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Sport - Page 616

  • Le journal du Tour est passé par le France

    Claude Aymar.jpgClaude Aymar aux côtés de Didier, Julien et Marielle.

    C’était un dimanche festif, comme seul le Tour de France peut en procurer, et les cours chalabrois grouillaient d’une multitude cosmopolite, venue encourager les coureurs en partance pour l’Ariège, depuis Limoux. Bien avant que le trio d’échappés, formé de Sergio Paulinho, Martin Kruijswijk et le maillot vert Peter Sagan, ne s’engouffre dans une bastide pavoisée, les journalistes de France Télévisions avaient renoué avec la tradition.

    Comme ils prennent plaisir à le faire chaque fois que la Grande Boucle passe par le Kercorb, les commentateurs sportifs réservent une visite à l’hôtel de France. Une bonne habitude qui date peut-être du Tour 1961, lorsque Robert Chapatte en délicatesse avec un direct imminent, avait essayé de négocier un casse-croûte à Barthélémy Guilhem. Mais ceci est une autre histoire.

    Ainsi, après les consultants Raphaël Géminiani et Raymond Poulidor, les chroniqueurs Gérard Holtz, Nicolas Geay ou Laurent Bellet, Claude Aymar était présent dans les salons du France, accueilli par Didier et Marielle Limouzy, et leur fils Julien. L’occasion d’apprécier la sérénité d’une nuit chalabroise, et de refaire le plein d'énergie. Un copieux petit-déjeuner plus tard, et après avoir échangé quelques mots avec les sapeurs-pompiers de l’adjudant-chef Stéphane Ferrier, il était l’heure pour Claude Aymar de reprendre le fil du Tour. Non sans avoir salué l’hospitalité de ses hôtes qu’il reviendra saluer à la première occasion. 

  • Ball-trap : Roland Fourcassa double la mise

    Roland Fourcassa.jpgRoland Fourcassa a conservé son titre de champion de France, catégorie handisport debout.

    C’était une fin de semaine consacrée à la célébration de la fête nationale, durant laquelle Roland Fourcassa a réussi la performance de décrocher un deuxième titre national, dans la catégorie ball-trap fosse européenne. Déjà titré en 2011 sur un pas de tir à portée de fusil des vignobles de Pauillac, le champion sonnacois remettait son titre en jeu dans le Cher, à Lazenay, commune située entre Bourges et Vierzon.

    Appliqué comme au premier jour, lesquels remontent aux années 80, Roland Fourcassa aura mis en joue 200 plateaux sur une période de trois journées. En retard de deux plateaux dès la première manche, notre champion refera son retard dès le lendemain, laissant son adversaire direct, le Palois Joël Sdrigotti, à moins douze, puis moins quatorze. Un succès plus serré qu’il n’y parait, qui fera dire à l’ami Roland, à l’adresse de son rival sapé par un soupçon de pessimisme à mi-concours: « On paye l’orchestre quand le bal est fini ». Et avec 189 tirs réussis sur 200 (12 au redoublé), Roland Fourcassa récidive de belle manière pour ajouter un nouveau titre à son palmarès, devançant dans l’ordre Joël Sdrigotti, 3e Roland Wolfesberger (Picardie), 4e Alain Boutelet (Nord-Pas-de-Calais).

    Après le podium, l’heure était venue d’évacuer la pression, en famille, en compagnie des frangins, premiers supporters de leur champion de France préféré. Félicitations et rendez-vous en 2013, pour la passe de trois.

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  • XVI° Masters de la Brouette : Le Kercorb battu sur son terrain de prédilection

    A quelques heures de l’ouverture des JO londoniens, le circuit du Cazal accueillait les cracks de la brouette, en quête d’un hypothétique sésame. Après le contrôle des machines, chaque écurie homologuée au «Wheelbarrow Challenge», présentait son prototype sur le tarmac surchauffé des «Tataoubas». Libéré d’un chapelet de camping-cars déroutés vers la métairie de «Dédou», le circuit était enfin prêt à accueillir la crème de la discipline.

    fêtes du cazal 2012,course internationale à la brouette

    Sous les yeux d’une foule bigarrée et admirable de patience, la première épreuve réservée aux «Bouchons» offrira un concours à quatre, marqué par le forfait du candidat calé en pole position, tétanisé par l’enjeu (photo ci-dessus). Comme prévu, la lutte sera sans merci chez les juniors, avec un plateau de qualité, rehaussé par la présence d’une brouette aux senteurs pastorales (photo ci-dessous). Au final, Hugo Mellado et Pierre Rossi feront la différence dans la «Ruelle dels Amoroses», signant ainsi un premier succès mérité.

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    Avec l’arrivée des candidates féminines, l’imagination va rester au pouvoir, par le biais de six oeuvres d’art rangées sous les ordres du starter. Face à des adversaires chevronnées, Muriel Noy et Elodie Mourareau passeront la ligne avant tout le monde, à la faveur d’un petit tour de roue, suffisant pour décrocher le Graal. Instant choisi par la caravane publicitaire pour dispenser cadeaux et friandises, il était l’heure d’accueillir les spécialistes de la roue unique. 

    fêtes du cazal 2012,course internationale à la brouetteLes filles non plus ne se font pas fait de cadeaux.

    Quatorze équipages prendront un départ confondant de vitesse, suivi d’un inexplicable carambolage au lieu-dit «l’Entounadou de Rose» (photo ci-dessous). Favorisée par la pente, l’aile delta de «Fab et Jé» prendra son envol, jusqu’à la Porte de la Chapelle où des vents contraires ruineront hélas l’échappée. Derrière c’est la bataille rangée, mais les pointures du cru trop occupées à se jauger, vont laisser partir un outsider venu incognito en pays chalabrais. Auteurs d’un tonneau sans conséquence dès le départ, Guillaume Pons et Hervé Taurin, sponsorisés par un cépage voisin et coachés par un voisin à la page, couvriront les trois tours imposés, terminant devant le «Boubou-Titou Team», vainqueur sortant. Pour la première fois depuis sa création en 2000, le «Wheelbarrow Trophy» quittait les cieux de l’accueillant pays de Kercorb, pour rejoindre les coteaux du Razès, tout aussi hospitaliers. Rendez-vous le dimanche 21 juillet 2013, pour une nouvelle édition, enrichie d’un règlement revu et corrigé. 

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    Qui soigne sa trajectoire, peut prétendre à la victoire.

    Un album photo Course à la Brouette 2012 est en ligne. 

  • Le Bouclier Raymond-Fort revient en Kercorb

    Trophée R.Fort Juillet 2012 030.jpgLe «Badaluc» Sven Watmore n’échappera pas au «Cissou Boy» Stéphane Dumon.

    Le ballon ovale a renoué avec ses meilleurs rebonds, samedi au stade Lolo Mazon, à l’occasion de la VIIIe édition du Bouclier Raymond-Fort, dédiée à la mémoire du président de l’USC XV, décennie 1970. Un rendez-vous que les anciens du club, unis derrière leur président José Sanchez et le fanion des «Badalucs», honorent en retrouvant la pelouse de leurs vingt ans. Après avoir appelé à ses côtés Alice Fort, marraine de l’événement accompagnée de sa grande famille, Thierry Cnocquart co-président de ce comité de patriarches évoquait le souvenir de Raymond, en y associant une pensée très forte pour André Cabrera, Daniel Delpech et Raymond Dumay, amis récemment disparus.

    bouclier raymond fort,badalucs,cissou boys montpellier,fêtes du cazal 2012Un bouquet de fleurs pour Alice.

    Il souhaitait ensuite la bienvenue aux «Cissou Boys», alter ego des Badalucs, venus de Montpellier afin de remettre en jeu un trophée conquis en juillet 2011. La rencontre suivie par une belle chambrée de supporters, au sein de laquelle filtraient des notes aurillacoises et normandes, verra une fière équipe héraultaise défendre son titre. Sous l’autorité impartiale du duo arbitral composé de Romain Sicre et Sébastien Not, assistés à la touche par Alan Baby et Pierre Rossi, le Bouclier reviendra finalement au team des «bleu et blanc». Et donc une revanche, construite dans le premier quart temps, face à un quinze à la moyenne d’âge très respectable, combatif mais surpris par l’entrée en matière de Badalucs qui ouvriront le score avec un essai de Benjamin Jammet. Les partenaires de Bernard Coste se remettront très vite dans le sens de la marche, mais les «Cissou Boys» partis de trop loin, viendront échouer à une encablure d’un match nul mérité.

    bouclier raymond fort,badalucs,cissou boys montpellier,fêtes du cazal 2012Philippe Saboye, président des "Cissou Boys", remet un ballon dédicacé à Francis Amouroux et aux Badalucs.

    Il revenait à Yves Bérenguer doyen des vainqueurs, de brandir le «Bouclier Raymond-Fort», tandis que Francis Amouroux vétéran parmi les vétérans, recevait un superbe ballon dédicacé, de la part de Philippe Saboy, président des «Cissou Boys» et riche de lointaines origines cazaliennes. A ce palmarès 2012 venaient s’ajouter les accessits décernés par le «Club de la Ressègue», superviseurs discrets, corrosifs, mais clairvoyants. Et au terme d’une sobre analyse du match, rendue par le technicien Bernard Cnocquart, les trophées annexes revenaient à Christophe Bach, Gérald Mourareau et Francis Gracia. Egalement remerciées, avec mention, Christine, Maïté, Martine et Muriel, un pool féminin garant de la bonne marche de la buvette. Mais déjà, les premières notes de la fête en l’honneur de Sainte Marie-Madeleine, descendaient les pentes des «Tataoubas». Les festivités allaient pouvoir continuer, dans un déploiement d’accords offerts par l’OPVC, la fanfare pérignanaise des Tarabrass et les percussions de Tonton Kéké.

    Cazal 2012 R. Fort 156.jpgLes sociétaires du «Club de la Ressègue» n’ont rien perdu de leur vitalité.

    Un album Bouclier Raymond Fort 2012 a été mis en ligne.