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Chalabre - Page 1318

  • Montjardin : Le mardi 23 mai 1944, à la ferme du Roudié

    2021 Augsute Cathala 001 bis.JPGLes proches d’Auguste Cathala ont fleuri la stèle du souvenir.

    Le destin tragique d’Auguste Cathala, assassiné par l’occupant nazi à la ferme du Roudié, a été évoqué dimanche, au pied de la stèle érigée à l’entrée du village par les FTPF (Francs-tireurs et partisans français). Cette journée du souvenir a été commémorée en présence de la famille d’Auguste Cathala, de Francis Routelous et Jacques Boulbès, maire et adjoint de Montjardin. Une cérémonie intime qui a permis de raviver la mémoire et de rappeler la chronologie des événements qui allaient précipiter le destin du fils aîné de Marius et de Marie Cathala, âgé de 19 ans. Harcelé par ceux qui seront bientôt ses bourreaux et qui le poussent sur le chemin devant les conduire jusqu’aux résistants, Auguste Cathala sait qu’il faut gagner du temps. Il choisira d’abord d’ignorer le chemin le plus court, puis, arrivé dans une clairière, il signale sa présence. Ainsi alertés, les membres du maquis « Faïta », établis dans la ferme du Roudié, échapperont aux griffes de la 5e compagnie du capitaine Nordstern.

    Les témoignages et les photographies retrouvées, ne laissent aucun doute quand à la manière dont les « hordes nazies », firent payer à Auguste Cathala un comportement qui permettait aux soldats de l’ombre, d’échapper à un piège tendu avec la complicité des miliciens chalabrois. La veille, dans la ferme familiale des « Vinsous », Auguste Cathala avait partagé le repas familial avec Paul Alcantara, André Riffaut, Lolo Mazon, et l’imminence d’un débarquement avait été évoquée. Le 25 mai, Auguste Cathala était inhumé dans le petit cimetière de Montjardin, et à la nuit tombée, sa sépulture recevra la visite d’un groupe de maquisards venus déposer un bouquet de fleurs orné d’un ruban tricolore.

    Soixante et dix-sept années ont passé mais ce cruel souvenir qui symbolise la générosité jusqu’au don de soi reste intact dans les mémoires. « Les meilleurs émergent de partout. Ils ne relèvent ni d’une caste, ni d’une tradition, ni d’une émission de diplômes. Ils émanent d’un acte de leur conscience et de leur énergie » (juillet 1946 André Rousseaux). 

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    auguste cathala,montjardin

    Photo Maurice Mazon

  • Elections départementales en point de mire

    élections départementales,céline amiel,pierre castelLes dimanches 20 et 27 juin prochains, les électeurs seront appelés aux urnes afin d’élire leurs représentants à l’assemblée départementale de l’Aude, présidée par Hélène Sandragné. Initialement prévues en mars 2021, ces élections se tiendront en même temps que les élections régionales et permettront au canton de la Haute-Vallée de l’Aude, comme aux 94 autres conseils départementaux, de renouveler l’ensemble des sièges de conseillers.

    Une candidate représentera le pays de Kercorb puisque Céline Amiel a accepté de s’engager aux côtés de Pierre Castel, Cathy Vergé et Jean-Philippe Mestrot, afin de briguer le suffrage des électeurs. Autour d’un programme portant sur cinq grands axes (Voie verte, tourisme 4 saisons, circuits courts, solidarité, communication), Céline Amiel, adjointe au maire de Chalabre, responsable de l’enfance et jeunesse, de l’animation et présidente du CCAS, a souhaité s’associer à la candidature de Pierre Castel, Cathy Vergé et Jean-Philippe Mestrot. « Je partage les mêmes convictions et valeurs, et je me retrouve pleinement dans cette dynamique « d’aller de l’avant ». Je suis très enthousiaste à l'idée de pouvoir représenter notre territoire et me faire le porte parole des habitants du Kercorb ». 

    (Reproduction Photo Gentiane Bleue Atelier graphique Quillan)

  • C’était hier : Un peloton aux couleurs du Kercorb pour l'Ascension

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du jeudi 24 mai 2001.

    cyclo-vtt-club du chalabraisLa préparation des CCC ne néglige aucun détail (Photo archives, Mai 2001).

    S’il est une association qui en connaît un rayon en matière de tradition, c’est bien l’équipe du président Yves Bérenguer, qui bouclera ce samedi 26 mai une nouvelle édition du Tour du canton. Elevée au rang d’institution, cette balade n’entend pas rivaliser avec la belle notoriété du Tour féminin mais figure néanmoins en très bonne place dans le calendrier des cyclos du Chalabrais. Comme chaque année en ce samedi de l’Ascension, nos vaillants cyclotouristes sillonneront les petites routes du Kercorb et du Val d’Ambronne, invitant pour l’occasion tous les volontaires à les rejoindre.

    Le départ est prévu dès 8 heures devant le siège café de la Paix, pour un périple en direction du col de la Leude, Peyrefitte-du-Razès, Courtauly, col du Bac, route des Crêtes, Machore, Puivert, Lescale, col de Babourade, la Plâtrière, Rivel et Chalabre, soit environ 70 km « qu’il faudra avaler à allure de sénateur », pour reprendre les recommandations de François Lopez, président fondateur. Nos cyclos concluront avec un repas convivial à l’hôtel de France, avant d’aller encourager le peloton de charme des féminines du Tour de l’Aude, passage annoncé vers 15 heures. Auparavant, une mise en jambe est prévue dès ce matin avec la participation à la randonnée du Pays de Sault, organisée par l’AS Formica Quillan. Un peloton aux couleurs du Kercorb s’élancera en ce jeudi de l’Ascension depuis le Pont-Suzanne vers le col de Saint-Louis et les gorges de Saint-Georges. Afin de régler les petits détails inhérents à l’intendance, le bureau des CCC s’est retrouvé tout dernièrement, l’occasion pour Monique Rault de fêter le chrono réalisé à Tavel, lors de la mythique épreuve gardoise du Bouquet.   

  • Visages d’un temps passé

    Ce cliché saisi voilà près de six décennies, permet de remettre en mémoire les visages de deux de nos anciens, immortalisés en train de prendre le temps, assis sur un banc quelque part dans Chalabre. Au risque de paraître irrespectueux, ce qui n’est pas l’intention de cette comparaison, ces deux grands-pères assis sur un banc ne sont pas sans rappeler les personnages principaux d’un roman de René Fallet, porté avec succès au cinéma. A gauche, François Abat (1883-1968), mutilé de guerre, avait perdu son bras droit à la guerre de 1914-1918. A droite et lui tenant compagnie, Jean Bourrel, dit Mascare (1872-1963).

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    François Abat et son ami Jean Bourrel, dit Mascare