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camp de rivel - Page 2

  • Cérémonie du souvenir au lieu-dit « Scierie de la Prade »

    Rivel a accueilli le rendez-vous annuel des fils et amis des « indésirables ».

    camp de rivel,indésirablesSerge Pagès a rendu hommage aux victimes des lois d’internement.

    Le 28 janvier 1941, un ultime convoi emportait vers le camp de St Sulpice-la-Pointe (Tarn), 253 militants syndicalistes, derniers détenus au lieu-dit « Scierie de la Prade ». Moins connu que Rivesaltes, Gurs, Le Vernet ou Sept-Fons, le camp d’internement de Rivel fut de 1939 à 1941, un centre de séjour où furent « hébergés » ceux que Pierre Laval ministre de l’Intérieur de Pétain, considérait comme des « indésirables ». Ce transfert s’inscrivait dans une logique politique qui consistait « à purger la France de ces éléments indésirables sans nationalité ». Après février 1939 et les camps du Roussillon, camps du mépris, l’engrenage devait s’accélérer avec un gouvernement de Vichy allant au-devant des désirs de l’occupant, pour faire de ces centres de rétention, un lieu de transit vers les camps de la mort.

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    Pour le devoir de mémoire et par respect pour les victimes de tous les totalitarismes, une cérémonie s’est déroulée le samedi 20 mai, au pied de la stèle érigée près des vestiges du camp. Le souvenir des internés a été honoré autour du comité des anciens combattants, réunis à l’initiative de l’Ardiep et de l’Arac.

    camp de rivel,indésirables

    camp de rivel,indésirablesEn présence de Jean-Pierre Salvat maire de Rivel, Serge Pagès (Arac), Michel Molherat (Anacr de l’Aude), Annie Bohic-Cortès conseillère départementale, Mylène Vesentini et Francis Savy président de la CC Pyrénées audoises. Andrée Zdrojower (Ardiep) absente, il revenait à Marie-Ange Larruy de veiller au déroulement d’une cérémonie empreinte de simplicité, ponctuée par des interventions appelant au souvenir, et à l’impérieux devoir de transmettre un passé qui ne doit pas être oublié : « Avec la menace du temps qui passe, les mots changent mais la réalité demeure. Le droit de parler est d’abord un devoir, un devoir de fidélité à la mémoire de toutes les victimes des heures noires vécues en ces lieux » (Henri Steiner, mémoire du camp). L’assemblée se transportait ensuite jusqu’au monument aux Morts de Rivel, où était délivré un message de paix, au nom des Rivélois.

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    Françoise Pagès a fleuri la stèle au nom de l'Arac.

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    Jean-Pierre Salvat et Michel Tali au pied du monument aux morts de Rivel.

  • A la mémoire des internés du camp de Rivel

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    Le rendez-vous annuel organisé à l’initiative de Serge Pagès pour l’Arac (association républicaine des anciens combattants) et Andrée Zdrojower pour l’Ardiep (association des résistants, déportés, internés et emprisonnés politiques) aura lieu samedi 20 mai, sur le site de l’ancien camp de Rivel.

    camp de rivel,ardiep,aracSitué à quatre kilomètres de Chalabre, au lieu-dit « la scierie de la Prade », l’endroit était jusqu'en 1939, la propriété de Guy Pierre, résidant à Toulouse. Le gouvernement français ayant alors ordonné aux préfets du sud de prévoir une arrivée massive de réfugiés, le terrain situé à 200 mètres de la gare de Rivel-Montbel, se transformera en un centre de séjour surveillé, placé sous la garde du lieutenant François-Paul Bonnet. Les travaux commencés en octobre 1939 seront terminés à la fin de l’année 1940 et le camp clôturé de plaques de ciment surmontées de barbelés accueillera 253 « indésirables ». Nom donné à des syndicalistes et communistes, parmi lesquels Roger Garaudy, lesquels seront transférés le 28 janvier 1941 vers Saint Sulpice-la-Pointe dans le Tarn, avant un nouveau départ vers l’Afrique du Nord, en mars 1941. Le camp de Rivel accueillera ensuite des Allemands fuyant le régime nazi, et des juifs de toutes nationalités ayant cru trouver en France une terre d’asile. En août 1942, le jour de la « rafle du Vèl d’hiv », tous seront transférés à Bram, les uns étant ensuite dirigés vers Rivesaltes, les autres subissant la déportation vers Auschwitz, via le camp de Drancy.  

    camp de rivel,ardiep,aracCette cérémonie du souvenir se déroulera à partir de 10h 45 au pied de la stèle bâtie en 1996 par les Limouxins Michel Salinas et Gaston Delpech. Jean-Pierre Salvat, maire de Rivel, accueillera les représentants des associations d’anciens combattants, leurs porte-drapeaux et les élus. L’assemblée se rendra ensuite au monument aux Morts de Rivel.

  • Le souvenir des internés du camp de Rivel honoré

    Une cérémonie était organisée samedi dernier, en mémoire des victimes du gouvernement de Vichy, internées au camp.

    camp de rivel,arac,ardiepGeorges Sentis a adressé un message au nom de l’Arac des Pyrénées-Orientales.

    Samedi 23 avril, l’association des résistants, déportés, internés et emprisonnés politiques (Ardiep) et l’Arac, association républicaine des anciens combattants, honoraient la mémoire des victimes du système vichyssois, internées dans l’enceinte du camp de Rivel. A leurs côtés, de nombreuses délégations du Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, les représentants des maquis de la Montagne-Noire, les Guerrilleros républicains espagnols, ANACR, Ufac, FNDIRP, FMD, Fnaca, et élus locaux.

    Au pied de la stèle érigée en 1996 par Michel Salinas et Gaston Delpech, il revenait à Serge Pagès, président de l’Arac, d’ouvrir une cérémonie empreinte de simplicité, émouvant retour vers le passé ponctué par les interventions de Marie-Ange Larruy au nom d’Andrée Zdrojower souffrante (Ardiep), Georges Sentis, historien (Arac Pyrénées-Orientales), Annie Bohic-Cortès (conseil départemental) et Daniel Graechen (Ufac).

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    Ainsi était évoqué le destin de ceux que Pierre Laval chef du gouvernement de Philippe Pétain et ministre de l’intérieur, considérait comme des « indésirables ». Républicains espagnols, réfugiés allemands, militants communistes, syndicalistes, patriotes, résistants et juifs auront transité par le camp de Rivel (1940-1944), avant une déportation vers les camps de la mort.

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    Après le dépôt de gerbes, l’assemblée se transportait jusqu’au monument aux Morts de Rivel, où Jean-Pierre Salvat, maire, évoquait un passé rivélois marqué par la proximité du camp dit de « la scierie de la Prade ». Intervention à l’issue de laquelle il a rendu un hommage particulier à MM. Louis Vives et Bernard Egger, tout dernièrement disparus.

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  • Cérémonie à la mémoire des internés du camp de Rivel

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    Le rendez-vous annuel organisé à l’initiative de Serge Pagès pour l’Arac (association républicaine des anciens combattants) et Andrée Zdrojower pour l’Ardiep (association des résistants, déportés, internés et emprisonnés politiques) aura lieu samedi 23 avril, sur le site de l’ancien camp de Rivel. Situé à quatre kilomètres de Chalabre, au lieu-dit « la scierie de la Prade » (« le moulin de l’évêque » est une appellation plus récente), l’endroit était jusqu'en 1939, la propriété de Guy Pierre, résidant à Toulouse. Le gouvernement français ayant alors ordonné aux préfets du sud de prévoir une arrivée massive de réfugiés, le terrain situé à 200 mètres de la gare de Rivel-Montbel (ligne Bram-Lavelanet), se transformera en un centre de séjour surveillé, placé sous la garde du lieutenant François-Paul Bonnet. Les travaux commencés en octobre 1939 seront terminés à la fin de l’année 1940 et le camp clôturé de plaques de ciment surmontées de barbelés accueillera 253 « indésirables ». Nom donné à des syndicalistes et communistes, parmi lesquels Roger Garaudy, lesquels seront transférés le 28 janvier 1941 vers Saint Sulpice-la-Pointe dans le Tarn, avant un nouveau départ vers l’Afrique du Nord, en mars 1941. Le camp de Rivel accueillera ensuite des Allemands fuyant le régime nazi, et des juifs de toutes nationalités ayant cru trouver en France une terre d’asile. En août 1942, le jour de la « rafle du Vel d’hiv » , tous seront transférés à Bram, les uns étant ensuite dirigés vers Rivesaltes, les autres subissant la déportation vers Auschwitz, via le camp de Drancy.  

    Cette cérémonie du souvenir se déroulera à partir de 10 h 50 au pied de la stèle bâtie en 1996 par les Limouxins Michel Salinas et Gaston Delpech. Jean-Pierre Salvat, maire de Rivel, accueillera les représentants des associations d’anciens combattants, leurs porte-drapeaux et les élus. L’assemblée se rendra ensuite au monument aux Morts de Rivel, avant un retour vers la table du restaurant du Moulin de l’évêque.

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    Andrée Zdrojower et Serge Pagès, coordinateurs de cette cérémonie du souvenir.