Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Chalabre - Page 1321

  • Une rivière, un pont, des tracas

    Il faut se transporter au 4 février 1806 pour prendre connaissance d’une délibération municipale relative à la construction d’un pont en charpente sur la rivière de l’Hers, d’où il ressort :

    « 1/ Qu’il ne s’est présenté aucun adjudicataire pour ces travaux malgré affiches et publications. Que cette absence a pour cause la répugnance qu’ont les ouvriers du pays qui ne savent ni lire ni écrire, pour le mode de soumission indiqué par le Préfet, et qu’ils ignorent le calcul des nouvelles mesures imposées.

    2/ On observe que les bois de sapin des forêts de Bélesta et de Rivel sont impropres pour être mis sur l’eau parce qu’ils sont trop gras et qu’ils se pourrissent malgré toutes les peintures à l’huile. Cette mauvaise qualité du bois demeure établie par l’expérience des habitants de Camon concernant leur pont qui s’est écroulé très peu de temps après sa construction malgré toutes les précautions prises.

    3/ On ne peut trouver des poutres en chêne d’une longueur conforme à la dimension du plan du Sieur Mazières, Ingénieur ; c’est le cas ainsi que la commission l’a représenté dans sa précédente délibération du 20 Vendémiaire dernier d’ajouter à ce plan une 6e travée ; que ce changement ne saurait diminuer la solidité de l’ouvrage puisque le pont qui vient de crouler par vétusté était établi sur 6 palées et une pile en maçonnerie de 2 m 60 de large qui formait la 7e palée, et que malgré cette division en 8 travées il a néanmoins existé pendant environ 1 siècle.

     Le conseil demande que le nouveau pont soit construit en chêne divisé en 6 travées qui seront formées par 5 palées et les 2 culées ».

    Et en date du 3 avril, « Soumission est faite au Sieur Jean Melliès charpentier de Chalabre pour la construction de ce pont en chêne sur les mesures du plan Mazières

    à 125. le mètre cube de bois neuf

       12.35 le mètre cube de maçonnerie à chaux et à sable

       66.48 le mètre cube de pierre de taille

         2.34 le mètre cube de gravier

         0.60 le mètre carré de crépi

         2.0 le mètre carré de peinture à l’huile

         1.50 le kilog. de fer ».

    rivière hers

    Vues plus contemporaines du Pont de l'Hers, au tout début et début du siècle dernier

    rivière hers

  • C’était hier : La banque verte aux côtés des petits footballeurs

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 21 mai 2001.

    fc chalabre football,crédit agricole du languedoc chalabreDes footballeurs heureux autour de Claude Hortala (Photo archives, Mai 2001).

    Les pensionnaires de l’école chalabroise de football maternés par l’équipe du président Alain Guilhemat étaient tout dernièrement réunis au club-house route de Lavelanet. Une rencontre très amicale initiée par Claude Hortala directeur du Crédit agricole et Marie-Eve Dumons présidente du conseil d’administration de la banque verte.

    Après avoir félicité la jeune assistance pour une saison menée avec sérieux et assiduité, Claude Hortala, ancien rugbyman, remettait aux jeunes pousses du FCC de superbes tee-shirts bienvenus avec l’arrivée annoncée des beaux jours. Au nom du club, Martine Gérard secrétaire du FCC et Alain Guilhemat président, adressaient de vifs remerciements aux représentants de l’agence de Chalabre, en se félicitant d’un partenariat toujours très apprécié.

    Chacun levait ensuite le verre de l’amitié, en souhaitant le meilleur pour un club qui espère retrouver la totalité de ses moyens pour la saison 2001-2002.

  • Illusoire Vérité

    Un poème de JIEL, sur un thème éternel. « La vérité pure et simple est très rarement pure et jamais simple » (Oscar Wilde).

    jiel

    La Bouche de la Vérité, selon Nathalie Lalanne pour Badaluc le XXXVe

    Mars 2003

    Illusoire Vérité

    Dites la vérité, toute la vérité, rien que la vérité !

    Comment demander à quelqu’un telle absurdité ;

    Depuis des temps immémoriaux chaque seconde

    Détient jalousement la sienne, unique et vagabonde.

     

    Ce qui est vrai ne l’est déjà plus dès qu’on le dit ;

    Ce qui est faux ne l’est pas plus sitôt contredit ;

    L’instant présent démontre assurément ce que demain

    L’histoire aura déjà transformé, mais c’est humain !

     

    Les bonimenteurs asséneront la leur par habitude,

    Les discours d’aplomb se complaisent en certitudes.

    L’éducation ou la religion ne sont pas exemptées

    De cette réflexion et sans hésitation diront leur Vérité.

     

    Chacun, dans sa différence, en détient une sans vanité ;

    Mais n’est-elle point elle-même le fruit d’une réalité ?

    Subtile alchimie de la pensée profonde de l’homme

    Sur la perception de sa propre existence en somme.

     

    Ne vous méprenez sur les trop belles évidences

    Qui apparaissent soudain comme des providences,

    Restez en paix au plus profond de vos songes,

    Nul ne sait jamais, car vérité n’est que mensonge.

    JIEL