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  • Qui a volé le sac de farine ? Un fait divers passible des galères

    Cette archive avait été publiée dans l’Indépendant, édition du dimanche 6 avril 1997. Il s’agit d’un texte proposé par Malou Saddier, fruit des travaux qu’elle menait au coeur « de ballots de documents voués à la poussière ».

    « L’An III de la République Française une et indivisible et le cinq thermidor, devant nous, maire et officiers municipaux de la commune de Chalabre… ». Ainsi commence sur le compte-rendu du conseil municipal, un petit fait divers qui aurait sans doute trouvé écho chez Victor Hugo.

    Il est 6 h du matin quand le citoyen Guillet, moissonneur à la métairie de l’Oro, canton de Sainte-Colombe et municipalité de Rivel, réveille le maire et son conseil pour dire qu’on vient de lui voler, la nuit dernière, celle qui vient de se terminer, un sac de farine de seigle.

    « Ce sac, monsieur le maire, je l’avais déposé moi-même dans la fournière attenante à la métairie pour la pétrir à la pointe du jour : voilà que ma femme s’étant levée à cet effet et étant entrée dans la dite fournière n’a pas trouvé le sac dont il s’agit », et en courant celle-ci va raconter le tout à son mari…

    C’est alors que le citoyen Guillet et sa femme ont commencé à se poser des questions sur le comportement des gens du voisinage. Le nommé Laporte dit Courrou avait été vu au déclin du jour rôder autour de la métairie. « Sur cette présomption, ils le regardaient comme le voleur du sac où était contenue la dite farine ». Requis de signer sa déposition, il dit ne savoir…

    chalabre,galèresSur quoi, assisté du citoyen Cazalens assesseur du juge de paix, ce dernier absent, tout le monde se transporte dans la maison de Laporte où… on ne trouve rien. « De là, étant passé dans la maison voisine d’Antoinette Calvet, en continuant les fonctions de notre mission, avons aperçu dans un réduit secret de la dite maison, le nommé Adrien Calvet, frère de la dite Toinon, échappé des galères et soupçonné des vols journaliers qui se commettaient tant dans cette commune que dans les environs, lequel dit Adrien Calvet nous ayant entrevus, est monté, comme un éclair sur le toit, par une ouverture pratiquée à ce dessein et a cherché à s’évader ».

    Ayant demandé force à la loi, plusieurs concitoyens se sont empressés de l’arrêter et de l’escorter jusqu’à la prison de la maison commune pour y demeurer provisoirement (Photo Christine Allix), en état d’arrestation sous la surveillance de la Garde Nationale réorganisée. On écrira ensuite une lettre au procureur du district pour lui demander une aide armée afin d’amener le dit Calvet à la prison de Limoux. « De quoi et de tout ci-dessus avons fait ».

    Et le 7 Thermidor, la municipalité de Chalabre a fourni « la quantité de 9 hommes pour escorter le transfert de Calvet jusqu’à l’endroit où nous nous croirons en sûreté ».

    Mais qui a volé le sac de farine ?

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  • Un jour sur les cours

    Au mois de janvier 1995 et dans le cadre du développement du Chalabrais, le District du Chalabrais (Cours Sully) avait engagé une réflexion sur l’amélioration du cadre de vie des villages du canton, en concertation avec toute la population. L’appui technique du CAUE (conseil en architecte, urbanisme et environnement), avait aidé à définir les améliorations, les aménagements et les réhabilitations de bâtiments à réaliser dans les années à venir. 

    Dix ans auparavant, autour du printemps 1983, un ensemble de façades du village avaient été photographiées, clichés destinés à établir un état des lieux, lequel serait versé au dossier d’étude. L’occasion presque 40 ans après, de retrouver le Chalabre tel qu’il fut un jour, en noir et blanc et par temps de pluie. Avec des lieux bien connus des Chalabroises et des Chalabrois, et notamment des commerces ou des lieux publics, pour la plupart alors déjà disparus. Et pour les néo Chalabrois, une façon de deviner quelle fut l'activité derrière toutes ces devantures fermées.

    Une visite des cours proposée en trois temps, avec les Cours Colbert et d'Aguesseau aujourd'hui dimanche 2 mai. Demain lundi 3 mai, Cours Sully et avenue Auguste-Cathala, mardi 4 mai, le cours Docteur Joseph-Raynaud, la place Espérance-Folchet, le Pont du Blau, et quelques rues parallèles. 

    Le Cours Colbert

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    Maison construite en 1588, occupée notamment par Jean-François Anduze, avant la Révolution

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    Le café Caseneuve

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    Charcuterie Labrousse, puis La Marée, chez René et Jeannette Berland...

    ... au premier plan, le camion de Guy Laffont, entrepreneur

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    Le salon de coiffure de Lucienne Ayral

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    Une chocolaterie, une boulangerie, une pâtisserie...

    ... Caroline et Victor Serrano ont rallumé le four

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    Le café de la Paix

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    Marthe va bientôt éteindre la lumière, le salon de coiffure a soigné sa dernière cliente

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    La pharmacie Darles

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    La boulangerie Sandral

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    Chez Claudine

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    Le Syndicat d'Initiative du Chalabrais

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    La perception, berceau du Trésor Public

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    Le café Galaup a passé le relais au hachoir de la Bonne Saucisse 

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    Le garage et les pompes à essence de Roger Vidal

     

    Cours d'Aguesseau

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    Le futur ancien Office de Tourisme...

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    ... où a vécu Mlle Marie-Antoinette Alzieu, professeur de mathématiques au Lycée Classique de jeunes Filles, Place St Sernin à Toulouse)...

    ... nièce de Joseph Rolland, instituteur et maire de Chalabre de 1925 à 1929   

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    L'ancien garage et les réclames ont laissé la place à un espace public et intime

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    La Maison Mot, dans le souvenir de Joseph, Tony et Angèle...

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    ... au fond de la cour jadis, M. Le curé projetait des films après le catéchisme...

    ... ce lieu  vit également passer des jeunes filles qui fréquentaient une école libre et gratuite 

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    La maison laissera sa place au parking Mitterrand

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    L'ancienne forge et maréchalerie d'Auguste Jau

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    La charcuterie de Louis et Josèphe Amouroux

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    Fonderie quincaillerie Laurent Cayrol et Jean Jalabert

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    Chez Baptistine Pont

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    En 2005, John et Hazel Lacombe ouvriront des chambres d'hôtes, « Aux Fontaines » 

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    L'atelier de Félicien Huillet, mécanicien hors pair

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    Chez Ernest, Vins fins et Spiritueux

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    La mercerie de Juliette Pagès

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    Le camion de livraison des cartonnages Franzone...

    ... devant l'ancien entrepôt de Georges Sénié

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    Chez Claire et Raymonde

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    La maison natale de Charles Amouroux, secrétaire de la Commune de Paris (1871) hébergera plus tard deux familles également bien connues en Chalabrais. MM. et Mmes Roger Laffont et Roger Raynaud et leurs enfants avaient aménagé aux étages, tandis que le rez-de-chaussée était occupé par une mercerie. Simone Raynaud Bénet était derrière le comptoir d’accueil. Une grille ornait la devanture.   

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    La Maison Bauzou se dressait ici, et vendait des articles de confection, chemises, pantalons, gilets,...

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    La banque verte     « Rapelo te petit,... »

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    Chez Valentin et Jeanne Martinez

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    Pâtisserie Georges et Claire Fabre

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    Une patiente patiente derrière la porte du cabinet du Docteur André Malacan

  • Là-haut sur la colline…

    « L’année 1959 peut-être considérée comme le début de l’histoire du collège de Chalabre …/… C’est en effet la réforme de l’enseignement de 1959, obligeant de fait tous les enfants à entrer en 6e, qui amena la création du G.O.D (Groupement d’observation dispersé) de Chalabre, dont la vocation était de devenir C.E.G (Collège d’Enseignement Général) par la création ultérieure des classes de 4e et 3e » (Yannick Callat, Extraits Tome IX d’Il était une fois Chalabre).

    Les photos ci-dessous concernent l’année scolaire 1961-1962, le futur collège Antoine-Pons en est donc à ses débuts, et les classes de MM. Edouard Garcia et Esquirol sont de sortie. Les 6e et 5e étaient alors composées de classes doubles, et les élèves sont aujourd’hui sur la colline du Calvaire, pour la leçon de choses ou du moins ce qui était alors l’ancêtre de la classe de S.V.T (Science et Vie de la Terre).

    collège antoine-pons,chalabre

    De gauche à droite, Annie Abat, Eliette Ferrié, Anita Alegre, Mireille Catrier.

    Accroupie Simone Gimenez, avec le bâton José Planas

    collège antoine-pons,chalabre

    Sous réserves

    En bas à gauche Pierre Fourcassa, bras levé Jean-Georges Boyer

    En haut à droite Alain Bigou, Jean Lorca, José Planas

    collège antoine-pons,chalabre

    Année 1961-1962     Classe de 5e et 6e     MM. Garcia et Esquirol

    De gauche à droite, 1er rang assis : Jean-Noël Claverie, Simone Gimenez, Joachín Serrano, Jean-Georges Boyer, Jean-Pierre Glavieux, Alain Bigou, Jean Lorca, André Barbe, Pierre Fourcassa, Jacques Rey, Michel Raynaud. 2e rang : Francine Denat, Josiane Sariège, Olga Lazaro, Danièle Loze, Marie-Claire Costa, Michèle Vasquez ou ? Ferrier, Danièle Courdil, Anita Alegre, Eliette Ferrier, Mireille Catrier, ? Chaubet. 3e rang : René Nadal, ? Cassignol, Gaston Bauzou, André Ayral, Robert Galaup, un Lavelanétien, René Rives, Christian Sicre, André Malfette.

  • Des sermons et des bals

    Depuis longtemps et durablement, une inimitié certaine dénature les relations entre laïques et cléricaux. Comme vient le confirmer une fois encore, la lecture qui suit, publiée dans Le Rappel de l'Aude, « journal quotidien, républicain radical et d'alliance républicaine ». Son numéro 383 daté du lundi 7 mars 1887, fait apparaître un article signé par...  « Un ennemi de tous ceux qui s'avisent des choses qui ne les regardent pas » (ndlr : Il semble que la personne visée soit le vicaire Palauqui, ou encore le vicaire Augé).

    Soirées 1887 Lundi Rappel de l'Aude n° 383 7 mars 001.jpg

    Soirées 1887  Lundi Rappel de l'Aude n° 383 7 mars 002.jpg