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Société - Page 8

  • C'était hier : Célébrations pascales à Notre-Dame

    L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du jeudi 16 avril 2020.

    Après le virus, « il faudra remettre tout à plat dans une mondialisation détraquée »

    abbé raymond cazabanPhoto archives, Avril 2003

    Depuis près d’un mois, les lieux de prière n’accueillent personne mais en cette semaine pascale, la nef de l’église Notre-Dame emplie de lumière, a tout de même vibré. A la faveur des messes du Jeudi saint et du dimanche de Pâques, célébrées à huis clos par l’abbé Raymond Cazaban. « Il faut garder le sourire ! ». De retour de sa promenade quotidienne, l’abbé Raymond Cazaban, échange quelques mots, à distance, en arborant ce sourire « qui doit nous aider à poursuivre le chemin ».

    Quelle perception avez-vous de la crise que nous traversons ?

    « Plus qu’une crise, nous sommes soumis à la virulence d’un virus que nous ne connaissions pas. Il passe nos frontières, il mord, il tue. Tout ou presque s’est arrêté. Partout. Nos rêves, jusqu’à la démesure, nous ont renvoyé à la mesure humaine et nous avons eu peur ».

    Cette situation peut-elle s’inscrire dans le temps ?

    « Déjà le sida nous avait laissé un goût amer, n’épargnant ni vieux ni jeunes. Nous n’avions contre lui ni remède, ni contre poison. Il a fallu longtemps… Nous avions même accusé tel ou tel de s’être laissé prendre par sa faute. Aujourd’hui nous n’oserions plus ».

    Que vous inspirent les attitudes induites par cette pandémie ?

    « Sourcilleux comme nous sommes de la moindre atteinte à nos libertés, nous avons accepté d’un seul coeur de perdre nos aises et nos mobilités, pour ne pas risquer d’être complices de l’épidémie. J’aime que nous soutenions nos soignants, diplômés ou bénévoles. Ils sont chaque jour les plus exposés pour soigner et guérir. Ils ont aussi des enfants, des amis, dont la crainte du pire tourmente leur prière et leur espérance ».

    A qui s’adressait votre homélie de Pâques, à huis clos ?

    « Je prie pour les milliers de familles en deuil. Je sais qu’elles seront inconsolables. Le prix du sang, quand il faut le payer, est à prix cher, pour tous ceux qui demeurent confinés et qui connaîtront l’après ».

    Comment pressentez-vous cet après ?

    « Après ? Il faudra tout remettre à plat, dans une mondialisation détraquée, où les sous se feront plus rares, dans nos entreprises mises à mal. Et le virus ne sera pas pour autant éradiqué : il continuera à vivre dans nos rues. Tandis que notre science tentera de le vaincre, notre générosité, renouvelée dans ce drame, se saura plus humaine dans le respect de nos fragilités ».

  • C'était hier : La machine à coudre de Julie

    L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du mercredi 15 avril 2020

    julie prochowski

    Un atelier dédié à la confection de masques portant la griffe de Julie Prochowski

    Photo archives, Avril 2020

    Depuis l’instauration du confinement et un premier appel lancé depuis l’Ehpad des Hauts-de-Bon-Accueil, Julie Prochowski, installée cours Docteur Joseph-Raynaud, a remis sa machine à coudre en service. Ainsi les années se suivent mais ne se ressemblent pas pour cette néo Chalabroise, qui fut à l’initiative en 2019, de la confection de plusieurs écrans solaires à partir de créations au crochet, pour le festival annuel des Sérénades.

    Cette fois, Julie s’affaire à la réalisation de masques sanitaires en tissu, lavables et réutilisables. Un travail minutieux qui lui permet de joindre l’utile à l’esthétique, puisque chaque unité est découpée dans du tissu vintage, aux motifs originaux. Les personnes qui souhaitent bénéficier de ces protections sont invitées à contacter Julie, qui donnera tous les renseignements utiles à l’adresse suivante : sew-pro@hotmail.com

  • De l'importance du « quatre-heures »

    2025 Diététicienne Cantine avril.jpg

    A l’initiative de la mairie, les agents de la garderie périscolaire accueillaient aux premiers jours d'avril, Marina Jorge, diététicienne à la clinique Christina. Une rencontre pour laquelle une simple ligne était inscrite à l'ordre du jour, laquelle faisait référence au « goûter ».

    En partant du principe que « La collation du milieu d’après-midi est un besoin nutritionnel indispensable à l’enfant, dont le métabolisme est plus rapide que celui d’un adulte », Marina Jorge a rappelé les lignes essentielles pour un goûter équilibré. Et avant tout, l'intérêt d'éviter le plus possible les sucres ajoutés : « Le sucre indispensable au bon fonctionnement du cerveau est présent naturellement dans presque tous les aliments, il est donc inutile d’en rajouter. Le sucre peut vite devenir une addiction et provoquer à plus ou moins long terme des problèmes de santé ».

    Autre donnée à considérer, les ingrédients doivent être des plus basiques, pain ou céréale, beurre, miel, confiture, chocolat noir, lait ou laitage nature, fruit ou compote. Ainsi, et pour un goûter « idéal », il sera préférable d'associer féculent plus lait plus fruit, ou en alternance, féculent-lait et féculent-fruit. En guise de conclusion, gâteaux et chocolat au lait doivent rester l’exception, réservés pour les jours de fête. Et en ce qui concerne les boissons, l’eau du robinet reste la meilleure.

    Les échanges ont été nombreux et très positifs, notamment sur la façon de proposer de nouveaux aliments ou d’inciter les enfants à les « essayer ». La municipalité remercie la direction de la clinique Christina qui a permis cet échange, ainsi que Marina Jorge qui a bien voulu consacrer un peu de son temps.