24, en complément du lieu d’accueil ouvert aux amateurs de pommes (04 68 69 20 47).

Un dernier coucher de soleil pour le dernier train de la campagne 2024  

Après que les filets aient été enroulés...

... l'exercice de la taille a pu commencer