L’association Rivel Patrimoine avec le soutien de la Société Géologique de France et l’Université Populaire en Kercorb, proposait deux journées découverte dans l'anticlinal du Plantaurel, le samedi 29 mai et le dimanche 30 mai. Ces rendez-vous animés par Philippe Vidal ont été différés au samedi 19 et dimanche 20 juin. Pour toute autre information, contacter Rivel Patrimoine via le lien association-rivel-patrimoine@orange.fr
Chalabre - Page 1324
-
Rivel : Parcours géologique reporté
-
L’UPEK modifie ses programmes
Le rendez-vous fixé samedi 22 mai par l’Université Populaire en Kercorb, prévoyait une conférence sur l'influence des femmes roumaines dans la culture française. Roxana Dascalu étant dans l’impossibilité d'assurer cette animation, l’UPEK propose un changement de dernière minute et à la même date (halle de Chalabre), avec une rencontre ayant pour thème « L'économie sociale et solidaire, en Ariège et en Occitanie ». Deux intervenants viendront au-devant de leurs invités, Nicolas Danigo, animateur d'une coopérative d'activité et d'emploi, membre fondateur du réseau des États Généreux de l’Économie Sociale et Solidaire, ainsi que Roland Da Costa qui présentera IèS, coopérative de financement et d'accompagnement de projets en ESS.« L’Économie Sociale et Solidaire : qu'est-ce que c'est en théorie, qu'est-ce que c'est concrètement ? Rapides définitions juridiques et statutaires, approche par les valeurs qui anime cette démarche économique, et focus sur la réalité occitane et ariégeoise : il s'agit d'un poids lourd de l'économie locale, qui s'ignore et est ignoré. L'Économie Sociale et Solidaire est un levier du développement et de l'emploi local, un outil de transition vers une société plus humaniste ».
-
Union pluvieuse, union heureuse
L'article qui suit avait été publié dans l'Indépendant, édition du 17 mai 2001. Il rendait compte d'un heureux événement, célébré chez nos voisins de l'accueillante localité du Plantaurel, rebaptisée pour la circonstance. L'occasion de renouveler à quelques années d'intervalle, nos meilleurs voeux de bonheur à Cathy et Michel.

-
Une cérémonie à la mémoire des « indésirables »
L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mercredi 17 mai 2006.
Serge Pagès a confié les documents relatifs à l’histoire du camp de Rivel, aux élèves du collège Antoine-Pons (Photos archives, Mai 2006).Argelès-sur-Mer, Saint-Cyprien, Le Barcarès, Rivesaltes, Septfonds, Le Vernet d’Ariège, Gurs, beaucoup plus proche de nous, Rivel. Des noms qui résonnent comme autant de lieux de villégiature, mais qui possèdent en réalité un triste point commun : tous abritèrent de 1939 à 1944 des centres de séjours surveillés où furent « hébergés » ceux que Pierre Laval, chef du gouvernement pétainiste et ministre de l’Intérieur, considérait comme des « indésirables ».
Triste qualificatif à l’adresse de ceux qui eurent le courage d’affirmer leurs opinions politiques et de dénoncer le danger d’une guerre contraire à l’intérêt de la nation, de la république et de toutes les libertés. Républicains espagnols, réfugiés allemands, militants communistes, syndicalistes, patriotes, résistants et juifs auront transité par le camp de Rivel. Devenus un instrument politique entre les mains du gouvernement de Vichy, les centres d’internement comme celui de Rivel allaient fournir dès l’invasion de la zone sud en 1942, la principale population des camps de la mort.

Intervention de Mme Andrée Zdrojower
Samedi dernier, l’association des résistants, déportés, internés et emprisonnés politiques (Ardiep), l’association républicaine des anciens combattants (Arac) et l’association nationale des anciens combattants de la Résistance (Anacr) ont salué la mémoire de celles et ceux qui vécurent les heures noires de cette période. Parmi les nombreux intervenants, Mme Andrée Zdrojower pour l’Ardiep, MM. René Chort pour l’Anacr, Serge Pagès pour l’Arac, Jean-Pierre Salvat maire de Rivel et Gaston Delpech, qui rendait hommage à son ami Michel Salinas, disparu dernièrement et avec lequel il avait initié voilà dix ans l’édification de cette stèle du souvenir.
Chacun se félicitait de la présence des élèves du collège Antoine-Pons, accompagnés par Hélène Cortès leur professeur d’histoire et Yannick Callat, leur principal. Une participation de la jeunesse remarquée et apprécié, lors d’une cérémonie du souvenir conclue par un appel à la vigilance en direction des générations futures.

Les porte-drapeaux précèdent les collégiens d'Antoine-Pons


La cérémonie s'est poursuivie dans le salon du Moulin de l'Evêque

Océane Azam et ses camarades reçoivent l'historique du camp des mains de Serge Pagès

Les porte-drapeaux, au premier plan Maria Karner et Casildo Sanchez